Mémoires d'une vermine
Il n'y a pas plus pourri que Luchito Lassabia, un flic corrompu et dévoyé, une véritable vermine. C'est pour cela que tout le monde l'appelle La Gale.
Albin Michel Auteurs argentins Carlos Trillo
Il n'y a pas plus pourri que Luchito Lassabia, un flic corrompu et dévoyé, une véritable vermine. C'est pour cela que tout le monde l'appelle La Gale. Luchito Lassabia, le flic le plus pourri de la ville, est menacé par un avocat un peu trop diligent. Il va donc tout faire pour éliminer cette menace.
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Date de parution | Janvier 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
27/02/2005
| ThePatrick
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Les avis
Voilà un album qui me laisse des regrets. En effet, Trillo est un scénariste qui a produit un certain nombre de séries intéressantes, et j’aime d’habitude la noirceur, l’humour léger mais bien noir qu’il y développe. Aussi, étant donné le pitch de départ – à savoir la description des méthodes d’un flic pourri, je salivais à l’avance. Et j’en ressors en partie déçu. Le personnage principal est effectivement une vermine – et là c’est un euphémisme, puisqu’il cumule à peu près tous les défauts, c'est un être abjecte qui profite de la situation (et de sa situation – il est policier, dans les petits papiers des généraux de la dictature argentine). Il rackette ainsi les prostituées de la ville, fait assassiner les gêneurs et ceux qui enquêtent sur ses magouilles : c’est le coq, le mafieux parfait. Cet aspect est plutôt bien rendu, même si j’attendais encore davantage de cynisme et d’humour noir pour pimenter l’histoire. Par petites touches, Trillo fait aussi apparaître les méfaits de la dictature argentine (Trillo est argentin) : mères manifestant pour avoir des nouvelles de leurs enfants « disparus », général évoquant les méfaits des journalistes et autres fouineurs « communistes, enfant de « communistes « adoptés » après l’exécution de leurs parent, etc. Peut-être cet aspect aurait-il pu être davantage développé ? Bon, ça reste quand même une histoire qui se laisse lire. Non, ce qui m’a franchement gêné, c’est le côté graphique de l’album. Le dessin de Saenz Valiente est relativement original, mais ce n’est pas trop mon truc, et je ne le trouve pas forcément très adapté à ce genre de récit. Mais surtout, je n’ai pas du tout aimé la colorisation (à l’informatique visiblement).
Je suis franchement déçu par ce one-shot. J'aime bien lorsque Trillo écrit des histoires remplient de cynisme et d'humour noir et je pensais passer au moins un bon moment de lecture, mais je me suis vite ennuyé. Un des problèmes vient du dessin. Les couleurs et les décors sont correctes, mais je ne suis pas trop fans des poses des personnages. C'est un peu dur à expliquer, mais j'ai eu l'impression de voir des mauvais acteurs interpréter des personnages et non des vrais personnages. Le héros est une vraie tête-à-claque qui m'a vite énervé. On est loin d'un personnage remplit de défauts comme 'Al Crane' qui était amusant à détester. L'humour m'a laissé de marbre et je n'ai vu qu'une suite de sketch pas drôle du tout. J'ai fini par feuilleter l'album. Une grosse déception.
Dans l'avis précédent mon petit camarade prévient, "nous avons ici a faire à du lourd de chez lourd". Entièrement d'accord avec toi cher ami, encore qu'il semble que nos goûts soient suffisamment éloignés pour que cette amitié reste à un niveau épistolaire sur la grande toile. Je ne suis pas un lecteur de "petit Mickey" et la verdeur ou la crudité du ton d'une BD ne m'ont jamais rebuté bordel! mais, et ce mais est d'importance ce qui fut à mon goût totalement rédhibitoire c'est le dessin et sa colorisation, rien contre l'informatique mais là je trouve le rendu assez moche. Affaire de goût me direz vous.Soit. Le scénario est il aussi iconoclaste qu'il veut le paraitre de prime abord ? Les situations sont finalement plus racoleuses qu'autres choses et au bout du compte assez vaines et teintées d'un humour que seul un adepte du 23 ème degré pourrait percevoir. Bon il y a du boulot et respect malgré tout donc si vous n'avez point trop peur des ces couleurs un peu flashys, go!
Houlà ! Ici, au temps vous prévenir tout de suite, on a à faire à du lourd de chez lourd. Les auteurs ne font pas dans la dentelle et ç’est vachement réussi voir par moment jouissif. Cette BD n’est pas pour les peureuses car elle est tout simplement impure et crue. Je crois que je n’ai jamais vu pire crapule que le « héros » de cette histoire à travers d’autres BD (j’exagère un peu là) et le pire c’est qu’on s’attache à ce pourri provoquant parfois une franche rigolade mais un rire jaune. Sous ces airs de faux « playboy », il est répugnant au possible par tout ce qu’il commet et à la particularité de se gratter constamment ce qui augmente fortement l’envie de le massacrer (c’est ça qui est bien). Il est le diable à lui tout seul en quelque sorte. Le dessin est une sorte d’aquarelle assez spéciale et le rendu est lumineux et chaleureux. Un ovni à lire car c’est vraiment bien foutu mais lecteur de « petit mickey » s’abstenir.
Petit ovni de la BD !!! Les dessins très informatisés offrent un rendu très original à l'esthétique garantie. Rien que pour cet aspect, cette BD mérite une lecture. Sinon concernant le scénario, il s'avère bien maîtrisé malgré le côté malsain de son personnage principal. En fait, en prenant ce one-shot au second voir troisième degré, il se révèle très intéressant et offre un humour noir qui m'a plu. Il est difficile de parler de cette BD car il faut la lire pour en cerner toutes les qualités. Petite remarque : pour certaines raisons, le lectorat ciblé ne comprend pas les plus jeunes...
Personnellement, j'aime beaucoup ce que fait Trillo. Ici, côté scénario, il n'y a pas grand chose, juste une succession de situations toutes plus glauques les unes que les autres, qui flirtent parfois avec le lieu commun. C'est ce qui est un peu décevant au final. Mais bon, quelle atmosphère décalée ! Il y a pas mal d'humour noir dans cette oeuvre, presque du cynisme sur la fin. On verrait bien le personnage principal s'en prendre une dans le dos, tant il est pourri, mais non, il trouve toujours une bassesse pour s'en sortir. Il faut dire qu'il sait utiliser tout ce qu'il y a de plus vil autour de lui, et il n'a que l'embarras du choix. Il en deviendrait presque sympathique, vu qu'il est pas mal chargé côté psychique. Une lecture sympa et originale au demeurant.
J'ai eu affaire à un polar vraiment décalé qui m'a emmené en Amérique latine. Le postulat ?... C'est Luchito : un flic ripou, que l'on surnomme "la gale" -tout un programme, n'est-ce pas ?- et qui passe son temps à multiplier les coups bas. C'est une véritable ordure, qui ne se complaît que dans les milieux glauques et qui profite de son insigne (mais comment l'a-t-il obtenu ?) pour perpétrer les pires crimes. Problème : c'est tellement caricatural que j'ai presque fini par éprouver un peu de sympathie pour lui. Un album déjanté, jubilatoire par moments. Mais ça ne renouvelle pas le genre.
J'ai emprunté cette BD à la bibliothèque sans savoir de quoi il s'agissait. J'ai simplement été attiré par les dessins. Ils sont très originaux, comme il est dit dans un autre avis, moi aussi ils me font penser au jeu Day of the tentacle. Ils m'ont vraiment attiré l’œil et il n'en fallut pas plus pour que je reparte avec cette BD sous le bras. J'ai bien aimé la lecture, mais elle ne me laissera pas un souvenir impérissable. C'est l'histoire du flic le plus pourri qui existe. J'ai un peu l'impression d'avoir lu une simple tranche de vie, mais pas le sentiment d'une histoire classique avec son début et sa fin. Ca commence par une magouille, ça se termine par une autre et au milieu, c'est magouilles, arnaques et escroqueries en veux-tu en voilà. C'est quand même pas mal, surtout au niveau des dessins très originaux.
La première chose qui marque en ouvrant l’album, c’est le traitement graphique choisi qui se caractérise par un dessin aux formes géométriques, faisant l’impasse sur l’encrage pour laisser éclater la luminosité des couleurs. C’est donc esthétiquement réussi mais le scénario n’est pas en reste ! Pourtant le début me laissait craindre le pire : avoir sous les yeux un album se limitant à des propos vulgaires et gratuits. Heureusement mes craintes se sont bien vite estompées après quelques pages, découvrant un scénario bien rodé qui nécessite en effet de passer par de tels propos pour dépeindre de manière crédible ce milieu pourri par la corruption. Trillo nous offre une vision caricaturale et ironique de la pègre avec des putes, des ripoux et tout le toutim. A découvrir !
Une BD qui perturbe ! Côté dessins, c'est assez réussi, ça coule, ça gratte (!!) et c'est assez fluide. Côté scénario, bof, les fondations ne sont pas bien solides. On lit le livre en se demandant ce que l'auteur veut nous montrer et on le referme en se disant qu'il n'y avait pas à chercher bien loin. On lira ça pour son originalité artistique, ses couleurs vives et pour l'humour sombre qui transpire (quel fumier ce gars..). Mais mon avis est loin d'être partagé, à ce que je vois ci-dessous...
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