Sandy et Hoppy

Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)

Les grands espaces australiens.


Australie Best of 1960-1969 Journal Spirou Les Marsupiaux Les petits éditeurs indépendants Océanie

Sandy Reynolds est une jeune garçon qui vit en Australie. Il a horreur de l'injustice et défend les plus faibles. Quand il y a de gros problèmes, il sait qu'il peut compter sur son kangourou Hoppy. Hoppy est un kangourou très intelligent. Il comprend tout ce que veut son maître, sent quand il y a du danger et est capable d'intervenir grâce à la force légendaire des kangourous. Les premières aventures montrent des rivalités entre enfants. Au fil des épisodes, Sandy devient plus adulte et affronte, avec son ami le cinéaste anglais Michaël Forster, des ennemis plus dangereux.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1967
Statut histoire Une histoire par tome (réédités en intégrales) 17 tomes parus

Couverture de la série Sandy et Hoppy © Le Coffre à BD 1967
Les notes
Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)
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01/03/2005 | Spooky
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je précise que j'ai lu les 8 premiers tomes parus chez Magic-Strip. Cette série m'intriguait surtout parce que j'aime le style de Lambil, et déjà sur sa première série il avait un bon coup de crayon, même si bien sûr il s'est amélioré par la suite. Côté scénario, c'est de l'aventure classique et il y a pas beaucoup d'originalité, en dehors du fait que cela se passe en Australie, un pays qu'on voit pas beaucoup dans la BD franco-belge. Les histoires se lisent bien, mais il y a rien de mémorable ou qui me donne envie de les relire un jour. J'ai été surpris par le rôle du kangourou Hoppy, qui est souvent effacé, du moins dans les albums que j'ai lus. Je pense même qu'il y a au moins un album sans lui. Je trouve aussi que les histoires se terminent souvent un peu brutalement. Donc voilà une série d'aventure réaliste des années 50-60 pas indispensable, mais qui va sûrement plaire aux amateurs du genre.

29/08/2021 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Skippy, Skippy notre ami le kangourou, cette vieille série a bercé ma jeunesse. Non que je sois un acharné des kangourous, moi c'était l'hélicoptère que j'attendais avec impatience. Pendant longtemps je n'ai pas su que des aborigènes habitaient ce vaste continent qu'est l'Australie. Il faut dire que la série ne leur faisait pas franchement la part belle, il faudra attendre des lustres pour entendre parler de ces populations. Cette petite série d'aventure westernienne dans le bush ne déroge pas à la règle, il y a bien quelques aborigènes mais ils tiennent le même rôle que les noirs dans les vieux films de Johnny Weismuller. Bon, tout ça a vieillit mais c'est plutôt sympathique et après un telle lecture il était bon de prendre son colt en plastique et suivi de son chien d'aller rejouer quelques scènes. Les scénarios abusent souvent de facilités mais c'est plutôt divertissant dans l'ensemble même si j'ai peur qu'aujourd'hui cette série ne trouve pas l'adhésion des lecteurs actuels. Une bonne note concernant le dessin en noir et blanc appréciable et maîtrisé bien qu'un peu raide.

24/10/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai toujours bien aimé cette sympathique bande d'aventure exotique qui me rappelait un feuilleton TV Skippy le kangourou, où un gamin australien s'entichait d'un jeune kangourou, étrange similitude quand on sait que ce dernier datait de 1968 alors que la série de Lambil apparut dans le journal Spirou en 1959. Elle sera hélas abandonnée en 1973 après plus d'une vingtaine de récits longs, alors que Lambil reprend Les Tuniques Bleues, d'où son oubli par les nouvelles générations ; c'est dommage, car elle avait de belles qualités. Contant les aventures de Sandy Reynolds, un jeune garçon australien blond et de son kangourou Hoppy (qu'il a sauvé lors des premiers récits), la série a toujours eu la faveur des lecteurs de Spirou ; le trait réaliste de Lambil au début n'est pas maîtrisé, mais il fait de nets progrès après les 5 premiers récits. Les sujets tournent autour des fermiers australiens, des massacres d'animaux, des trafics de braconniers qui sont traités un peu à la manière westernienne, de même que Sandy, en compagnie d'un ami cinéaste, Michael Foster, se livre à l'exploration de cette Australie fascinante, un continent encore peu connu des jeunes lecteurs à cette époque, qui faisait rêver un peu comme dans Les Franval d'Aidans.

09/07/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Je n'ai lu qu'une toute petite partie des nombreux épisodes de la série Sandy, notamment par le biais de la collection Pêchés de Jeunesse de Dupuis. Il s'agit des aventures les plus récentes, celles datant des années 70 où Lambil maîtrisait déjà franchement son graphisme et son personnage. Et j'ai trouvé ça plutôt bien foutu. C'est vraiment amusant de se dire que Lambil n'a jamais mis les pieds en Australie alors qu'il réussit tellement bien à en représenter les décors, les lieux, les habitants et une certaine ambiance de western moderne. C'est bien fait et dépaysant. Je regrette juste le traitement des aborigènes qui s'en tiennent trop souvent à des rôles de dangereux sauvages, de serviteurs ou au mieux de seconds rôles sacrifiables. Visiblement, avant même de reprendre la série Les Tuniques Bleues, Lambil avait déjà un sacré coup de crayon. Graphiquement, je ne trouve vraiment rien à dire, c'est soigné, beau et dynamique. Les intrigues sont simples mais bien construites. La narration est très fluide, agréable, rythmée. On peut regretter une légère naïveté et quelques personnages caricaturaux mais les épisodes que j'ai lus n'avaient pas vieilli du tout et étaient très agréables. Seule la conclusion abrupte et parfois facile de ces récits m'a un peu déçu, mais c'était une marque de fabrique de nombreuses séries d'aventure de l'époque qui avaient parfois du mal à s'éterniser sur leur conclusion et à permettre aux lecteurs de la savourer.

04/03/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Après Lassie et Bessy, mais avant Flipper le Dauphin, le jeune Willy Lambil créait un sympathique duo formé d’un jeune garçon et d’un animal à l’intelligence exceptionnelle. Point de chien ou de dauphin dans le cas présent, mais bien un … kangourou. Les histoires mêlent aventure, exotisme et didactisme. Aventure : les rebondissements sont nombreux dans ces histoires, mais très prévisibles. Celles-ci n’hésitent pas à lorgner du côté du fantastique, même si le suspense de type policier est le mieux représenté. Exotisme : l’Australie est encore à l’époque un continent mystérieux. Il offre des paysages variés, qui permettront de diversifier les aventures du duo. Didactisme : Willy Lambil avait le souci du détail. Sa recherche de documentation sur le continent australien apportera une vraie dimension « scolaire » à la série. De plus, Henri Gillain (scénariste de bien des épisodes) est, à l’image de son frère (Jijé), soucieux d’apporter une valeur éducative à ses histoires. Est-ce dû à son caractère trop didactique ? Toujours est-il que cette collection ne me passionnait pas à l’époque où je la lisais dans le magasine de Spirou. Cependant (et étrangement), une relecture à l’heure actuelle ne m’est pas désagréable, même si je reproche toujours à la série ses rebondissements trop prévisibles. Pourtant, je comprends parfaitement qu’elle puisse séduire un fan de Bessy, série avec laquelle les points de comparaison sont nombreux. Un dernier mot à propos du dessin de Lambil : à l’époque, il officiait dans un style réaliste assez dépouillé. Encore maladroit à ses début, le talentueux dessinateur va vite progresser pour atteindre un beau niveau dans un style limpide qui me rappelle par moments Jijé (rien que ça !) Willy Lambil abandonnera cependant ce style réaliste de qualité lorsque les éditions Dupuis lui offriront la possibilité de reprendre Les Tuniques Bleues. Pas mauvais, … sans plus.

18/05/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Nous sommes dans l'hebdo Spirou n° 1083 du 15 Mars 1959... Un curieux duo va se former : Sandy Reynolds, un adolescent, et Hoppy, un kangourou qu'il vient de sauver de l'attaque de féroces dingos. Ensemble, ces amis vont vivre de palpitantes aventures jusqu'au Spirou n° 1836 du 21 Juin 1973. Drôle de duo : un garçon et un kangourou. Drôle de cadre aussi : les décors de l'Australie qui vont servir de toile de fond. Et ça va plaire. Comme ça me plaît toujours. Les auteurs leurs adjoignent un cinéaste : Michael Foster. C'est avec lui qu'ils partent découvrir des portions de ce continent encore sauvage, encore "exotique" pour l'époque. Très bonne série, très attachante, au dessin réaliste de Lambil qui -pourtant- l'abandonnera pour se consacrer à la saga des "Tuniques Bleues". Série peu soutenue par l'éditeur (Dupuis), nos héros verront quand même 19 grandes aventures éditées chez Samedi Jeunesse (de grands albums, en noir et blanc, agrafés -pour moi les meilleurs-). Heureusement, l'éditeur Magic Strip aura la bonne idée de rééditer 17 albums -sous forme cartonnée- entre 1980 et 1981. Sandy et Hoppy ?... Une excellente série réaliste qui mêle action, dépaysement, intrigues, aventures policières et didactisme. Une série dans beaucoup de mémoires encore. J'aime beaucoup.

18/09/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
L'avatar du posteur Spooky

Créée en 1959, cette excellente série n'a connu les honneurs de l'édition en albums qu'en 1972 (chez Dupuis, pour 2 albums -le second en 1984 étant une réédition), puis en 1980-81, lorsque les 17 albums suivants sont sortis presque simultanément chez Magic Strip. Il s'agit là de l'une des meilleurs séries des années 1970-80 chez Dupuis, prépubliée à l'époque dans Spirou. Lambil, avant d'être le dessinateur stakhanoviste des Tuniques Bleues, avait déjà un sacré abattage avec cette série de qualité, réalisée dans un style plus réaliste, plus adulte. En effet, on découvre au travers des aventures de cet adolescent et de son kangourou, les grands espaces australiens, les moeurs des aborigènes, les particularités de la faune et de la flore de cet immense continent. Même si quelques passages sont un peu saoûlants (Sandy donnant la tétine à Hoppy), le ton est résolument destiné à des ados évolués, ce qui détonnait un peu dans la production Dupuis. De l'aventure à l'état pur.

01/03/2005 (modifier)