Une ville, un mardi

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Une ville, Un mardi est un long songe où il n’est d’autre ville que celle de l’enfance, lieu du désir et du désenchantement.


Les petits éditeurs indépendants Photo et dessin

« Je baisse les volets au trois-quarts, ainsi il est toujours cinq heures. » Ces mots sont ceux du personnage principal d’Une ville, un mardi, un vieillard qui, seul avec son chat, regarde tomber la pluie sur la ville. Des bribes de son passé reviennent planer sur les derniers après-midi de sa vie. Il se souvient des persécutions qui l'ont fait partir et rappelle à son chevet les acteurs fantômes de son histoire. Une ville, Un mardi est un long songe où il n’est d’autre ville que celle de l’enfance, lieu du désir et du désenchantement. Courriers, dialogues, souvenirs d'un vieillard, les textes se promènent dans les cases comme dans les brumes de la mémoire. Il y est donc question d'enfance, de pluie, de pistolet, de cruauté, d'espoir et de petit chien.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2000
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Une ville, un mardi © Frémok 2000
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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09/03/2005 | Ro
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Par Ems
Note: 1/5

"Une ville, un mardi" n'est pas vraiment une BD mais un croisement entre plusieurs arts. C'est ultra artistique et surtout opaque pour mon petit cerveau cartésien. Je ne suis pas préparé à ce genre d'expérience. Graphiquement je ne saisis pas les subtilités et je me retrouve contraint à l'apprécier au premier degré, c'est à dire pas du tout... Les textes sont gonflants, etc... : un vrai calvaire. Mes limites sont allègrement franchies avec ce smilblick !!!!

17/03/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Ce genre d'ouvrage n'est pas ma tasse de thé. Déjà, ce n'est pas évident de le cataloguer comme étant une BD car d'une part le dessin est composé de photos-montages et autres oeuvres picturales à mi-chemin entre Man Ray et Dave Mc Kean, et d'autre part la narration est tellement symbolique, onirique et hachée qu'il est dur de trouver un suivi dans les textes et dans les images qui sont sensées s'y rapporter. Le récit est en réalité une suite de pensées, dialogues et souvenirs mis à plat comme au fil d'une pensée ou d'un songe. Les illustrations suivent plus ou moins ces textes mais sont parfois tellement abstraites qu'on a du mal non seulement à voir ce qu'elles représentent mais aussi à trouver quel peut bien être le lien avec le texte. Quant au texte lui-même, il part dans tous les sens, aborde plein de sujets, sans que j'ai été capable d'y trouver un véritable fil narratif ni même une réelle thématique. C'est pour moi une tentative de faire de l'onirique-symbolique, une oeuvre d'art moderne telle que je ne les aime guère et surtout que je ne comprends pas. Heureusement, l'aspect visuel de cette BD n'est pas moche, j'aime assez même si c'est du déjà vu pour moi cette utilisation de photos de corps flous additionnés de dessins naïfs ou symboliques en niveaux de gris. Assez joli mais non seulement ce n'est pas mon genre de BD mais en plus je n'ai rien compris.

09/03/2005 (modifier)