Golgoth le Dernier Empereur (Empire)
Les armées de l'empereur Golgoth ont écrasé toutes les autres puissances militaires de la terre. L'humanité vit dans la crainte, les dernières poches de résistance chutent l'une après l'autre.
Des méchants super ! Dictatures et répression Image Comics Séries hélas abandonnées Super-héros
Golgoth a gagné la guerre. Dans un monde déchiré par les combats qu'il livrait contre les super-héros, la possession de la téléportation a été un atout déterminant dans sa victoire. Plaçant aux différents ministères de sa dictature ses proches les plus fidèles, Golgoth fait régner sur le monde une dictature implacable qui écrase une à une les dernières poches de résistance. Le monde libre n'est plus qu'un lointain souvenir. Elevant sa fille et ordonnant à la terre entière, Golgoth vit dans un monde de haine et de duplicité que seule sa poigne de fer fait taire. Combien de temps encore la dictature de Golgoth s'imposera-t-elle à l'humanité?
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Date de parution | Février 2005 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Un dictateur avec les moyens de ses ambitions - Cette histoire constitue le début d'une série indépendante de toute autre. Ce tome contient les épisodes 0 à 7, initialement parus en 2003/2004, écrits par Mark Waid, dessinés par Barry Kitson, encrés par James Pascoe, avec une mise en couleurs d'Alex Bleyaert et Chris Sotomayor. L'épisode zéro avait été publié sous la forme de 2 épisodes en 2000, par un label indépendant Gorilla Comics, fondé par Mark Waid. Ils ont été republiés ensuite, ainsi que le reste de la série par DC Comics. Mark Waid et Barry Kitson ont donné une suite à ce récit en 2015 : Empire uprising (en VO). Cette histoire se déroule quelques années dans le futur, alors qu'un supercriminel appelé Golgoth (revêtu d'un armure jaune et noire et enveloppé dans une grande cape rouge) a conquis la Terre. Il a levé une armée et s'est attaqué à une nation après l'autre, mettant à profit son avantage tactique, à savoir la téléportation. Au moment où commence le récit il ne reste que de rares poches de résistance sur Terre, et quelques nations qui doivent encore plier le genou devant lui, mais la domination totale est assurée. Il est assisté par une équipe de ministres à faire peur : Tumbril (ministre du renseignement, tortionnaire en chef), Lucullan (ministre des armées, et compagnon de la première heure de Golgoth), Kafra (ministre de l'information, immobilisé et encastré dans une machine, réécrivant sans cesse L Histoire en faveur du vainqueur à savoir Golgoth), Xanna (ministre de…, juste la meilleure assassin de l'Empire), Rogent (Ministre du temps), Grieze (ministre des envois, surtout ad patrès), Valpurgis (Ministre du culte). Golgoth exécute lui-même chaque opposant, chaque envoyé diplomatique qui ne fait pas acte de soumission sans condition, chaque traître ou plus simplement chaque individu coupable d'une erreur dans sa hiérarchie. Il veille à l'éducation de sa fille Delfi, protégée de son mode de vie, et dans l'ignorance de ses actions réelle. Il distribue lui-même l'Eucharist (une gélule au contenu mystérieux) à ses fidèles ministres à intervalle régulier. Malgré sa poigne de fer et sa gouvernance dictatoriale sans état d'âme, quelques détails lui échappent. Sa fille Delfi entretient une relation charnelle sans qu'il le sache. le Groenland semble disposer d'une arme secrète bien cachée. Quelques-uns de ses ministres ont leurs propres objectifs personnels. Et si le méchant avait gagné ? Dans les récits de superhéros, c'est un sous-genre à part entière. Mark Waid rentre dans le vif du sujet dès la première page : c'est chose faite, Golgoth (avec son costume de supercriminel) a gagné : il est déjà le maitre du monde, à peu de détails près. Il est vraiment méchant, tuant tous ceux qui prêtent pas allégeance, ou dont la soumission n'est pas pleine et entière. À plusieurs reprises, il se salit les mains en tuant froidement un individu soupçonné de quoi que ce soit (pas de besoin de preuve), ou en massacrant des troupes de soldats ennemis. À plusieurs reprises, Barry Kitson le représente avec du sang sur les mains (enfin sur les gants) et sur le casque. D'ailleurs l'introduction de Mark Waid et la postface de Barry Kitson indiquent clairement que ce dernier a participé à la conception de l'intrigue, en effectuant régulièrement des propositions à Mark Waid pour l'étoffer. Barry Kitson s'est fait connaître en travaillant d'abord pour 2000 AD (en particulier pour les aventures de Psi-Judge Anderson), puis régulièrement pour Marvel (Amazing Spider-Man), et DC (LEGION avec Keith Giffen, Legion of SuperHeroes également avec Mark Waid). Il réalise des dessins de type réaliste avec un petit degré de simplification, très propres sur eux, très faciles et agréables à lire. Dans un premier temps, le lecteur apprécie ces images claires et immédiates. Pour donner un peu plus de crédibilité aux exactions de Golgoth et de ses ministres, Barry Kitson insiste un peu plus sur les encrages épais et les aplats de noir que dans ses autres oeuvres. James Pascoe respecte les traits de Kitson, avec un encrage méticuleux, des traits fins, des aplats de noir aux contours nets et légèrement polis. de fait malgré le degré de détails des dessins, cette façon d'arrondir discrètement les contours a pour effet de minimiser l'intensité des images les plus violentes. Ainsi le dessin pleine page présentant Tumbril en pleine séance de torture d'un prisonnier, avec dépeçage à vif est choquant dans ce qu'il représente, mais n'agresse pas le lecteur faute d'être viscéral. de la même manière, les tâches de sang sont trop figées pour être écœurantes. Cet effet dédramatisant se trouve un peu accentué par une mise en couleurs parfois un peu vive. Cette neutralisation partielle de l'horreur graphique est sans nul doute un choix effectué sciemment. Par exemple, l'apparence de Golgoth repose sur le jaune brillant de son armure, et le rouge vif de sa cape. Cette représentation l'inscrit dans le registre des méchants affrontant les superhéros, avec costume voyant. le concept de l'armure évoque un mélange de Doctor Doom et d'Iron Man, pour une apparence originale, et quand même un peu sinistre, du fait que le lecteur ne voit jamais son visage. Les costumes des autres ministres évoquent également des costumes moulant de superhéros, un peu moins voyants, mais tout aussi près du corps. La narration visuelle reste à destination d'un large public, même si les actes montrés atteignent un niveau élevé de violence, teinté parfois de sadisme (exécution de sang-froid, torture physique). Barry Kitson affectionne beaucoup les plans rapprochés et les plans poitrine pour les phases de dialogue. Néanmoins il sait rendre ces passages vivants, en montrant que les personnages sont dans l'action. Les expressions des visages ne sont pas très nuancées, mais elles suffisent pour faire comprendre l'état d'esprit du personnage, ou le sentiment principal qui l'habite. L'artiste adapte le degré de détails dans les arrière-plans en fonction de la séquence. Il peut être très minutieux : l'appareillage dans lequel Kafra est immergé et raccordé, l'ameublement de la chambre de Delfi, la serre au sommet du bâtiment du siège du gouvernement de Golgoth, la ville portuaire sur le Nil, les monceaux de cadavres lors de l'avancée de Golgoth. Ils peuvent être beaucoup plus sommaires une fois que Kitson les a détaillés en ouverture de séquence, ou lors des scènes de dialogues. le lecteur n'oublie quand même jamais où se déroule une action ; il apprécie quand l'environnement se fait visuellement plus dense. La narration de Mark Waid est en phase avec celle de Barry Kitson : des personnages à la psychologie peu fouillée, des motivations très claires et souvent monolithiques (sauf pour Golgoth dont l'histoire personnelle n'est guère abordée), Un personnage principal avançant sans état d'âme, sans remords, sans empathie. L'intrigue est moins sommaire, puisqu'elle entremêle plusieurs fils narratifs, sur la trame globale du parachèvement de la domination mondiale de Golgoth. Il subsiste quelques rares poches de résistance, dont le Groenland qui semble disposer d'un allié inattendu et d'un armement capable de faire réfléchir Golgoth. Chaque ministre a fait serment d'allégeance inconditionnelle à leur maître Golgoth, mais ça ne les empêche pas de continuer à avoir des pensées indépendantes. le lecteur plonge dans une intrigue bien fournie, avec trahisons à la cour de l'empereur Golgoth. Néanmoins Mark Waid fait plus que simplement tricoter une intrigue mêlant suspense, manigances et conquêtes militaires. Les ministres Lucullan et Xanna sont introduits dans leur joli costume moulant comme des archétypes sans épaisseur. Il en va tout autrement de Kafra, le ministre de l'information, dont le corps est intégré dans un appareillage technologique qui le recouvre entièrement, sauf le visage, et dont il ne peut pas sortir. Sa première apparition se fait sous la forme d'un dessin pleine page dans lequel il est en train de corriger les flux d'information télévisuelle en temps réel (avant diffusion) pour les reformuler systématiquement à l'avantage de Golgoth et de son régime. le lecteur pense tout de suite à une version améliorée et plus efficace de Winston Smith dans 1984, le roman de George Orwell paru en 1949. Il y a quelque chose de fascinant dans cette révision de l'Histoire en instantané. Alors que le récit prend de l'ampleur, le lecteur découvre que les agissements d'autres ministres révèlent le sadisme insidieux du régime de Golgoth. Il n'y a pas à discuter : il exécute sommairement tous ceux qui s'opposent à lui, ou qu'il estime n'avoir pas été à la hauteur de ses attentes. Mais parmi ses sbires, chacun souhaite garder sa place, et intrigue à sa manière pour asseoir sa base de pouvoir. Dans sa position de ministre de l'information, Kafra engrange de nombreuses informations dont certaines lui mettant la puce à l'oreille et l'incitant à fouiller plus profond. Xanna a décidé de mener sa propre enquête sur la nature réelle de l'eucharist, cette drogue distribuée parcimonieusement par Golgoth lui-même à une poignée de fidèles lieutenants (essentiellement ses ministres). Golgoth se montre d'un machiavélisme exceptionnel avec ce dispositif, et d'une cruauté incroyable quant à sa source d'approvisionnement. Waid continue de montrer les conséquences du comportement de Golgoth sur son entourage, avec Delfi sa propre fille. le scénariste montre l'influence que le comportement d'un individu peut avoir sur un autre, à commencer par son enfant. Finalement sous ses dehors un peu superhéros, le récit révèle une noirceur adulte, s'émancipant d'un simple manichéisme. Dans les premières séquences, le lecteur éprouve l'impression que les auteurs se sont contentés de reprendre les codes d'un comics de superhéros pour raconter l'histoire d'un supercriminel qui a gagné et qui est devenu le maître du monde à un ou deux détails près. Il apprécie les dessins clairs et précis de Barry Kitson et il se laisse porter par les intrigues de palais au sein de l'empire. Il constate que cette nature un peu adolescente de la narration ne constitue pas un obstacle à une noirceur plus adulte, avec des thèmes plus complexes.
Le coté sympa (et original) de ce comics est que le héros est le méchant. Le super méchant même. Quelque part entre le dictateur et le gourou, l'empereur Golgoth règne sur la terre qu'il a mise à ses pieds. Il va même jusqu'à terroriser ses propres ministres qu'il drogue régulièrement pour s'assurer une loyauté totale. Ce contexte lance une histoire plutôt sympa et qui, au rythme des différents chapitres, va connaitre pas mal de rebondissements. Entre la fille du despote qui a ses petits secrets, les ministres un peu trop curieux et les traitres en herbe il y a matière a pimenté le récit. Mais a coté de ça, tout n'est pas palpitant. La puissance de Golgoth est telle que personne ne lui résiste. A partir de là, les quelques passages qui montrent des combats contre les populations perdent quand même pas mal d'intérêt puisque l'issue ne fait aucun doute. Coté dessin, c'est du comics assez classique qui ne sort pas du lot. Les cadrages sont efficaces mais les personnages ont des têtes trop passe partout. Heureusement qu'ils ont leurs costumes pour les différencier. Au final, du bon et du moins bon.
Le plaisir procuré par la lecture de ce tome 1 est à la mesure de la frustration qu'emmène l'inachèvement de sa traduction. Car lire un comics dans lequel un super-méchant a éradiqué tous les super-héros et annexé tous les Etats de la Terre (ou sur le point de le faire) est une sorte d'expérience ultime, que Mark Waid mène brillamment. Car ceux que Golgoth mène au pouvoir sont à leur tour tentés d'en savoir plus, de grignoter des miettes de ce pouvoir, au risque bien sûr de se transformer en poulet grillé si leur maître venait à connaître leurs vélléités. Alors en effet le tome 1 pourrait presque se suffire à lui-même, puisqu'il est très complet. Mais hélas il laisse le lecteur frustré, avec ces cliffhangers multiples : les différents états e rébellion des ministres de Golgoth, la situation ambigüe de sa fille... Côté dessin, Barry Kitson, qui a déjà beaucoup collaboré avec Waid, se révèle un illustrateur de très bon niveau, même s'il y aurait à redire sur les visages de ses personnages, qui changent régulièrement. Espérons lire un jour la suite...
Après la lecture du premier tome. Je ne comprend pas qu'il n'y ait pas de suite publiée encore à ce jour. Cette série est une petite merveille, elle est prenante et plaisante. Il est difficile d'accepter de ne pas pouvoir enchainer avec la suite. J'espère qu'un éditeur aura le courage et surtout l'intelligence de remédier à cette lacune. "Empire" offre une approche novatrice dans le monde des super-héros. Le monde est dominé par Golgoth un super héros en armure, régnant d'une main de fer sur ses ministres tous aussi fourbes et cruels les uns que les autres. C'est simple, on ne peut faire confiance à aucun d'entre eux. Les rapports entre ces protagonistes sont merveilleusement romancés et intégrés à une histoire finalement très humaine. L'univers de "Empire" est une extrapolation de certaines dictatures existantes. En progressant dans l'histoire, on apprend d'abord à connaitre Golgoth aux pouvoirs énormes mais l'on se rend vite compte qu'il est entouré par des seconds couteaux près à percer ses secrets ou à le tromper pour des intérêts personnels. En l'état, le premier tome est déjà savoureux, il met l'eau à la bouche mais l'effet pervers de manque l'accompagne : comment peut-on en rester là ? Il y a matière à développer cette série, jusqu'à présent c'est maitrisé et réussi. Grâce à son dessin réaliste de qualité, "Empire" a tout pour réussir une vrai carrière commerciale entachée par la disparition de son premier éditeur. Il n'est pas trop tard pour corriger le tir.
Empire est basé sur un postulat de départ intéressant et assez original : imaginez un monde où les Super Vilains ont tué tous les Super Héros et écrasé les armées de toutes les nations pour fonder un empire autoritaire mondial dirigé d'une main sanglante par le tout puissant Golgoth. Idée vraiment captivante mais qui aurait pu tourner au médiocre si elle avait été traitée sans finesse et se basant uniquement sur des combats entre super-gaillards aux muscles hypertrophiés. Heureusement, ce n'est pas le cas du tout ici ! Le concept est vraiment bien traité, avec intelligence, finesse et surtout une bonne part de mystère. L'Empire est dirigé par une élite, ministres d'empire, super-vilains tous plus sadiques et vicieux les uns que les autres. A leur tête, Golgoth. Golgoth est sans doute le meilleur personnage de ce comics. Surpuissant, très mystérieux, froid et dangereux, il a une forte notion de la politique autoritaire et des erreurs à ne pas commettre par ses proches comme par ses ennemis. En même temps, il a une faiblesse puisqu'il a une fille adolescente qu'il chérit, protège et à qui il cherche à masquer au maximum le monde violent qu'il a lui-même créé. Mais derrière ce masque de surpuissance semble se cacher un traumatisme psychologique le rendant fragile mais aussi encore plus imprévisible. Et derrière son amour pour sa fille semble également se cacher une ambition très mystérieuse. Bref, un personnage principal qui cache bien des choses et m'a beaucoup plu. Autour de lui, toute une série d'autres personnages, super vilains qui font partie de sa cour mais aussi ambassadeurs de nations étrangères, tous assez variés et plutôt bien construits dans leur psychologie et leurs relations. Le récit se structure en chapitres plus ou moins courts, mettant en place le décor de cet empire et de son apogée. Ces récits sont bien construits et assez prenants. Ils dévoilent en outre peu à peu une intrigue relativement complexe où les trahisons semblent nombreuses à venir. Le dessin, quant à lui, est assez moyen. Dans un style action comics assez standard, il souffre difficilement qu'on le regarde en détail et montre quelques insuffisances techniques du dessinateur. Cependant, en cours de lecture, il passe très bien et réussit à masquer ses faiblesses relatives. Seul véritable défaut de ce comics, le fait que seul le tome 1 soit paru chez Semic et Golgoth sait quand viendra la suite et chez quel éditeur. Heureusement ce premier tome est suffisamment dense et pourrait presque se suffire à lui-même. Mais je suis néanmoins avide de pouvoir lire la suite.
Mark Waid est un nom connu parmi les scénaristes de comic actuel, scénariste entre autres oeuvres, du fameux Kingdom come (à lire si vous n'êtes pas totalement réfractaire aux illustrations d'Alex Ross). Parlons maintenant de son "Empire". Waid et Kiston nous proposent donc une histoire sans héros "gentil", leur idée est de développer des personnages de vilains qui tiennent le monde et non qui cherchent à le conquérir, comme c'est souvent le cas. Traditionnellement dans le comic de super-héros, le méchant est une icône, il sert juste à donner un visage à la menace qu'il représente, dans le genre Galactus est un bon exemple, son nom seul suffit à terroriser tous les habitants d'une galaxie. Son but est simple: se sustenter sans se soucier des conséquences. Dans le cas de Golgoth c'est plus complexe, une fois que le monde est à ses pieds il doit le préserver, préserver sa vision d'un monde idéal... Golgoth a ses démons, malgré le fait qu'il soit le maître du monde il ne connaît pas la paix. Il ne doit jamais faiblir et toujours tout contrôler. Un personnage riche et haut en couleurs qui ne doit jamais se reposer, voila ce qu'il est, constamment sur la brèche il ne trouve réconfort qu'auprès de sa fille chérie. Empire a un scénario élaboré, le background est très travaillé c'est immersif et les personnages sont nombreux et intéressants, à la lecture on se demande souvent quel est le prochain pourri qui va se faire éliminer ou évincer par ou à cause d'un autre pourri. Le concept proposé par Waid et Kiston est sympa, surtout qu'à aucun moment ils ne se prennent au sérieux, ici le but n'est pas de réfléchir mais de se divertir. Le monde qu'ils ont créé est totalement alternatif, ils peuvent se lâcher et créer des situations qui ne fonctionneraient pas forcément ailleurs. Les dessins sont d'un bon niveau, les couleurs pètent mais ne tombent pas dans le flashy. Du bon boulot quoi. En fin de volume quelques crayonnés nous sont présentés. Une BD qui, sans être révolutionnaire, offre un scénario de science fiction correct. L'histoire se déroule bien, la tension est parfois palpable et les rebondissements sont nombreux. Un premier tome qui installe l'univers, les personnages et dévoile une bonne partie de l'intrigue, la série démarre plutôt bien.
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