Kwaïdan
La légende de la princesse du lac débute dans le Japon médiéval du XIIIe siècle : Alors qu'elle attend le retour de son amant parti à la guerre, la princesse du château du lac est défigurée par sa soeur Akane qui, amoureuse du même homme, se meurt de jalousie.
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La légende de la princesse du lac débute dans le Japon médiéval du XIIIe siècle : Alors qu'elle attend le retour de son amant parti à la guerre, la princesse du château du lac est défigurée par sa soeur Akane qui, amoureuse du même homme, se meurt de jalousie. De désespoir, la princesse se jette dans le lac ; son amant la retrouvera dans le royaume des morts après s'être crevé les yeux sous le poids du chagrin : leur avenir repose à présent sur la naissance d'une petite fille... .
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Date de parution | 15 Février 2001 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Issue d'un ancien conte médiéval japonais, cette histoire, du moins son début, colle donc au conte. Peu à peu l'histoire s'en dégage un peu pour verser dans un fantastique plutôt léger, mais qui au final passe bien. Si le Japon médiéval est fort bien représenté par Jung aussi bien en terme de costumes, de paysages et d'habitations, on ne peut pas dire que le scénario soit parfaitement maîtrisé. Voilà donc au final une belle histoire, divertissante, joliment dessinée, au contexte dépaysant, mais qui n'est pas essentielle.
Toujours cette fascination pour le Japon ancien chez Jung. Très vite, on sent que le fantastique va dominer toute cette histoire, on est plongé dans un récit sombre, à la poésie tragique, et ça démarre bien avec ce prologue sur cette soeur jalouse, mais par la suite, la narration est chaotique et part un peu dans tous les sens. Le récit se fait complexe et confus, avec des séquences sans queue ni tête. Visuellement, c'est assez beau, mais ce n'est pas captivant, le récit cède trop souvent à la facilité, le fantastique ne doit pas tout permettre. La partie graphique est bien, le dessin n'est pas aussi maîtrisé que dans d'autres Bd de l'auteur comme Kyoteru ou Okiya, la maison des plaisirs défendus... mais l'ambiance nippone est bien rendue grâce à une bonne restitution des costumes et décors du Japon médiéval, de même que différentes colorisations typent des séquences à ambiances particulières. Dommage que l'essentiel n'ait pas été porté sur un scénario plus solide et plus compréhensible, parce que en l'état, le fond pourrait présenter un réel intérêt, en dépit d'un sujet relativement classique, mais il faut faire un effort assez considérable pour vraiment comprendre quelque chose et se passionner. Vraie note : 2,5/5.
Kwaïdan est graphiquement de grande qualité. Le Japon médiéval fantastique créé par Jung est très convainquant, mêlant habilement folklore, fantastique et paysages typiques. Un soin particulier est apporté aux costumes et aux décors, ce qui amplifie l'immersion dans cet univers japonisant. Par contre, le scénario m'a moins emballé. L'histoire, bien que correctement construite, est trop classique et manque de surprise. De plus, les personnages sont joliment dessinés mais manquent un peu de nuances et de profondeur psychologique. Beau et divertissant, sans être indispensable, Kwaïdan plaira aux amateurs de fantasy japonisante.
J'ai d'abord été touché par la grâce du dessin qui restitue assez bien l'ambiance des contes et mystères japonais. On entre véritablement dans cette époque trouble du Moyen-âge asiatique. Le scénario bien que conventionnel nous procure l'envie de savoir si la malédiction pourra être brisée afin que revive l'amour des deux amants. La jalousie est souvent la cause de bien de tourments. La plume poétique de l'auteur nous accompagne tout le long du récit. C'est difficile que de retranscrire mon ressenti avec des mots. C'était enivrant. On nous demande implicitement de renoncer à toute remise en cause de ses bases et de ne pas rechercher coûte que coûte une explication cartésienne. C'est du pure fantastique mâtinée d'ésotérisme. Un traitement toutefois réalisé avec intelligence. Pour autant, le récit et le scénario ne m'ont pas franchement satisfait à 100%. Il y a incontestablement des lacunes dans l'histoire proprement dite. L'ennui peut vite guetter le lecteur par moment. Bref, cela aurait pû être bien meilleur. Cela reste tout de même pas mal.
Note 2,5. C'est un joli conte soutenu par de beaux dessins, mais l'histoire n'est pas très originale et assez convenue, la jalousie d'une soeur envers l'autre, une vengeance, un peu de fantastique et voilà, rien de bien folichon. J'ai eu un peu de mal à en venir à bout, mais ayant acheté les trois tomes d'un coup, j'ai fini l'histoire sans grand enthousiasme.
Le graphisme est superbe : les dessins sont très bien réalisés et les couleurs sont très bien associées et donnent un rendu magnifique. Le tout fait un roman graphique très agréable à regarder. Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec le scénario, et j'ai même du faire un effort pour ne pas abandonner à la fin du tome 1. J'ai trouvé le scénario mou, sans grand intérêt car d'un classique ennuyeux. On ne sait pas trop ce que le scénariste veut faire passer et ça semble un peu décousu. Il y a bien deux histoires d'amour et des questions existentielles sur l'apparence et les objectifs à atteindre dans la vie (notamment), mais je n'ai vraiment pas accroché. Alors peut être que je suis trop éloigné du style/histoire/culture asiatique pour l'apprécier à sa juste valeur. Mais pour résumer mon ressenti : bd à lire pour son graphisme superbe, mais ne rien attendre de particulier de l'histoire qui ne casse pas des briques. C'est dommage car avec un tel graphisme et un bon scénario, ça aurait donné quelque chose de bien meilleur.
Jung nous offre une très belle histoire de fantômes et de jalousie entre deux soeurs rivales, une jalousie qui perdure au delà de la mort et du temps qui passe. L'histoire n'est pas d'une folle originalité, c'est poétique, c'est fort en émotions, peut-être un peu trop mais ça fait aussi du bien dans ce monde de brutes de lire ce genre d'histoire où l'amour est plus fort que la mort, où l'on nous (re)dit qu'on ne voit parfois la vérité qu'en regardant avec le coeur et que la beauté intérieure compte plus que les apparences. Les dessins sont magnifiques et la colorisation, le rendu de la lumière, les perspectives, l'architecture, les paysages sont de toute beauté. A lire absolument ! Voir ici un très joli site sur la série et les autres oeuvre du même auteur.
Un coup de coeur pour la partie graphique. Le dessin est superbe et la colorisation très réussie. Ce conte est relativement classique mais très bien scénarisé. Un excellent moment de lecture : les trois tomes ont été dévorés avec un réel plaisir. L'autre point fort : le contexte médiéval nippon bien retranscrit. Je recommande vivement Kwaïdan.
C’est un bien joli conte, à mon avis. J’apprécie beaucoup les dessins, très fins, les couleurs et les cadrages. Je trouve ça vraiment beau. J’ai moins aimé la mise en page. Certaines cases sont coupées par le bord de la page, et ça donne l’impression que ça a été rogné, et qu’on perd quelque chose. Côté scénario, c’est une belle histoire, un peu complexe. Ca me fait un peu penser à du Miyazaki (Princesse Mononoké , Le voyage de Chihiro,…). C’est touchant et bien construit. Certains passages m’ont cependant gênée : le fait que Setsuko prenne les armes comme pour se défouler (dans le tome 2) et la fin où on nous dit qu’elle a changé, alors que je ne voyais personnellement pas de différence. Il y a aussi certaines choses qui sonnent "artificiel" : l’habileté de Setsuko aux armes, comme si elle avait toujours fait ça, et certaines répliques "grandioses" qui tombent dans le vide. Bref, une BD pas mal du tout, mais qui n’évite pas certains défauts. Dommage, car l’album est très esthétique et l’histoire est très belle, poétique. Un bon 3/5.
Kwaïdan est un conte qui ne sort pas des "sentiers battus". Certes, on peut remarquer la présence d’une touche d’humour (avec Toshiro) et de quelques rebondissements "mineurs" mais l’ensemble reste trop classique et la fin trop conventionnelle. Dommage car "L’esprit du lac" était de grande qualité avec un récit dense et captivant : une bonne entrée en la matière en quelques sortes. Malheureusement, "Setsuko" n’a pu venir confirmer cette impression et la fin est tirée en longueur dans "Métamorphose". Je pense que l’histoire aurait gagné en intensité si Jung s’était limité à deux tomes. A souligner également des dialogues assez particuliers car formés la plupart du temps par une succession de belles répliques "toutes faites", voire alambiquées, mais elles donnent le sentiment désagréable de sonner creux et ont un petit côté soporifique. Concernant le graphisme, le dessin ne serait rien sans la mise en couleur directe qui transcende véritablement les planches. C’est beau visuellement mais ça ne suffit pas à faire de Kwaïdan un incontournable au vu d’un scénario manquant cruellement d’originalité.
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