L'Histoire du Soldat

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 8 avis)

Mise en image d'une pièce de théâtre de Charles-Ferdinand Ramuz, jouée pour la première fois en 1918, mis en musique par son ami Igor Stravinsky.


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Légende à la Chagall, l’Histoire du soldat est à l’origine une pièce de théâtre de Charles-Ferdinand Ramuz, jouée pour la première fois en 1918, mis en musique par son ami Igor Stravinsky. Ce texte publié en 1920, met en scène un soldat, une princesse, un violon et le Diable, et oppose la force de l’art au faux bonheur et à la fausse puissance de l’argent. Le Diable l’emportera car le soldat ne pourra pas se contenter du simple bonheur de ce qu’il peut avoir. Un conte moral, faussement simple et réellement poétique, magnifiquement mis en images par un Daniel Casanave passé maître dans l’art de donner un autre souffle et une nouvelle dimension au théâtre (Ubu-Roi, Les mamelles de Tirésias, Macbeth...). Texte Editeur

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Avril 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Histoire du Soldat © 6 Pieds Sous Terre 2005
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 8 avis)
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25/03/2005 | Ro
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Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Cette fois-ci, je serai le seul à donner une étoile ce que j'assumerais sans aucun complexe. Nous avons là un classique de la littérature helvétique qui est adaptée sur le support de la bd. Je n'ai pas trop saisi le sens de ce conte philosophique dont les artifices ont eu raison de ma patience comme par exemple la métaphore du violon. J'ai l'impression d'avoir tourné en boucle avec ces incessants retour en arrière. Par ailleurs, le graphisme dans son expression assez naïf ne m'a pas du tout convaincu. La lecture a été tout sauf prenante. Fastidieux.

21/01/2017 (modifier)
Par BDenis
Note: 3/5

(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) BD tiré d'un texte de l'écrivain Ramuz. On nous conte l'histoire d'un soldat qui revient de la guerre pour une permission de quinze jours. Sa rencontre, déterminante, avec un vieux monsieur au livre spécial, va changer sa vie. Le texte est pour l'essentiel en rime avec des effets de répétition qui donnent du rythme à la narration. Le dessin en noir et blanc fait très naïf mais il est clair et en adéquation avec l'aspect moralisateur, éviter de vouloir toujours plus, de ce conte. Selon que l'on sera sensible ou pas à la poésie qui se dégage de l'ensemble, l'on attribuera une note ad hoc. Pour ma part, j'ai trouvé la fin abrupte et ai été moyennement convaincu par l'œuvre. 10 / 20

14/06/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Adaptation d’un conte suisse, cette histoire ne m’a pas spécialement enthousiasmé. On retrouve des éléments très classiques de contes (un rencontre avec le Diable, un livre magique, une princesse à épouser) mais aussi une structure originale (avec la répétition de séquences à l’identique, ou presque) et une écriture en rime… mais pas toujours. Finalement, il se dégage de ce récit une ambiance étrange, mais je n’y ai pas été sensible. Le trait de Daniel Casanave convient cependant très bien et illustre agréablement l’histoire. C’est toutefois insuffisant pour que je conseille la lecture.

21/05/2014 (modifier)
Par elveen
Note: 3/5

Le trait de Casanave est assez plaisant à mon goût, malgré son côté crayonné et donc « pas fini ». La langue est assez particulière, et assez difficile, mais je trouve que ça fait le charme de cet album. Le conte, lui, est assez ordinaire : l’histoire du pacte avec le diable, et la morale qui dit de se satisfaire de ce que l’on a. Dans l’ensemble, j’ai bien aimé. Il y a un je-ne-sais-quoi de captivant, mais cela reste assez moyen à mon goût : histoire trop simple et dessin pas assez raffiné.

23/09/2013 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Bof. J’ai eu beaucoup de mal à suivre l’histoire de ce soldat qui revient de permission, la faute à un phrasé particulier mariant redondances et effets de style. Tout porte donc à croire que l’adaptation est fidèle à la pièce de théâtre de Ramuz. Mais je doute que la bd soit un support adapté dans le cas présent. La lecture se révèle assez pénible même si on peut deviner les desseins de l’auteur. Côté dessins, Daniel Casanave reste fidèle à son trait faussement enfantin et tout en hachures. J’aime ce côté esquisse qui donne l’impression d’être jeté sur papier. Sans doute à lire, mais pas à acheter vu le prix.

19/02/2013 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Je n'ai que peu de choses à dire sur ce conte, je l'ai lu hier et aujourd'hui je n'en ai déjà presque plus de souvenirs… c'est dire s'il m'a marquée. Le dessin est un peu trop hachuré à mon goût bien que son rendu se révèle au final assez agréable, surtout au niveau des expressions des personnages. Ce qui m'a le plus gênée et qui m'a vite lassée, c'est la narration toute en rimes courtes au rythme beaucoup trop saccadé, qui enlève toute fluidité à la lecture. De plus je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à ce récit qui m'a plus ennuyée plus qu'autre chose. D'autre part je n'ai pas trouvé le soldat attachant, c'est même plutôt le contraire, il m'a fortement agacée, je l'ai trouvé un peu trop candide, limite un peu bébête.

17/08/2009 (modifier)
Par Gillix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Daniel Casanave continue dans la veine des adaptations de la littérature, après William Shakespeare (MacBeth), Guillaume Apollinaire (Les mamelles de Tirésias) et Alfred Jarry (Ubu roi) voici qu'il s'attaque à Charles-Ferdinand Ramuz. Etant un amateur de Casanave et vaudois, je ne pouvais décemment pas passer à côté de ce livre. Pour l'amateur de noir et blanc, le trait de Casanave est toujours autant fascinant, le dessinateur passant du trait continu à la superposition de petit trait (je ne suis pas sûr d'être clair) suivant qu'il traite les personnages ou les décors, et encore cela dépend des circonstances. Comme il l'a fait dans ces précédentes adaptations, Casanave nous fait entrer dans l'histoire par le biais de mille et une astuces visuelles, tout en essayant de nous faire comprendre ce qu'il passe dans la tête du soldat (selon lui). C'est sans peine, qu'ainsi il nous mène dans le pays de Vaud quelque part entre Denges et Denezy ou sur les routes de son bonheur. C'est une histoire triste, malgré tout, car s'il faut donner une morale à cette histoire c'est que "l'herbe est toujours plus verte dans le pré d'à côté". Mais à tout bien prendre, ce qui m'intéresse le plus après voir terminé ce livre et ruminé cette histoire, c'est… à quand le prochain ? Car sans faire de série, Casanave m'a accroché à son travail. Et c'est une sacrée performance! En résumé, voilà un album que je vous conseille, même si, comme d'habitude, cela reste à vous de voir…

02/03/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

L'objet Bd en lui-même est beau ici : 80 pages, une couverture souple aux jolies couleurs, un bon papier et surtout des dessins très sympas. Ce sont des dessins noir-&-blanc presque crayonnés au stylo, mais parfaitement maîtrisés, esthétiques et réussis. J'aime bien et en plus c'est très agréable à lire. Bon, il faut être un dessinateur soi-même pour apprécier pleinement, je pense, car moi-même je ne peux pas dire que je trouve telle ou telle planche vraiment belle au sens où j'aimerais l'encadrer sur un de mes murs, sans doute car elles ont trop, pour moi néophyte, l'aspect de dessins faits à la va-vite. Mais globalement, c'est une BD très esthétique quand même. Quant à l'histoire, c'est un conte assez réussi. La narration est un peu particulière; la façon de parler du narrateur (est-ce le soldat lui-même qui parle ?) est un peu spéciale, presque télégraphique par moment. Original, un peu surprenant au début, mais ça se lit bien. Et très vite on rentre dans l'histoire, et on s'attache aux personnages qui sont très expressifs et touchants (notamment le soldat lui-même). En ce qui concerne le scénario lui-même du conte, il n'est pas des plus originaux (le Diable promet monts et merveilles (et princesse) à un jeune naïf et celui-ci se laisse prendre au piège, délaissant le bonheur simple qu'il possédait déjà) mais comme le soldat est touchant, l'histoire a été également touchante. Un joli conte, une jolie BD, pas un album qui me marquera vraiment profondément mais quelque chose de très plaisant à lire. Par contre, je n'en conseille pas l'achat parce que 22.5 euros pour 80 pages Noir & Blanc, c'est trop cher à mon goût.

25/03/2005 (modifier)