Jimmy Boy
Les aventures d'un adolescent dans les Etats-Unis de la fin des années 20.
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Journal Spirou La BD au féminin
On n'était pas riches mais on se débrouillait avec P'pa, là-bas, dans l'Wyoming. Puis il y a eu la grève et cet accident... P'pa s'est rerouvé en tôle, et moi à Castaway. Le home, c'est comme la prison. Avec Tubar, Polka et Ténia, on s'est fait la belle et on a pris la route... Jimmy Boy Au fil des lettres qu'il écrit à son père, on suit les errances de Jimmy et de ses amis après leur évasion du "home". Vagabond du rail, explorateur dans le grand Nord, assistant à Hollywood, Jimmy découvre avec le lecture l'amérique des années 20.
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Date de parution | Mars 1990 |
Statut histoire | Une histoire par tome 5 tomes parus |
Les avis
Une série que j'avais adorée vers 10, 12 ans. Cela m'avait vraiment transporté comme peut l'être un petit garçon. Surtout les 3 premiers tomes. L'enfance difficile dans le tome 1, puis dans le tome 2 (mon préféré à l'époque) : la bande de jeunes braqueurs dans l'Amérique des années 30, son début d'idylle puis sa rivalité avec le meneur, la fin tragique. Dans le tome 3 par contre je ne me rappelle plus trop ... le singe, les glaces ? Mais j'avais beaucoup aimé également. C'était un peu le prémice à de futures lectures comme L'Homme de Java ou " Bout d'homme". Le tome 4 et le tome 5 bien qu'étant plaisants à lire m'avaient beaucoup moins marqué. J'aurais mis 4 sans problème à l'époque mais bon j'étais gamin. C'est assez enfantin (quoique très haletant). Donc un bon 3.
Je trouve cette série réaliste variée et pleine d'émotion. Les ados en mal de rêve peuvent facilement s'identifier au héros sans passer pour des naifs. La simplicité des textes est parfois plus marquante que de grandes phrases sans intérêt. Ces aventures me vont droit au cœur pour ma part, j'aimerais tant qu'un jour on puisse trouver la suite du tome 5. Qu'un mot à dire : chapeau!!!
Honnêtement pour commencer, j'ai lu et "mélangé" tous les avis sur cette B.D et j'en ai fait une "salade" qui va aboutir à une recette finale ; - Jimmy Boy est certes d'une naïveté exigüe dans le sens où trop de stéréotypes sont mélangés, je l'accorde volontiers ; - Enfant pauvre, bagarreur à l'école ou dès que la moindre occasion s'offre à lui, seul face à lui-même (après l'enfermement de son père qu'on ne verra plus par la suite et l'absence totale d'une mère, ce qui donne l'impression d'une sorte de tragédie mélodramatique), un vagabond, délinquants par moments, un humour assez corrosif au yeux de certains, une intelligence d'instinct de survie qu'on envie par moment... Bref Jimmy Boy incarne l'attrait d'un jeune homme qui doit s'efforcer de rester debout et tenir tête, car la vie n'a pas toujours été facile avec lui, et étant dans les années 1920 aux Etats-Unis durant les 3 premiers tomes, on connaît la situation d'une Amérique qui n'est pas très prospère et connaît un chômage récurrent. Après cela, la narration est d'une simplicité déconcertante ainsi que le scénario... Le storyboard est composé de 45 pages maximum, ce qui est décevant et donne l'impression d'une histoire vite ficelée... Mais pour ma part, je pense justement que ce livre, s'il avait été saupoudré de plus de rebondissements, ou qui seraient d'un plus haut niveau intellectuel qu'il ne l'est, on aurait entendu parler de lui un peu plus car tous les éléments qui le prédisposent à un grand succès sont là. J'ai remarqué sinon qu'au fil des tomes, l'histoire évolue, tout comme Jimmy Boy qui est le personnage éponyme du livre, et cela nous permet de respirer et de continuer à le lire, sans quoi on aurait décroché dès les 2 premiers tomes. Donc pour conclure, tous les ingrédients pour faire une bonne recette sont là, sauf qu'il manque un soupçon de crédibilité... Je conseille ce livre à tout le monde, car ça ne fait pas de mal.
Série estampillée Spirou, ayant pour héros un jeune adolescent très débrouillard et pour cadre l’Amérique (au sens large) des années ‘20, ce Jimmy Boy se révèle en définitive très moyen. Causes principales de mon ennui : une trop grande naïveté et un côté « gentille guimauve » peu emballant. Les tomes proposent chacun des histoires indépendantes même si un fil conducteur les relie entre eux. Chaque histoire permet à Dominique David de changer de décor, ce qui est plutôt un bon point. Malheureusement, ces histoires manquent cruellement d’originalité, et l’on se retrouve régulièrement devant des thèmes déjà souvent (et mieux) exploités. La grande naïveté de ton est également un frein dans la reconstitution de l’époque. Les histoires, qui se veulent réalistes, deviennent franchement fantaisistes, et les moments les plus dramatiques perdent une grande partie de leur puissance de ce fait. Par conséquent, seuls les plus jeunes lecteurs pourront se plonger dans la série sans arrière-pensées. Et si l’aventure est très prévisible et naïve, l’humour est plus que moyen. Du moins, il n’est pas à mon goût. Je n’ai que peu apprécié le personnage de l’aviateur-cascadeur, qui apparaît à partir du troisième tome et ne quitte plus la série par la suite. Les autres éléments comiques sont, à l’image de ce personnage, trop élémentaires, trop primaires pour me séduire réellement. Seule éclaircie dans la brume, un quatrième tome à la présentation soignée et au contenu plus ambitieux. Ce tome n’offre malheureusement toujours pas un scénario très original mais il est, sans conteste, le meilleur de la série. A emprunter ? Peut-être pour un jeune public.
Les aventures d'un gamin américain à la fin des années 20, devenu orphelin car son père va se retrouver en prison. Il n'y a pas vraiment de thématique à cette série, c'est un peu ce que je lui reproche. Elle parle de tout ce qui peut créer un peu d'aventure aux USA et dans le Grand Nord Canadien à cette époque. Ca commence comme une histoire d'orphelin débrouillard et pas toujours du côté de la loi, puis ça part dans des histoires de forains, de trappeurs, de chasseurs de baleines, avant de revenir à Hollywood dans l'univers du cinéma juste avant le début de la Dépression de 1929. Assez hétéroclite, donc. Du coup, la seule chose à laquelle s'attacher dans cet ensemble un peu fourre-tout, c'est le jeune héros, Jimmy Boy, qui n'est pas antipathique mais ne marque pas vraiment le lecteur par son originalité ou son charisme. Le dessin est correct, assez proche de la ligne claire. Je lui reproche juste ses personnages un peu raides dans les premiers tomes. La mise en page est bonne, la narration est fluide et on lit les albums sans déplaisir. Néanmoins, je n'ai guère ressenti d'émotions à cette suite d'aventures diverses et variées. Ca manque d'une véritable accroche, de quelque chose qui fait que la série se démarque du tout venant.
Le premier tome de Jimmy Boy se laisse lire même si je trouve que l'atmosphère est beaucoup trop sombre : personnes injustement emprisonnées, morts, orphelinat dirigé par des sadiques,... et puis trop de stéréotypes en 48 pages (l'orphelinat n'a recueilli que des bons garçons, l'intendant bossu laid et méchant, la femme avare qui mène l'homme sur le mauvais chemin, etc.). Par contre, il y a de nombreux rebondissements.
Une très bonne série, oubliée aujourd’hui. Les aventures d’un ado, ses errances et ses rencontres, ses problèmes en amour comme en amitié, cela semble assez classique, mais le ton utilisé ici est assez sérieux et dur. Le résultat est donc une série de qualité pour ados et adultes. J’ai apprécié d’une part le scénario d’aventure classique, avec rebondissements, enquêtes et action, très plaisant à suivre, et d’autre part la profondeur du caractère de chaque personnage, leurs interactions pas toujours faciles. Les auteurs en profitent pour nous faire découvrir l’Amérique des années 20, les deux albums à Hollywood en particulier sont très intéressants de ce point de vue. Un petit bémol pour le tome 3, un peu trop « extraordinaire » par rapport au réalisme du reste de la série, même si l’ensemble reste cohérent. Le dessin est peut-être un peu classique et démodé, mais à mon sens il ne nuit pas au récit. J’aime beaucoup les passages du dernier tome où Jimmy tente d’apprendre à dessiner avec un vieil alcoolique.
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