Au Pays des Ombres (Vincent mon frère mort-vivant)
Lorsque la mort ne parvient pas à séparer deux frères.
Croquemorts et fossoyeurs La Mort Zombies
Vincent est mort… Pourtant, il est toujours là, parmi les vivants, et pour le plus grand plaisir de son frère, Antoine. Leur père est fossoyeur et gardien du cimetière où, à l’instar de Vincent, nombre de personnes arpentent les allées sans réaliser qu’elles sont mortes…
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Date de parution | Mars 2005 |
Statut histoire | One shot (réédition sous un autre titre en 11/2012) 1 tome paru |
Les avis
Malgré son thème voilà une BD que je qualifierais de rafraichissante, pleine de poésie qui aborde les peurs de l'enfance de manière fort intelligente. Le dessin et la colorisation sont parfaitement en adéquation avec le thème et les ambiances pleines d'onirisme sont très prenantes. Nous avons là une histoire très plaisante et qui ne fait pas l'impasse sur les dangers parfois effrayants que rencontre le jeune Antoine. Le récit ne connait pas de temps "mort" et s'il cible a priori un jeune public il pourra combler les plus grands. Une curiosité à découvrir.
J’ai lu une BD intitulée « Au pays des ombres » mais dès les première pages elle m’a fait penser à « Vincent, mon frère mort-vivant » (que je n’ai pas lue), en effet, il est ici question d’un petit garçon prénommé Antoine, qui arrive à communiquer avec son frère Vincent, mort, mais qui a trouvé le moyen de revenir dans le pays des vivants. J’ai d’abord songé à une coïncidence, puis en fin de lecture, après avoir vu que les auteurs étaient les mêmes, je me suis dit qu’ils avaient trouvé à raconter une suite ou une variation sur le même thème, mais la planche de la galerie était la même que dans ce que j’avais lu… là j’ai compris (confirmé par Miranda ;)) que Soleil ressortait, sous un autre titre et dans une autre collection, la même BD qu’en 2005, sans le mentionner (ni sur son site, ni en préface de la BD). Au-delà des considérations mercantiles, la BD elle-même est vraiment chouette, je ne suis pas fan du dessin, mais l’histoire est bien menée, pleine d’humour, de poésie mais aussi de méchants zombies et d’un diable pour le moins particulier (mais je n’en dis pas plus). L’amour d’Antoine pour son frère, qui n’est pas débile, mais un « innocent d’un gabarit exceptionnel » comme dirait l’autre, est très fort et lui permet de braver tous les dangers pour le retrouver quand ce dernier est en danger. Il y a quelques scènes un peu flippantes, Antoine est parfois dans de très mauvaises postures… Une bien belle histoire, riche et pleine d’humour, à découvrir, mais faites attention à ne pas l’avoir déjà dans vos étagères, sous un autre titre…
Cet album d'un format de grande taille présente une histoire d'enfants. Il ne s'agit pas d'un monstre caché dans le placard mais d'un frère décédé, un peu lent pour le moins, qu'un petit garçon parvient à voir comme dans le film de Night Shyamalan. Il va alors suivre son frère et passer de l'autre côté du miroir. L'histoire est poétique, la narration est bonne et ça plairait sûrement à un enfant ou un jeune ado. J'ai bien aimé le rythme de l'album car l'action ne s'arrête pas et c'est assez original. Côté dessin je l'ai trouvé de bon niveau, de même que les couleurs. Donc un album qui, sans être renversant par son sujet, est tout à fait recommandable pour un petit moment de détente.
Voici une très bonne surprise, car le titre laissait présager une histoire peut-être un peu banale, mais non, elle est pleine de rebondissements et assez entraînante. Le seul inconvénient c'est que le ton narratif est beaucoup trop enfantin, l'auteur s'adresse plutôt à des enfants d'une dizaine d'années, et ce sera pour eux un excellent récit traitant de la mort avec beaucoup d'imagination. En tant qu'adulte, l'histoire a été un véritable coup de cœur. Une belle histoire où Antoine se retrouve dans le monde des morts à la recherche de son frère, mais celui-ci est aussi recherché par d'autres morts qui ne lui veulent pas que du bien, car il a un don particulier que je vous laisse découvrir. Tous les personnages sont intéressants, originaux et pour la plupart attachants. Je n'émettrais qu'un critique, l'histoire se présente en gros en deux parties que j'ai trouvées un peu déséquilibrées. La première s'attarde un peu trop sur la vie d'Antoine, la seconde concerne plus le monde des morts, - partie de l'histoire la plus intéressante à mon goût - et qui aurait pu grignoter un peu sur la première. Graphiquement c'est assez bon, même si j'aurais aimé plus de détails avec des décors plus fouillés, et des couleurs un poil plus vives.
Ca partait plutôt bien, cet album... Un dessin très sympa, un peu enfantin dans le genre, mais il faut rappeler que tout est vu par les yeux d'un enfant, ou presque. L'histoire était bien menée, à la fois attachante et dynamique, suffisamment en tout cas pour accrocher le lecteur. Et puis vers la moitié, en gros quand on quitte Antoine pour se retrouver avec le Diable, ça ne fonctionne plus. Pire, le dessin de Thierry Martin semble perdre quelque peu de sa maîtrise, pendant quelques pages... Mais finalement ça rentre dans l'ordre par la suite, et l'album redevient distrayant et original. Dommage que ce passage à vide ait plombé cet album, qui possède par ailleurs une superbe maquette.
J'ai lu pas mal d'avis positifs, de-ci de-là, concernant cet album. Mon libraire lui-même m'a dit "J'ai beaucoup aimé". Pourtant, un truc me tracassait depuis le début : je n'ai jamais lu ou entendu d'avis de quelqu'un ayant lu le petit bijou de Duprat, "Mon cousin dans la mort", album que je vous conseille vivement. C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis plongé dans ce One-Shot, qui pour moi depuis le début sentait le réchauffé, tendance copie conforme, mention plagiat. "Mon cousin dans la mort" - "Vincent, mon frère mort vivant" : appréhension légitime, pas vrai ? Appréhension confirmée dès les premières pages. Tout d'abord, le dessin est très similaire à l'album de Duprat sans être pour autant aussi maitrisé. Il reste tout de même assez sympa... mais une fois de plus, quelle repompe ! Les personnages eux-même jouent les durs par leur regard parfois plein de haine, à l'instart de "Mon cousin dans la mort". Toutefois, là où la méchanceté ambiante était carrément déstabilisante dans l'opus qui me sert de référence ici, elle n'est qu'anecdotite dans ce One Shot, "pour faire pareil" sans raison valable. C'est pourquoi, finalement, les personnages ne prennent que parfois une attitude haineuse, sans raison apparante. Très bizarre. Enfin, la narration elle aussi est similaire au petit livre de Duprat. Le scénario est bien sûr différent, en quelques points - c'est bien plus fantastique ici, on s'amuse même du petit diable (qui peut faire penser à celui de Lincoln, en moins inventif), mais on ne va tout de même pas bien loin. J'ai de plus l'impression que cet album est posé la le cul entre deux chaises : narration parfois très enfantine d'une part, sujet plutôt adulte parfois, je ne sais pas vraiment à qui s'adresse cet album, en fin de compte. A l'époque de la création de la collection Lattitudes, de Soleil, j'étais plutôt enjoué : enfin un peu de nouveauté, non formatée comme le reste des débilité HF de l'éditeur ! Mais plus je lis d'albums de chez Lattitudes, plus je déchante...
On pourra dire ce qu’on veut des éditions Soleil, mais il existe au moins une collection chez eux dont la constance et la qualité forcent le respect, c’est la bien nommée « Latitudes ». Car il en a fallu de la « latitudes » chez Soleil pour oser sortir de son créneau habituel et ainsi proposer des albums que les bédéphiles ne s’attendraient pas nécessairement à voir chez eux. Cet album est une petite perle de poésie et d’imagination. C’est tendre, plein d’humour et diablement bien dessiné. On le sait, mélanger le monde de l’enfance et la mort, ça a toujours fait des étincelles. Mais ici, ouf, pas d’emphases pleurnichardes ou de sentimentalité facile, c’est plutôt en douceur que tout est amené, en décalage aussi, j’ai rarement vu une vision aussi « minimale » du diable... C’est plutôt marrant... Par contre, autant prévenir, le ton général de l’album est plutôt « enfantin ». Cela parle de sujet plutôt grave, d’accord, mais faut vraiment plus avoir lu un bouquin pour enfant depuis 30 ans pour ne pas savoir que ce sujet (la mort) est devenu le sujet numéro un de la littérature enfantine, Martine est bien loin... Maintenant, je ne suis pas sûr que la collection Latitudes soit la bonne place pour que cette bd trouve ce public... Enfin... ne vous retenez pas pour autant, un adulte, c’est jamais qu’un grand enfant...
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