Carnets d'Orient
1995 : Prix du jury œcuménique de la bande dessinée (tome 4). 2003 : Prix France Info de la Bande dessinée d’actualité et de reportage (tome 6). Carnets d'Orient raconte la colonisation en Afrique du Nord et plus particulièrement en Algérie. Une fresque historique à suivre.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle 1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale 1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles 1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale 1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide A travers les âges Casterman Corto Maltese magazine La Guerre d'Algérie Le Colonialisme Les années (A SUIVRE) Maghreb Prix France Info Prix oecuménique
Les cinq premiers volumes sont une chronique familiale de l'Algérie sous la colonisation française. L'Histoire est mise en images à travers un kaléidoscope d'histoires fragmentées d'hommes et de femmes ordinaires, colons et indigènes, pieds-noirs et musulmans, qui s'entrechoquent et se recomposent au gré de leurs errances particulières. La force de ces images brisées restitue l'univers intact des sensations vécues autrefois, (...) nous tenant sous le charme tout en restituant la dureté d'une société où l'on se battait sans merci pour s'approprier la terre ou les richesses, en nous remémorant la violence, destructrice ou accoucheuse, des identités de l'Algérie. (texte Gilles Kepel) Le cycle qu'ouvre le sixième volume traite pour sa part de la guerre d'indépendance. On y retrouve les mêmes personnages ou leurs descendants, et toujours une multiplicité des points de vue qui sert fidèlement l'objectivité de l'historien-chroniqueur à crayons et pinceaux.
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Date de parution | Janvier 1987 |
Statut histoire | Série terminée 10 tomes parus |
Les avis
Entre récit historique et saga familiale intimiste, Jacques Ferrandez nous entraine dans un long voyage au coeur de l'Algérie. Tout au long du récit, l'amour de l'auteur pour sa terre natale explose aux yeux du lecteur. Je reconnais un travail énorme de l'auteur pour faire coïncider la réalité historique de la colonisation avec les épisodes romanesques du scénario. J'ai d'ailleurs préféré les épisodes depuis 1914 où l'on sent l'influence du vécu de la famille Ferrandez dans cette épopée algérienne. L'angle de vue est celui d'un colon modéré et ouvert, le regard sur les Algériens étant forcément extérieur même s’il exprime beaucoup d'empathie. Même si, à travers quelques anecdotes, Ferrandez aborde les perversités du "système" colonial (égalité des chances, salaires, conditions de travail, égalité des droits...) ce n'est pas cet angle que j'ai perçu comme premier dans l'ouvrage. Toutefois l'ambiance du pays semble rendue avec justesse, Ferrandez ne cachant pas l'inconscience coupable d'une population européenne peu encline à remettre un état de fait qu'elle a connu dès la naissance et qui lui convenait parfaitement bien. Ferrandez donne la parole de façon très crédible à tous les colons de la terre qui justifient leur légitimité par les résultats des travaux effectués sur place. En introduisant des photos ou des documents d'époque l'auteur ajoute une vraie source de crédibilité à son récit. Le graphisme soutient à merveille le travail du scénario. Le choix d'un ancêtre peintre et d'un grand père cheminot permet à Ferrandez de proposer des cases peintes en aquarelles (souvent des autochtones) et des cases au dessin plus traditionnel dans les histoires de famille. C'est très détaillé et facilement reconnaissable malgré l'abondance des personnages. La mise en couleur très chaude met en valeur la beauté solaire des paysages et des villes algériennes. Une bonne lecture qui ne m'a pas touché émotionnellement mais que mérite ce travail admirable. 3.5
Avec en toile de fond, la colonisation de l’Algérie puis la guerre d’indépendance, Jacques Ferrandez nous offre une saga familiale et historique de grande qualité. Cette série est composée de deux cycles : le premier est consacré à l’installation des premiers colons, au développement de la communauté française et à l’exploitation du pays. Le second continue l’histoire avec la guerre d’Algérie. Prenant le temps de déconstruire un certain nombre d’idées reçues ou de visions simplistes sur le sujet, Ferrandez nous embarque dans les pas d’un jeune peintre, Joseph Constant, qui débarque à Alger en 1836, puis nous raconte avec une grande humanité comment les premiers colons arrivent sur cette terre à la nature hostile. Qui sont ces gens ? Pourquoi se lancent-ils dans une aventure de laquelle ils ne savent quasiment rien ? Au fil des albums, on suit le parcours de personnages, de générations en générations, sans rien manquer des événements qui ponctuent l’histoire de l’Algérie, sans négliger la montée des tensions entre les communautés, tensions qui viennent de loin et qui ont commencé bien avant la guerre. Déjouant les pièges habituels du sujet, Ferrandez évite le côté caricatural (les bons d’un côté et les méchants de l’autre), et s’abstient de porter des jugements. Une vision réaliste à hauteur d’homme qui permet à l’auteur d’aborder des questions historiques complexes. De ce point de vue, c’est une réussite. Pour le dessin : ambiances algériennes et immersion du lecteur, en particulier dans le premier tome que je trouve vraiment très beau – Ferrandez est un maître en la matière. L’idée d’avoir traité certaines pages sous forme de carnet de croquis ou de revue de presse rend l’histoire vivante. On a l’impression d’en être les contemporains. Le dessin est magnifique, les paysages écrasés de chaleur et les villes bien dans le jus de l’époque. Le contraste entre les quartiers transformés par les Européens et l’habitat traditionnel des Algériens, entre les niveaux de vie des colons et celui des colonisés, entre les traditions si éloignées les unes des autres laisse penser que la cohabitation ne pourra pas durer. Jacques Ferrandez nous implique dans cette montée des tensions, semant par-ci, par-là des indices qui nous mettent en alerte. Le second cycle consacré à la guerre est plus dur, plus souvent traité en film ou en BD. On y reconnaît l’utilisation d’image d’archives bien connues et là encore, le piège d’en faire un documentaire est évité, le montage des pages étant rendu dynamique par les textes et dessins hors cases. Bref, une série majeure sur cette période de l’histoire, réussie grâce au talent de dessinateur de Jacques Ferrandez et à sa très fine connaissance du sujet. A lire, sans hésiter !
Au début, je voulais alimenter mon avis par une notation tome par tome. Et puis je me suis rendu à l'évidence, c'est du béton, il n'y a pas une faille sur les 10 épisodes. Je ne suis pas descendant de pieds-noirs, aussi je me demandais si cette lecture allait m'atteindre. Mais puisque j'ai été conquis par tous les travaux de Ferrandez qui me sont passés sous le nez, pourquoi ne pas continuer à voyager au Maghreb à travers ses planches ? Ca mériterait presque le 5/5 Parce-que oui, pour commencer, cette saga nous embarque dans un autre univers. Les paysages naturels et urbains, les habits, l'ambiance, le soleil, les véhicules, la chaleur, les ombres, les baignades, les regards... toute cette mise en image nous fait marcher dans les rues et sur les chemins. Et le génie de l'auteur est aussi de réussir à nous embarquer dans une autre époque ! Le premier cycle (T1 à T5) nous fait suivre une famille française sur 3 générations ainsi que du peuple algérien qui l'entoure. On démarre avec la conquête de l'Algérie par la France en 1830 jusqu'au début de la Guerre en 1954. Puis s'enchaîne le second cycle (T6 à T10) jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962, où nous avons en particulier le regard de cette dernière génération qui, marquée par les évènements, ne sait quoi faire avec son bagage de 130 ans de culture pied-noir. Le point de vue de l'auteur est bien sûr celui du français, aussi je serai intéressé de lire une BD au point de vue algérien, avec une prise de recul relativement égale. En tout cas, il faut mettre en avant le ton parfaitement nuancé de Jacques Ferrandez, qui met en exil tout jugement hâtif sur ces évènements. En vérité, il n'y a pas de héros ni de personnage plus dominant qu'un autre. C'est à se demander quel personnage traduit la pensée de l'auteur. On dirait qu'il a éclaté son esprit à tous ses personnages, qu'ils soient français ou algériens. La temporalité de cette saga est importante et, je trouve, super intelligente. L'auteur prend son temps de développer les arguments de chaque camp pendant 5 tomes, tout en faisant monter la tension... jusqu'à ce que la Guerre éclate au tome 6. Après, même si l'auteur nous permet quand même de garder une prise de recul grâce aux scènes de débat entre les personnages, nous comprenons en fait qu'il n'y a plus rien de bon : les pieds-noirs se sentent seuls et chacun ne voit pas l'Algérie française du même œil, tandis que les "musulmans" (ainsi nommés à l'époque) sont divisés sur la stratégie à établir pour répondre à 130 ans de cohabitation forcée. Particulièrement, le tome 6 est une bombe, une incompréhensible évidence, une horrible destinée. Cette BD est très ludique. Le poids du pour et du contre est constant. Il n'y a pas de bons ni de méchants, juste des scénarios complètement réalistes. Et c'est là le second grand intérêt de cette BD : la fiction apporte une dimension supplémentaire à l'Histoire, elle l'a fait parler autrement. Ici, pas une fois l'on se dit que c'est du rabâchage, parce-que c'est hyper prenant et surtout : on comprend mieux. Du moins, je comprends pourquoi nous pouvons entendre que l'Algérie française, "c'est compliqué". Oui en effet, c'est compliqué. Et il faut des BD comme celles-ci pour rendre compte que la complexité n'empêche pas l'explication. Et là, tout devient limpide. Je n'ai qu'une seule limite à donner sur cette série, et encore. Ferrandez a peut-être un peu trop forcé sur les histoires d'amour? Hormis pour le tome "Fils du Sud" (où ce ne sont que des amourettes), on a droit à une romance par tome dans le premier cycle. Peut-être que la forme aurait pu être travaillé autrement, cela aurait évité une légère redondance. Mais puisque chaque histoire d'amour donne de la matière aux problématiques de l'époque et à l'intrigue de cette fiction, il ne faut pas y voir un frein pour la lecture. Enfin, cette histoire est une grande réussite parce-que l'auteur y met toutes ses connaissances et beaucoup de lui-même. Si on reprend l'évolution des travaux de Jacques Ferrandez, je comprends mieux la raison pour laquelle il s'intéresse autant à adapter les romans d'Albert Camus : ça transpire sur chaque peau, ça se lit sur chaque planche, ça s'entend dans les dialogues. Au-delà de la prise de "non-position", Ferrandez apporte une touche familiale absolument époustouflante. C'est là où les avant-propos de chaque tome viennent introduire si bien chaque récit. Une fiction emplie de réalisme pour aborder l'Algérie française avec tact et intelligence. C'est une BD complètement accessible, à posséder pour ceux qui apprécient les BD historiques, pour lutter contre l'ignorance et développer son esprit critique.
3.5 Une bonne saga se passant en Algérie au temps de la colonisation. Cela va de la conquête de l'Algérie par la France jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie. On suit des personnages à travers les époques et j'ai bien aimé quoiqu'au début je trouvais la narration parfois un peu décousue. J'ai plus accroché au second cycle qui porte sur la guerre d'Algérie et je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être parce qu'on fait moins de grands sauts dans le temps comme dans le premier cycle ou peut-être que j'ai fini par m'habituer au style de l'auteur. Ce que j'ai surtout apprécié est que l'auteur montre différents points de vues et qu'il montre les horreurs découlant de la colonisation sans tomber dans un ton de moralisateur chiant. Bref, une bonne lecture si on veut découvrir l'histoire de l'Algérie de la période 1830-1960.
Jacques Ferrandez retrace l'histoire de la présence française en Algérie peu après la conquête du pays en 1830 jusqu'à la décolonisation. Il décrit avec une conviction sincère et parfois touchante les premières années de la colonisation sans l'exotisme de pacotille qu'on trouve dans certaines Bd, rapporte ce qu'il a vu et connu, et tient comme un journal de bord sur les soubresauts de ce pays où il est né. Les 5 premiers tomes sont axés sur une saga familiale, depuis le jeune peintre Joseph Constant qui débarque à Alger en 1836 ; j'aime bien cet album qui sert d'introduction, il est très évocateur d'une certaine époque coloniale telle qu'on l'imaginait au XIXème siècle. Joseph fait partager au lecteur son amour des couleurs, de l'exotisme fascinant de l'Orient, du mystère qui nimbe la culture arabe ; la mise en page est originale avec de nombreuses aquarelles et esquisses qui enrichissent la narration. Dès le tome 6, Ferrandez évoque la guerre d'Algérie qui va rester comme une épine dans le pied de la France des années 50, sans rien occulter de ses aspects les plus sombres. Là encore, on suit le parcours des enfants de Joseph car la série adopte une continuité ; Ferrandez restitue de façon très documentée l'évolution de l'état d'esprit des colons français et l'état d'esprit des militaires pendant cette guerre, de même qu'il dépeint Européens et Arabes avec le même soin, sans caricaturer ou privilégier les uns ou les autres, chacun a sa part d'ombre et son côté contestable. A l'aide de son dessin très vivant, aux belles couleurs, et qui sait mettre en valeur les paysages ensoleillés, Ferrandez appuie son propos de façon réaliste et humaniste, en prenant bien garde de ne pas alourdir le récit et lasser le lecteur en assénant du didactisme historique à outrance ; c'est pourquoi il insiste sur les personnages attachants qui se débattent au sein de cette Algérie agitée. Je n'avais jamais lu que distraitement quelques chapitres dans le mensuel A Suivre entre 1986 et 87, l'Algérie n'étant pas un lieu qui m'attire et le sujet ne me passionnant pas, mais depuis peu je me suis décidé à lire la saga entière, et je l'ai trouvée très instructive, il est clair que pour moi, ça passe mieux en mode BD que par le biais d'un bouquin ou même d'un doc télé. La tâche était ardue de raconter une telle histoire, Ferrandez l'a fait en marchant sur les traces du romancier Jules Roy et en retrouvant ses propres racines. Du beau travail !
Un grande saga, vraiment une lecture à conseiller, pourquoi pas au Collège en cours d'histoire. Le parallèle de cette saga familiale merveilleuse avec l'Histoire nous plonge par touche dans cette colonisation, des premiers aventuriers "romantiques" à la guerre qui ne dit pas son nom. On sent que l'auteur nous donne une part de sa vie et de son pays, il nous transmet de nombreuses émotions à travers son œuvre. Là où Azrayen (magnifique) restait au niveau du conflit, Ferrandez fait une ode à des racines douloureuses. Graphiquement, c'est très bien réalisé. Les paysages sont de toutes beauté, les casbah, villages, artères "occidentales" sentent la mélancolie. Les insertions, façon carnets de voyages, d'aquarelles, coupures de presse, croquis, sont une réelle trouvaille ici pour renforcer la qualité de l'ensemble. Côté scénario, c'est magnifique, le premier cycle passe du début du 19e au milieu du XXe en présentant la prise de possession du territoire par la France, l'installation des familles, d'abord douloureuse. Le second cycle est plus resserré, s'attachant à la période du conflit franco-algérien et à l'indépendance. Il montre bien que cette cohabitation s'est toujours faite sur des non dits et des incompréhensions. L'auteur parvient avec merveille à dépeindre un pays où la fracture a toujours existé, de l'impérialisme colonial où "l'arabe" est valeur insignifiante, aux exactions finales d'un camps à l'autre. On apprend plein de choses, c'est didactique et sans manichéisme. Vraiment un bon moment de lecture.
Ferrandez ne nous matraque pas avec la "Grande Histoire". Elle est là, en toile de fond, mais le récit s'attache d'abord aux personnages, pleins d'épaisseurs, à leurs rêves, leurs doutes, leurs amours et ce qu'ils perçoivent d'une Histoire qui souvent les dépasse. Quelques personnages un peu caricaturaux parfois, dans les seconds rôles, mais c'est vite pardonné, Ferrandez n'opposant jamais les "gentils" aux "méchants" et refusant les analyses simplistes. Côté dessin, une vraie atmosphère, portée par une documentation qu'on sent en béton. J'ai envie d'aller en Algérie depuis que j'ai lu cette série. Je comprends enfin les ressorts profonds de ce qui s'est passé là-bas...
"Carnets d’Orient" raconte l’histoire algérienne de sa conquête en 1836 à son indépendance, à la fin des années 50. Les cinq volumes du premier cycle nous plongent dans une grande saga familiale sur la colonisation, où romances, amours secrètes et intrigues se multiplient. Le second cycle commence en 1954, à la veille de l'insurrection. C'est un formidable hommage à l'Algérie. J'aime bien lorsqu'on raconte l'Histoire sans préjugés avec un grand souci de précision mais sans tomber dans l'académisme style pionniers du nouveau monde... C'est mieux qu'à l'Ecole où on nous a caché bien des choses... On y voit par exemple les vaincus de certaines guerres, 1870, la Commune, l’Indochine, vivre leurs combats d’Algérie sous l’emprise de ce qu’ils viennent de traverser. Ces dessins sont emplis de chaleur et de poésie à la fois. C'est véritablement beau ! Ce récit conduit de toute évidence à une lecture réfléchie loin de tout manichéisme. Une belle oeuvre sinon l'une des meilleures sagas historiques.
Très bon. La série -dans un premier temps- retrace "l'épopée algérienne" ; de la colonisation par les Français -en 1830- jusqu'à son indépendance. La série débute dans "Corto" n° 8 de Mai 1986. Elle se décompose en cycles ; le premier occupant les 5 premiers tomes. Le second cycle, lui, depuis 2002, est axé sur la guerre d'Algérie. Une belle série qui mêle BD, aquarelles et esquisses. Ferrandez met en scène des personnages attachants et crédibles. Et même s'il raconte la "grande" histoire, il s'attache aussi -en parallèle- à décrire les petits faits de la vie de tous les jours des femmes et des hommes. C'est en suivant Marianne et Sauveur que j'ai aussi accompagné l'auteur parti à la recherche de ses origines. Série à double lecture. Elle mêle adroitement des "histoires de l'Histoire" à un homme -l'auteur- à la recherche de ses racines. De lui-même ?...
Une excellente découverte, vraiment un coup de cœur. La présentation est celle d’un carnet de voyage (croquis et aquarelles, écriture à la plume) entremêlé à un récit d’aventure au format plus traditionnel. L’ensemble est très bien réalisé, et permet d’alterner des dessins agréables et des parties à l’aquarelle superbes, des descriptions de voix-off qui permettent au lecteur de vraiment rentrer dans le récit et des passages d’actions plus rapides. Le récit, un peu ennuyeux au début, tombe vite dans la magie des milles et une nuit, et même si le rythme reste lent, j’ai été à la fois passionnée par l’aventure du héros et intéressée par cette période de l’histoire de la France et de l’Algérie. Remarque : J’ai découvert au moment de poster cet avis qu’il s’agit en fait d’une série. Si la suite est de la même qualité, tant mieux :) Sinon, le premier tome se lit réellement comme un one-shot, et vaut le coup par lui-même.
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