JLA - Justice et liberté
Ensemble, Superman, Batman, Green Lantern, Flash, le Martian Manhunter, Wonder Woman, Aquaman et Atom se sont regroupés sous la bannière de la Ligue de Justice, l'ultime rempart contre le mal. Mais aujourd'hui, une menace d'ampleur planétaire se dresse devant leurs talents conjugués, et même leurs fabuleux pouvoirs semblent impuissants devant l'épidémie qui se répand et qui menace d'anéantir toute vie sur la planète.
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Ensemble, ils ont vaincu Starro le Conquérant, ils ont repoussé Darkseid, ils ont protégé l'humanité durant "la crise en terres multiples". Ensemble, Superman, Batman, Green Lantern, Flash, le Martian Manhunter, Wonder Woman, Aquaman et Atom se sont regroupés sous la bannière de la Ligue de Justice, l'ultime rempart contre le mal. Mais aujourd'hui, une menace d'ampleur planétaire se dresse devant leurs talents conjugués, et même leurs fabuleux pouvoirs semblent impuissants devant l'épidémie qui se répand et qui menace d'anéantir toute vie sur la planète. Ces héros, qui avaitent déjà affronté des super-vilains, des savants fous, des chefs de fuerre venus d'un futur belliqueux ou des armées d'invasion extraterrestres, seront-ils vaincus par un simple virus ?
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Date de parution | Avril 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
2.5 Plus je lis l'oeuvre d'Alex Ross, plus je me rends compte qu'une bonne partie de son travail est un hommage aux super-héros qui ont bercé son enfance. C'est ainsi qu'on retrouve dans cette histoire les vieux super-héros classiques de DC Comics comme Hal Jordan qui si je ne me trompe pas était mort dans la continuité DC à l'époque. Le dessin de Ross est bon comme toujours et le scénario est moyen. Les auteurs utilisent des thèmes que j'avais déjà vus dans d'autres bandes dessinées de super-héros comme par exemple ce qui arrive lorsque les super-héros s'impliquent dans les problèmes quotidiens des humains. Il y a quelques bonnes scènes et ça se laisse lire si on aime le dessin de Ross, mais globalement j'ai trouvé que ce n'était pas mémorable. À lire pour les fans hardcore du dessinateur (le genre qui lit ces bandes dessinées uniquement pour admirer le dessin).
Alex Ross au dessin, comme pour l'autre série presque homonyme JLA : Justice, cela promet des planches impressionnantes pour représenter ces nombreux super-héros très célèbres de l'univers DC. C'est sur ce postulat que j'ai acheté cette BD, attendant assez peu du scénario, je l'avoue. Et il n'y a pas à dire, les planches sont belles (pour qui n'est pas réfractaire au photo-réalisme grandiloquent en BD). Cela fait plaisir de voir ces si grands super-héros mis ainsi en images. Outre le dessin, un point qui m'a plu dans cette BD, c'est son introduction. Les auteurs consacrent 2 pages par héros pour présenter chacun des membres de la Justice League of America, expliquant leurs génèses et leur caractère de héros. Cela m'a permis de découvrir les origines de super-héros que je connaissais très mal tels Hawkman, Aquaman et autres Atom. A titre informatif, j'apprécie cela, d'autant que ces présentations introductives sont belles et concises. Ensuite s'entame véritablement le récit, l'aventure elle-même. Celle-ci part sur deux thèmes liés : - comment des super-héros aux muscles invincibles vont-ils combattre une menace présentée sous la forme d'un virus qui se reproduit à toute vitesse, - et comment réagira le monde face à la double menace de ce virus et de l'implication géopolitique intrusive de ces super-héros dans le monde des humains. En gros, utilisant une intrigue un peu artificielle d'un méchant virus inconnu, les auteurs réfléchissent surtout sur le droit des Super-héros à s'impliquer dans la société humaine, leur droit à l'ingérence sur un territoire étranger et leur droit à faire régner l'ordre public par la force. La reflexion reste cependant superficielle puisqu'il suffit au final que les gentils super-héros expliquent qu'ils font ça pour aider les gens pour que la planète entière se calme et les remercie. Au final, le scénario n'est donc pas vraiment le point fort de cette BD. Mais cette histoire suffit à rendre une sorte d'hommage aux membres de la JLA en mettant surtout en avant le dessin un peu grandiloquent mais excellent d'Alex Ross. A réserver aux amateurs du dessin d'Alex Ross, des super-héros DC et à ceux désireux d'avoir une histoire assez pratique pour servir d'introduction à la Justice League of America.
La Justice League of America (JLA), créée par DC Comics il y a une quarantaine d’années, revient. Le concept est simple : rassembler les héros de cet éditeur et leur faire vivre des aventures encore plus "palpitantes". Dans Justice et liberté, c’est un dangereux virus extraterrestre éminemment contagieux qu’ils vont devoir combattre, en utilisant leurs talents en équipe. Mais en privilégiant la rapidité à la communication, ils nuisent gravement à leur image et auront donc également à affronter un adversaire aussi redoutable qu’impalpable, l’opinion publique. Illustrateur et dessinateur émérite au style photoréaliste impressionnant, dynamique et vivant, Alex Ross ne déroge pas ici à ses habitudes et ne décevra pas ses fans. Le découpage est plus insolite, qui s’éloigne parfois de la bande dessinée pour se rapprocher de l’illustration, la narration étant alors assurée par la voix off du Martian’s Manhunter. Cela donne une impression de concision et de densité qui peut surprendre. Surprenantes également, les implications de cet album. Que la météorite dont est issu le virus soit tombée en Afrique rappelle fortement Alerte !, soit. Que prétextant le besoin de rapidité, les super-héros prennent sur eux d’agir en accord avec le Pentagone mais en ignorant totalement les gouvernements africains, passe encore. Mais que Wonder Woman ose dire "Quand des innocents meurent, nous avons tous les droits", que la ligue affirme vouloir agir pour le bien du monde sans en référer du tout au dit monde, cela sonne très désagréablement au vu de l’actualité de ces derniers mois au Moyen-Orient. La JLA, reflet d’une Amérique impérialiste gendarme du monde ? Alex Ross n’est pourtant pas familier de ce genre de propagande déguisée, lui qui a réalisé Uncle Sam où il dénonce justement l’histoire sanglante des Etats-Unis, ainsi que Kingdom come, où il traite du problème de l’intégration des super-héros dans la société, de façon réfléchie et convaincante. Reste donc à se poser la question de l’ironie. JLA : Justice et liberté est-il à ranger aux côtés de Starship troopers ? Sous un apparent premier degré exaltant et sous un second dérangeant, s’en cache-t-il un troisième, dénonciateur ? A vous de vous faire votre opinion.
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