L'Assassin qui parle aux oiseaux

Note: 3.08/5
(3.08/5 pour 12 avis)

Aujourd'hui est un grand jour : on libère le Roitelet ! Après douze années de détention, Blaise Van Huppen quitte la prison. Où peut-il aller ?


Aire Libre Servais Wallonie

Aujourd'hui est un grand jour : on libère le Roitelet ! Après douze années de détention, Blaise Van Huppen quitte la prison. Où peut-il aller ? S'envoler vers d'autres cieux, ou retrouver la maison familiale, près du village qui l'a condamné ? C'est là qu'il a vécu, c'est cet endroit qui abrite ses souvenirs, ses attaches, sa tradition. Ce sont ces arbres qui lui offraient les plus beauxpoints d'observation. Lui et sa maman aimeaient tant les oiseaux ! C'est cette nature qui lui donnait sa force. C'est elle qui lui permettait d'apaiser les blessures causées par la mesquinerie des villageois. Car il n'est pas facile d'être un gamin sans père, avec une mère muette de naissance, un Flamand installé en Wallonie. C'est cependant sans haine que le Roitelet décide de revenir dans la maison familiale. Mais dans le village, la surprise de le savoir libéré, laisse vite la place à la colère, à la peur et à la volonté de vengeance Texte : Dupuis

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Avril 2005
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série L'Assassin qui parle aux oiseaux © Dupuis 2005
Les notes
Note: 3.08/5
(3.08/5 pour 12 avis)
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10/04/2005 | ArzaK
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Un scénario trop convenu comme c'est malheureusement souvent le cas avec Servais. En gros, un ancien prisonnier revient dans son village et personne ne veut le voir et le traite avec mépris. En plus, le pauvre type est innocent et il n'y a que pour ami des oiseaux. Et puis un jour la fille de la femme qu'il aimait devient son ami ! Quelle situation imprévisble ! Bref, c'est assez cliché et l'identité du ou des coupables sont faciles à deviner. Ça se laisse toutefois lire. Toutefois, je trouve que la fin vient tout gâcher. L'intrigue ne semble pas vraiment résolue et la scène finale est trop surréaliste pour sembler appartenir au récit.

07/09/2011 (modifier)
Par fred0873
Note: 3/5

Le début est assez prometteur. Un homme sort de prison et revient dans son village. Village dans lequel il a commis un crime. Jusque là le postulat était intéressant mais l'histoire va tomber dans un scénario conventionnel et donc pas original. Le fait que cet homme s'adonne à 100% à ses oiseaux m'a un peu agacé. Ceci dit, c'est un diptyque qui ne m'a pas pour autant déplu. Le dessin lui est excellent. Les personnages ainsi que les paysages sont très bien rendus. Je ne conseillerais pas l'achat mais plutôt une location en bibliothèque et une lecture l'été en week-end à la campagne.

22/02/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Servais, c’est l’esprit de village avec ses bons et ses mauvais côtés. C’est également un magnifique illustrateur. Hyper classique, extrêmement précis dès qu’il s’agit de dessiner la place d’un village, un clocher, un arbre ou un oiseau, Servais est également un scénariste qui ne brille pas par son originalité. Ses histoires sont trop souvent convenues et manquent d’une réelle personnalité. Heureusement, le dessin compense souvent ce défaut. Dans « L’assassin qui parle aux oiseaux », nous avons droit au retour au village d’un marginal. Sorti de prison après avoir été condamné pour un meurtre qu’il n’a pas commis, Blaise s’installe dans une cabane au milieu des bois. Les habitants du village, excités par certains, n’apprécient pas le retour de ce « criminel » à proximité de leurs habitations. C’est bien construit, c’est classique, …c’est convenu. Une œuvre moyenne pour un artiste que j’apprécie avant tout pour son dessin et sa source d’inspiration : la Gaume. Si vous aimez le trait de Servais, n’hésitez pas. Si vous recherchez une histoire originale, passez votre chemin.

18/02/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Moi j'aime bien les histoires de Servais. Des fois il y a de la fesse, mais le plus souvent la nature tient le haut du pavé. Là nous avons une sorte de drame intime, à l'échelle du village, avec une note poétique qui donne son titre au diptyque. Le drame intime c'est celui de cet homme qui passe une partie de sa vie en prison, injustement, et qui revient dans son village où la suspicion le dispute à la bêtise. Ce que j'ai aimé c'est le côté non manichéen de l'histoire. Les villageois ne sont pas tout hostiles au Roitelet, et il va renouer une relation particulière avec une petite fille, mais pas n'importe laquelle... Encore une fois, c'est très plaisant à lire, l'histoire se tient bien, j'ai juste un peu de mal parfois avec les visages, pas toujours maîtrisés graphiquement, comme dans "La Banlieue" de Tito.

18/09/2008 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Un jeune homme sort de prison et revient sur les lieux de son crime présumé. L'homme a été accusé à tort mais la populace a la dent dure, surtout ceux qui ont intérêt à ce que les faits d'hier ne refassent pas surface. De retour en Gaume (un magnifique petit coin de la Belgique), ce personnage vit en marge de la société, largement enfoncé dans ses bois, consacrant l'essentiel de son temps aux volatiles qui peuplent son quotidien. Une histoire douce-amère où Servais et sa Gaume sont inséparables depuis plus d'une vingtaine d'années. Une fois encore, le dessinateur est resté fidèle à sa région et m'a offert une réelle bouffée d'air frais avec la réalisation de ce très beau récit imaginaire. Un moment de pur délassement qui permet, une fois de plus, à Servais de montrer toute l'étendue de son talent graphique ainsi que sa passion pour sa région et ses forêts. Une histoire à lire, lors d'une promenade dans un bois ensoleillé, assis sur une vieille souche... Ma cote : 3,5/5

28/01/2007 (modifier)
Par pigou
Note: 3/5

Tome 1 : 3,5/5 Blaise est un passionné des oiseaux, et c'est cette passion qui lui a permis de passer outre son enfance quelque peu malheureuse. Et c'est cette même passion qui va devoir le sauver de la méchanceté des villageois, maintenant qu'il est sorti de prison. Cette histoire est assez romantique et mélancolique. La difficulté de réinsertion des détenus est assez bien traitée tout comme l'intolérance face à ceux qui sont différents. En effet, Blaise est différent car il est rêveur, mystérieux et Flamand. Le scénario est assez solide et le cours de l'histoire est, somme toute, apaisant (on se laisse embarquer par la flânerie de Blaise). Servais a ici un très bon coup de crayon. La réalisation des nombreux oiseaux est parfaite (le bougre s'est bien documenté). Suite et fin, d’une histoire qui fleure bon la nature, au prochain tome. Tome 2 : 3/5 Suite et fin de l'histoire du Roitelet, cet assassin, récemment sorti de prison, amoureux des oiseaux et qui s'est réfugié dans la forêt jouxtant son village d'enfance. Au village, tout le monde espère faire fuir cet habitant un peu encombrant sauf Camille, une gamine elle aussi passionnée par les volatiles. Va alors naître une histoire d'amitié entre celle-ci et le Roitelet. Et en pensant qu'un homme qui parle aux oiseaux ne peut pas être un assassin, Camille ne va pas forcément avoir tort... L'histoire est toujours plaisante à suivre grâce au développement de l'amitié naissante entre le Roitelet et la gamine. Mais les événements sont un peu trop prévisibles à mon goût. De plus, la fin nous laisse un petit sentiment d'inachevé, et le dossier de 16 pages qui conclue l'album ne m'a absolument pas intéressé. A noter tout de même les sublimes dessins de Servais (ce qui va faire remonter ma note). Les amoureux de la nature et des oiseaux sont servis grâce à cette série.

23/08/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 3/5

L’assassin qui parle aux oiseaux raconte une histoire classique d’ancien meurtre non élucidé et de vieilles jalousies qui remontent à la surface longtemps après. Le récit n’a rien d’original et on peut deviner le nœud de l’intrigue dès la moitié du premier tome, intrigue qui n’est même exploitée jusqu’à son dénouement. Servais a vraiment besoin d’un scénariste ! Ca aurait pu n’être qu’une mauvaise BD de plus. Mais la BD acquiert une autre dimension à partir du tome 2 grâce à l’importance que prennent les oiseaux dans l’histoire, pas seulement comme figurants, mais comme éléments essentiels puisque les métaphores ornithologiques fleurissent pour caractériser les différents protagonistes (enfant de coucou, roitelet, pie, oiseau de mauvais augure, etc.). L’idée n’est pas poussée très loin (même le clin d’œil à Hitchcock ne mène nulle part), mais sauve néanmoins la BD du naufrage. Cela permet aussi à Servais de se faire (et de nous faire) plaisir en nous montrant la beauté des Ardennes à travers ses oiseaux – pas seulement en dessins, mais aussi grâce à la musique d’un monde caché qui peuple la forêt. Bref, un Servais sympathique (malgré l'histoire médiocre), meilleur que la moyenne de ses dernières BDs.

11/01/2006 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

C'est pas mal ce premier tome, et surtout ça donne envie de lire la suite. Je pensais à un one shot et en fait il y aura une suite, qui en plus répondra à beaucoup de questions, d'où une petite frustration à la fin de la lecture. Il faut bien reconnaître que rien n'est extraordinaire dans ce scénario : nouveaux arrivants un peu particuliers, discrets en tout cas, débarquent dans un petit village, et l'intégration ne se passe pas très bien comme on peut s'y attendre. Des dessins vraiment très beaux, mieux que ce que j'ai pu voir dans d'autres bd de Servais. Très belles couleurs, et une histoire "humaniste" qui ne dénote pas dans cette collection Aire Libre.

09/06/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Quand on ouvre une bd de Servais, on est toujours assez sûr de ce qu’on va y trouver. Son statut particulier d’auteur de bande dessinée « régionale » à succès n'est plus à prouver. On retrouve donc dans cet album, sans grand étonnement, tout ce qui fait son style : un dessin d’inspiration photographique (ce que j’ai toujours trouvé trop marqué chez lui), une certaine justesse dans l’évocation des sentiments humains, une bonne dose d’angélisme aussi en ce qui concerne le personnage principal : l’innocent déclaré assassin qui parle aux oiseaux qui sont ses seuls amis... c’est une peu cliché... et trop beau pour être réaliste. Enfin, l’inspiration de l’auteur se veut surtout poétique, en témoignage la tournure fantastique que prend la présence des oiseaux à la fin de ce premier tome, à la manière des oiseaux d’Hitchcock, que cite justement Servais au travers de la bouche d’un des personnages. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Vivement la suite...

10/04/2005 (modifier)