Galaxy Express 999 (Ginga Tetsudo 999)
Le long du chemin de fer de l'espace, le voyage de Maetel, une femme belle et énigmatique, et de Tetsurô, un jeune orphelin qui espère obtenir un corps robotisé.
Autour du rail Génération Albator Guerres interstellaires Shogakukan Shonen Space Opera
Qui n'a pas rêvé d'être immortel? Le jeune Tetsurô Hoshino découvre que c'est possible en devenant un cyborg. Une mystérieuse jeune femme du nom de Maetel lui permet d'embarquer à bord du Galaxy express et d'atteindre la planète Andromède ou il pourra obtenir un corps robotisé. C'est le début d'un long voyage pour Maetel et Tetsurô...
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Date de parution | Septembre 2004 |
Statut histoire | Série terminée (1er cycle de 14 tomes, série inachevée au Japon) 21 tomes parus |
Les avis
J'ai un avis mitigé sur ce manga mais globalement je n'en conseille pas l'achat. Ce que je n'ai pas aimé en lui, c'est un tout. Une ambiance déjà, une atmosphère de SF plus ou moins onirique empli de trop de facilités mais aussi d'une dramaturgie romantique que je trouve gnan-gnan en plus d'être souvent morbide. C'est un univers auquel je n'arrive vraiment pas à adhérer, un univers où l'auteur plie la "réalité" selon ses caprices pour raconter les contes noirs qui l'intéressent mais qui ne me touchent pas. Puis il y a la trame du récit en lui-même, divisé en chapitres plus ou moins courts qui sont autant d'étapes ou de péripéties sur la route du Galaxy Express qui m'ont semblé trop souvent répétitives. Je ne compte plus le nombre de fois où, arrivant à la nouvelle étape, je me suis dit "mais pourquoi sort-il encore du train, cet idiot ? il sait qu'il va y avoir un danger mortel ou un piège et qu'il va risquer de ne plus pouvoir remonter à bord : quel intérêt ?". Alors bien sûr, tout l'intérêt, aux yeux de l'auteur en tout cas, estlà puisque chaque étape apprend au jeune héros un peu plus de choses sur l'humanité, la liberté, l'honneur, le sens de la vie ou autres, mais à chaque fois je n'ai pu m'empêcher de ne pas trouver ça crédible du tout. Et puis enfin il y a la façon de raconter tout ça, le style spécifique de Leiji Matsumoto qui représente tous ses personnages féminins de la même manière, qui laisse sans arrêt de grosses plages de mystères artificiellement entretenu, qui fait apparaitre de l'ombre des dangers dont on ne verra souvent que l'arme, la silhouette ou les mains menaçantes comme si les héros n'étaient que deux dans l'univers, entourés d'un monde de robots, d'ombres, de danger et de drame. Et on en revient là encore au romantisme gnan-gnan dont je parlais plus haut. Mais à côté de cela, il y a quand même toute l'originalité et la personnalité du style de Matsumoto. Même si je n'aime pas l'atmosphère de ses récits et de celui-ci en particulier, je ne peux m'empêcher de ressentir leur différence avec la masse des shonen et l'étrange poésie tragique qui s'en dégage. Qui plus est, l'auteur a su créer un univers où s'entrecroisent ses oeuvres. Galaxy Express 999 se compose en effet d'un premier cycle complet en 14 tomes, cycle dont le final ne m'a pas convaincu mais a le mérite de faire la lumière sur certains mystères qui trainaient depuis le premier tome, sans pour autant expliquer certaines incohérences ou facilités. Or, après ce premier cycle et la suite des aventures de Maetel et Tetsuro, on découvre qu'ils évoluent dans le même univers qu'Albator et Emeraldas qui combattront même à leurs côtés. De même, Maetel se révèle originaire d'une planète Rahmetal qui n'est pas sans rappeler celle homonyme du film Princesse Millenium, du même auteur. Bref, on sent un univers relativement bien construit malgré quelques libertés dans l'ensemble. Et puis finalement, malgré mes reproches du début, tout cela se laisse quand même lire. Mais je n'irais pas pour autant vous conseiller d'acheter ni les 14 tomes du premier cycle ni la suite qui restera d'ailleurs inachevée.
Ce manga fait par le créateur d’Albator est un peu mieux que ce dernier, mais possède aussi des défauts. L'histoire ? En gros, un petit garçon, Tetsuro Hoshino, veut avoir un corps robotisé qu'il peut obtenir gratuitement sur une planète éloignée de la Terre. Pour il y aller, il va dans un train spatial accompagné d'une mystérieuse femme nommé Maetal. Chaque planète qui se trouve sur leur route est une escale et il s'y passe évidemment toujours quelque chose. Les différentes histoires ne sont pas mauvaises au départ, mais je trouve que les fins sont bâclées la plupart du temps. Les deux personnages principaux sont sur une planète, il se passe un truc et ils le règlent souvent facilement. De plus, ça devient vraiment lassant à la longue de les voir se promener de planète en planète.
Galaxy Express 999 est un space opéra plutôt connu de Leiji Matsumoto (Albator), une série animée en a été tirée et elle a été diffusée en France. Au niveau de l'univers c'est très proche d'Albator : Des planètes inquiétantes, des vaisseaux spatiaux très années 70 et une ambiance très western (le Leijiverse!) Pour ce qui est de l'histoire, elle est découpée en chapitres qui correspondent à des escales du Galaxy express sur des planètes diverses et variées bien souvent hostiles. A ce sujet, Matsumoto s'en sort plutôt bien, car même si la redondance se fait parfois sentir, il est assez imaginatif pour créer des personnages et des situations originales. Les personnages principaux sont relativement intéressants, le duo Maetel/Tetsurô fonctionne plutôt bien. Dans cette quête ponctuée de phases d'action, de moments contemplatifs et de leçons de morales, Maetel la femme au passé mystérieux qui connaît toutes les choses de la vie, guide le candide Tetsurô vers son rêve impossible. Le dessin, ce n'est clairement pas le point fort de Matsumoto, son style est naïf et les dessins sont sommaires. Et ce, même si on le compare a d'autres auteurs de sa génération : par exemple il n'a ni le talent dynamique, ni le sens du découpage d'un Tezuka. Galaxy Express 999 reste un bon vieux classique du manga de science fiction, on peut donc pardonner le coup de vieux qui touche l'ensemble de l'oeuvre. Une série qui s'adresse à un public plutôt adolescent, qui ne manque pas de qualités, mais qui au final n'est pas indispensable.
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