Casino
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Les turpitudes d'un bordel de Paris à la Belle Epoque.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Auteurs italiens Fumetti Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Maisons closes et prostitution Paris
Les turpitudes d'un bordel de Paris à la Belle Epoque. Dans cette maison close, les filles prennent leur travail avec passion et font la fierté de la patronne. Quelque soit le défi à relever, elles sont toujours présentes et prêtes à se soutenir mutuellement.
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Date de parution | Janvier 1991 |
Statut histoire | Histoires courtes (3 par tome) 5 tomes parus |
Les avis
Tome 1 : Leone Frollo a dessiné cette série de 1985 à 1987. Il relate l'histoire d'un bordel parisien, en s'inspirant du célèbre "one two two" . Dans un style très élégant, Frollo relate, le plus souvent sous une forme humoristique, et à travers de courtes histoires, les exploits des pensionnaires de Madame Georgette, tenancière du bordel. Un dessin épuré, sans décor, qui permet d'admirer les courbes de ces dames.... Outre ces pensionnaires, Frollo nous offre une belle galerie de portraits de la bourgeoisie du début du 20ième siècle, fréquentant les maisons closes. Même si certaines cases sont très explicites, je n'arrive pas à classer cette bande dessinée dans la catégorie "pornographique". Malgré ses 330 pages et à raisons de deux vignettes par page, ce petit pavé se lit un peu trop vite. C'est plaisant, élégant sans aucune trivialité, ni vulgarité, bref classieux . Tome 2 : Leone Frollo continue dans ce deuxième volume à nous faire découvrir la vie d'un bordel parisien. L'ambiance début du 20ème siècle est fort bien retracée. Même si les scènes sont plus explicites dans le présent volume, le dessin est toujours aussi soigné. Leone Frollo nous offre les penchants et perversités des clients du "One Two Two",à travers des petites histoires dont certaines parfois "limites" (lisez celle consacrée à Monsieur Glandu, vous comprendrez), d'autres assez drôles ("meules d'or"), voire dérangeantes (Huguette et son anarchiste). Une bande dessinée évidement à ne pas mettre entre toutes les mains et réservée à un public averti. Les éditions Delcourt, avec leur collection Erotix, ont le mérite de ressusciter des petits bijoux oubliés voire censurés. Tome 3 : Enfin, le troisième volume de "Casino" vient de paraitre. Avec 3 histoires se déroulant toujours au désormais célèbre "One Two two", Leone Frollo nous livre là tout son talent de dessinateur, et de scénariste. Les détails des personnages et des décors sont certes moins travaillés que pour son autre chef d'oeuvre Mona Street , mais le ton enjoueur, drôle et amusé font de cette série un incontournable du genre. Le premier récit " Enfer et plaisir" relève à la fois du théâtre de boulevard et de l’érotisme. La deuxième histoire intitulée "Une espionne entre les jambes" s'ancre dans le patriotisme du début du XXème siècle et la troisième histoire "pour l'amour d'une putain" s'inspire , un peu, de Nana (un aristocrate s'éprend d'une pensionnaire du "one two two"), un thème également repris dernièrement dans la très belle série de canal + "Maison close". Un divertissement fort bien réalisé et encore une réussite des éditions "Delcourt" dans sa collection "Erotix" Tome 4 : Toujours aussi agréable, cette série signée Leone Frollo, que je classe parmi les plus grands dessinateurs en matière d'érotisme. Dans ce quatrième opus, nous poursuivons les aventures des pensionnaires du One Two Two, bordel parisien où se déroulent de drôles d'aventures. Avec humour, mais aussi ironie, Frollo nous présente une histoire qui, à l'époque de sa parution , avait subi les foudres de la censure : "le coeur d'une mère", histoire d'inceste entre une mère et son grand dadais de fils. L'aventure suivante,"une chatte pour le roi" oscille entre le cirque et le bordel. Enfin, "cri d'amour" revient sur un ton plus grave sur les dangers que peuvent rencontrer ces prostituées, même de luxe. Trois histoires, trois approches différentes d'un monde que Frollo nous fait revivre avec talent. Un dessin impeccable, des femmes fort bien mises en valeur. Bref, une bande dessinée de qualité, encore une fois Tome 5 Au fil des albums, on finit par suivre les aventures des pensionnaires du désormais célèbre " One Two Two ", comme celle d’une famille. Et cette fois-ci, c’est la mère-maquerelle, la tenancière du bordel, Mme Georgette, qui occupe le principal rôle dans ce cinquième volume. Avec son esprit de "sacrifice", elle rend un immense service à cette nouvelle cendrillon, étrangement dénommée Cosette, qu’elle accueille sous son toit et qui se révèlera une recrue hors paire dans l’histoire intitulée "la belle envoutée". Par contre, elle devient la principale protagoniste de " Mme Georgette tombe amoureuse " où intrigue sentimentale et jeu d’argent font mauvais ménage….je vous laisse le soin de découvrir la suite. Enfin, avec "la millième passe ", Frollo nous offre une histoire plus classique,certes, mais assez drôle d’un client habituel (Monsieur Clivet) voulant épouser une des pensionnaires du One Two Two. Frollo nous offre, comme à l’habitude, un dessin simple, dépouillé, mais très explicite, servi par un scénario original et , il faut le reconnaitre, souvent drôle
Leone Frollo est probablement la plus grande pointure en matière de BD érotique diffusée en petits formats, il est à l'origine de 2 séries parmi les plus importantes des pockets italiens édités par Edifumetto, qui prennent le Moyen Age pour décor : en 1971 "Lucifera" qu'il abandonne ensuite pour "Biancaneve", et dans lesquelles il fera connaître son style graphique. On lui doit aussi "Yra", "Contes Féerotiques", "Shatane", Mona Street qui seront toutes traduites en France par l'éditeur spécialisé dans les pockets érotiques, Elvifrance. Dans "Casino" qu'il dessine en 1985, sur des textes de Rubino Ventura, il y est question de la vie quotidienne d'un bordel parisien à la fin du 19ème, tenu par Mme Georgette (casino signifie bordel en italien). Frollo y dessine des filles aux rondeurs délicieuses grâce à son trait plus soigné et plus affiné que dans ses autres productions. Les ébats sexuels, spécialités, fantaisies et exigences des clients y sont décrits sans tabou, mais ça n'est pas pour autant pornographique. Un grand classique du maître italien, que Delcourt a eu la bonne idée de ressortir des placards.
Pour commencer, le dessin de Frollo est plutôt bon. Il a une touche un peu ancienne qui colle parfaitement avec l'ambiance années 20 de cette série et ses dessins d'hommes et de femmes sont tout à fait réussis. Bref, visuellement, même si ce n'est pas le niveau de Manara, c'est une BD tout à fait acceptable voire bonne. Quant à l'histoire, elle a l'avantage d'être crédible. Pas de femmes soumises, pas de situations rocambolesques : ce bordel ressemble à une belle maison-close, réaliste et sans rien de glauque. Les femmes y sont prêtes à toutes les aventures sexuelles mais jamais sous la soumission, en gardant le sourire. Bref, rien de sordide et que de l'agréable. Et malgré ou grâce à cela, certaines scènes sont nettement émoustillantes tant il est plus excitant de voir des femmes se donner sincèrement à la chose plutôt que des potiches ou des femmes violées comme dans d'autres BDs de cul. Une BD pornographique de qualité.
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