L'Institution Marie-Madeleine

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Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Une institution pour jeunes filles qui se dévergondent bien vite.


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les petits éditeurs indépendants

L'Institution Marie-Madeleine est une école catholique pour jeunes filles tenue par des nonnes. Mais les jeunes filles entre elles ont des moeurs très libérées et quand elles sortent de l'Institution, elles se pressent de partager ces moeurs avec leur entourage. .

Scénario
Dessin
Editeur
CAP
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1989
Statut histoire Une histoire par tome 3 tomes parus

Couverture de la série L'Institution Marie-Madeleine © CAP 1989
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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13/04/2005 | Ro
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Par zébu
Note: 3/5

Après la lecture des trois albums de la série. L'histoire d'adolescentes qui intègrent un couvent de jeunes filles tenu par des bonnes soeurs ; elles pensent avoir affaire à une intitution plutôt stricte mais vont vite s'appercevoir que la plupart des pensionnaires possèdent des moeurs très libertines... Dans cette série Mancini n'y va pas par quatre chemins pour arriver à ses fins, celles de montrer des corps dénudés principalement de demoiselles lors d'actes sexuels des plus débridés. Ainsi dans chaque album on suit les aventures d'un nouveau personnage féminin qui va vivre des expériences toujours plus osées ; et tout y passe, masturbation ou attouchements divers, orgies lesbiennes ou avec divers hommes, chantage ou esclavage sexuel, double pénétration, et même un viol. On notera aussi quelques scènes de bondage ou de flagellation qui correspondent aux punitions qu'infligent les soeurs aux filles un peu trop "rebelles". Niveau dessins, Mancini possède un talent incontesté pour représenter des corps dénudés jusque dans les moindres détails et dans toutes les positions possibles et imaginables. Cependant, on ne peut pas dire que l'ensemble soit très émoustillant ; la faute à un scénario beaucoup trop simpliste se résumant sans arrêt à des nymphos qui couchent avec tout ce qui leur passe sous la main. C'est un peu trop facile à mon goût et je regrette que l'on ne prenne pas le temps de "faire monter la mayonnaise". Peut être que l'absence de colorisation y joue aussi un petit rôle. Bref, une BD de cul pas loupée mais avec un scénario beaucoup trop simpliste et classique. note 2.5/5

22/08/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Comme je l'ai dit dans mon avis sur Les Confidences de Nado, le dessin de Mancini est toujours précis et soigné ; ici, en dépit d'un catalogue de clichés et de situations vues dans plusieurs Bd et films érotiques soft, style âge d'or du cinéma X français, Mancini ose des scènes très hard qui alternent avec les châtiments corporels infligés aux jeunes filles par les soeurs de cette institution religieuse. Le style de Mancini est à son apogée : une maîtrise parfaite de l'anatomie humaine (spécialement de bien jolies filles), peu de tabous, un souci du décorum de ces institutions strictes pour jeunes filles, et un noir et blanc superbe qui est une sorte de compromis esthétique entre la Ligne Claire et l'encrage épais des pulps américains. Moi, je préférais de loin cet érotisme là qui a fait les beaux jours des magazines SexBulles et Bédé Adult dans les années 90, que l'érotisme sulfureux, trouble et dérangeant de Varenne ou encore que l'érotisme ultra raffiné de Crepax, parce qu'ici, il y avait vraiment de quoi se mettre sous la dent si je puis dire, un produit brut, sans ambiguïté, tout en étant soigné, bref du porno chic bien dessiné.

16/08/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Le scénario de cette BD de cul est totalement basique, du déjà-vu complet : une institution religieuse pour jeunes filles dans laquelle les filles ne manquent pas une occasion pour s'adonner aux plaisirs lesbiens ou plus si affinités. C'est le schéma classique de l'histoire érotique : une nouvelle arrivante découvre bien vite que les autres pensionnaires sont totalement dévergondées et entre dans leurs jeux sexuels, elles baisent ensemble, se font baiser par le gardien moche mais bien membré, se font baiser par les profs, et quand elles sortent de cette Institution (à partir du tome 2), elles continuent leurs expériences sexuelles à droite à gauche. Ce scénario est tellement classique que je n'y trouve plus rien d'émoustillant. Les scènes sont pas mal foutues, assez réalistes, et les dialogues ne sont pas ridicules, mais bon... Déjà-vu... Par contre, le dessin est excellent. A tous points de vue, décor, personnages, corps mâles et femelles : tout est vraiment bien foutu et joli à regarder. C'est ce qui sauve cette série à mes yeux, mais elle n'en reste pas moins dispensable.

13/04/2005 (modifier)