Star Wars - Boba Fett

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Les aventures du plus célèbre des chasseurs de prime de la Galaxie, quelques années après la trilogie centrale. Cette histoire a été rééditée en tome 7 de la série Star Wars - Le Côté Obscur (chez Delcourt).


Auteurs britanniques Dark Horse Comics Des méchants super ! Les petits éditeurs indépendants Star Wars

Vous pensiez qu'il était mort, digéré par l'immonde Sarlacc? Eh bien, non. Dix ans après la chute de l'Empire, Boba Fett continue à accomplir ses sombres besognes dans les coins les plus paumés et sordides de la Galaxie. Dans ces deux tomes, Boba est amené à mener plusieurs missions pour des Hutts, ces grosses limaces géantes qui font office de mafiosi dans l'univers de Star Wars. Fidèle à sa légende, il utilise sa ruse et sa maîtrise parfaite d'une impressionnante panoplie d'armes en tout genre pour venir à bout des ennemis les plus dangereux et des situations les plus improbables.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1997
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Star Wars - Boba Fett © Dark Horse France 1997
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

25/04/2005 | Gevaudan
Modifier


L'avatar du posteur Tomdelapampa

Cette série sur Boba a été intégrée dans la collection « côté obscur » chez Delcourt. On a ici un format plus classe et appréciable, pour ceux qui aiment le dessin (et les couleurs) proposé, malheureusement ce n’est absolument pas mon cas. Impossible d’apprécier ma lecture et l’histoire ne relève pas le niveau. Boba Fett reste un personnage iconique de l’univers mais ce n’est pas grâce à cette œuvre ni à sa récente version télévisuelle.

18/02/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je n’ai pas été sympa la première fois avec cette série, surtout sur la partie coloration qui ruinait l’ensemble et que j’avais trouvé « dégueulasse » selon mes mots. Suis-je devenu maso, ou est-ce qu’entre-temps à force de lectures ayant divers styles graphiques mon regard s’est-il aiguiser, avec un œil mieux observateur ou moins pinailleur ? Je n’ai pas envie de passer pour un vantard, surtout que sur l’aspect technique je suis un noob complet pour être honnête. Dans le doute je dirais que je ne sais pas. Toujours est-il que désormais j’apprécie pleinement les graphismes de Cam Kennedy que je considère comme une vraie pointure. J’ai toujours porté en estime le trait de l’artiste écossais. Je pensais globalement du mal de son dessin mais son trait m’a néanmoins marqué, il m’a même carrément obsédé et c’est sans doute pour cela que je reviens dessus aujourd’hui. Il est quelque part entre Cromwell (Anita Bomba) et Frank Miller, un bijoux de minutie et d’intelligence. Son trait est hyper fin, ce qui lui permet de caser plein de petits détails qui apportent de facto une vraie richesse visuelle. Ses personnages similaires à ceux de Miller sur Sin City par exemple ont cette forme anguleuse qui fait typiquement comics, et d’un autre côté il a recours à un découpage qui n’est pas « éclaté » comme dans nombre de comics, mais fait de grandes cases dont il en ressort un aspect très contemplatif avec souvent pas plus de trois ou quatre cases par pages. J’aime la couleur. Entre une édition noir et blanc ou une coloriée pour le même prix, je me dirige naturellement vers celle en couleur. Aujourd’hui comme autrefois c’est une facette qui est trop souvent négligée mais qui pourtant est un outil servant la narration. La grande majorité des bd ont une coloration disons classique tendant vers le réalisme mais sans chercher à viser plus loin que le plaisir esthétique. La palette d’aquarelle chez Kennedy, que ce soit sur Boba Fett ou Star Wars - L'Empire des Ténèbres ne ressemble à nulle autre, elle possède son propre langage et vient marquer l’ambiance et la tonalité du récit de façon plus frappante que la narration elle-même. On pourrait s’amuser à regarder la bd, sans lire les bulles, et néanmoins parvenir à comprendre ce qui se raconte grâce aux couleurs très évocatrices. Dans l’industrie américaine du comics où le travail de la coloration est une étape souvent déconsidérée, voir un artiste maîtriser aussi bien sa palette et faisant en sorte que cela ait un impact sur l’histoire, je trouve ça formidable. Le mec possède un style visuel bien à lui et ça c’est une chose suffisamment rare pour être soulignée. Oui, le champ chromatique est plus froid qu’une porte de prison, sans réelle nuance, je comprends qu’il puisse ne pas plaire mais c’est en cela qu’il est adéquat au final. Car de quoi parlons-nous ici : de Boba Fett. « The » booty hunter, un personnage monté en tête d’épingle par les admirateurs de la saga alors qu’il meurt comme une crotte et qu’il a trois lignes de dialogues dans le film L’Empire Contre-Attaque. C’est ce qui l’a rendu intriguant : fine gâchette, armé de la tête aux pieds, énigmatique, calculateur, d’une intelligence froide et sans pitié. Un personnage idéal pour un récit sombre et réaliste. Alors pour parler précisément des quatre histoires composant ces deux tomes, oui c’est vrai, elles cassent pas trois pattes à un porg. Des truanderies, des règlements de compte entre mafioso, un contrat qui tourne à l’embrouille, ce n’est pas méga épique comme devrait l’être un Star Wars. Cependant je n’ai pas trouvé cela si mal, surtout qu’elles pourraient très bien être considérées comme canon ces histoires malgré le rachat de la licence par Disney qui a établi l’univers étendu comme nul et non avenu. Boba Fett aurait survécu à la digestion du Sarlacc, nous sommes 10 ans plus tard et sa vie n’interfère pas avec les événements racontés dans la nouvelle trilogie. La première penche vers le genre du western avec un décor inspiré des déserts d’Amérique tout en y ajoutant des débris d’épaves évoquant la guerre entre la rébellion et l’empire. Une histoire très banale de chasse à l’homme où Kennedy a été sans doute le moins inspiré. La deuxième est déjà plus fouillée graphiquement bien qu’on puisse déplorer l’apparition d’un clone du méchant de la première nouvelle qui n’apporte aucune fraîcheur. Cette fois-ci pas de chasse à la prime mais des négociations « musclées » pas très crédibles qui s’écoulent à un rythme trop précipité. Deux histoires en un tome pas très excitant mais le froid cynisme de Boba Fett est plutôt drôle à lire. La troisième histoire est le prolongement de la précédente donc rien de transcendant mais au final toutes permettent de dresser la psychologie impitoyable du personnage. Le livre-objet est plutôt cool en plus je trouve : on ne voit plus ces grands formats inédits de comics avec couverture cartonnée souple. Les illustrations de couverture de Mathieu Lauffray sont splendides en plus. On cumule le meilleur de la french touch et du génie britannique dans un « syncrétisme » graphique rare. Je suis nostalgique de l’époque Dark Horse France qui avait le cran de proposer des histoires de Star Wars aux graphismes sortant de la norme. Aujourd’hui c’est trop formaté, même pour une licence aussi codifiée que celle-ci.

21/02/2014 (MAJ le 23/01/2018) (modifier)
Par Gevaudan
Note: 3/5

J'ai toujours adoré le personnage de Boba Fett depuis que je connais Star Wars. Implacable, mortellement dangereux, il était pour moi l'archétype même du type 'cool' (un peu comme Clint Eastwood dans les westerns de Leone). Malheureusement, ces deux tomes ne sont pas vraiment à la hauteur du personnage. Le dessin est certes dynamique mais assez grossier et peu original, et desservi par une colorisation vraiment pourrie. Les histoires manquent un peu de grandeur. Elles reposent sur des petites intrigues d'enlèvement, de règlements de compte et autres combines illégales amusantes mais très éloignées de l'aspect épique et grandiose qui font le charme de Star Wars. A réserver aux fans ultimes.

25/04/2005 (modifier)