Jeremie dans les îles
Jeremie est un jeune mousaillon qui, suite à un naufrage, se retrouve confronté à l'aventure, emplie de sauvages indigènes, de pirates et de fille du gouverneur espagnol.
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Pif Gadget Vieux gréements
Entre 1968 et 1973 paraissent dans Pif-Gadget 8 épisodes de "Jérémie dans les îles", des récits de Paul Gillon qui n’atteindront cependant pas les faveurs du public. Ces épisodes ont la particularité de ne comporter aucune bulle, les dialogues et les onomatopées sont retranscrits à coté des cases. Après avoir échoué sur une île qu’il croit déserte Jérémie se fait capturer par les indiens qui occupent l’île et qui pratiquent le sacrifice humain. Après de longues poursuites et une farouche résistance Jérémie réussit à s’enfuir, à la faveur de la nuit Capturé par un groupe de pirates dirigé par Geoffroy le Landais, Jérémie se retrouve au service de la capricieuse Dona Aurelia, un jeune otage entré dans les bonnes grâces du capitaine. Suite à une attaque du bateau par des Espagnols, Jérémie et Dona Aurelia s’enfuient sur le bateau ennemi... Mais ce dernier coule sous les assauts des pirates...
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Date de parution | Janvier 1973 |
Statut histoire | Histoires courtes (2 histoires à suivre par album) 4 tomes parus |
Les avis
Lu jeune adolescent (début 90), les 3ers albums étaient dans la bibliothèque familiale. Les péripéties m’ont marqué (j’ai encore bien en tête l’histoire avec la mégère et la mijaurée) mais je n’éprouve aucune nostalgie, les personnages étant assez tête à claques. Déjà à l’époque le style faisait vieillot et lourd, lu par boulimie, alors aujourd’hui vous pouvez passer votre chemin.
Je n'ai pas lu d'albums , mais je me souviens très bien de cette série lorsque je lisais ses chapitres en noir et blanc dans Pif-Gadget, je l'ai toujours connue sous le titre de "Jérémie", c'est ainsi qu'elle est répertoriée dans Pif. Les aventures maritimes de ce jeune garçon au temps de la flibuste, ne me passionnaient pas plus que ça, en fait je ne les aimais guère. Pourtant, les personnages étranges rencontrés par Jérémie et la vision assez inhabituelle de cet univers auraient pu séduire, mais il y avait l'absence de bulles, un côté un peu contemplatif, et surtout la gamine prétentieuse qui côtoyait le jeune héros, et qui était vraiment exaspérante...autant d'éléments qui me rebutaient ; à cette époque, j'avais dans les 10-12 ans, j'aimais plutôt les récits très aventureux et plus remuants comme Rahan, Teddy Ted ou Loup Noir dans mon Pif-Gadget. Maintenant, il faudrait peut-être que je relise cette série que je n'ai pas relue depuis ce temps ; elle était justement à l'opposée de ces séries très populaires comme Rahan ou Docteur Justice d'un abord plus facile pour le jeune public, d'où son insuccès. Elle connut en effet une courte existence avec 9 récits complets parus entre 1968 et 1973, Gillon l'abandonnant pour mieux se consacrer à ses autres séries.
Une série qui date de plus de quarante ans, avec des dialogues chatiés, des cases dépouvues de bulles, ce qui est une vraie originalité. Autre originalité, les histoires ne comprennent qu'une vingtaine de pages, et étaint destinées avant tout à être publiée dans le journal PIF. Cette série au charme surrané, fait penser à Corentin de Cuvelier ou Steve Séverin de FOLLET; l'histoire d'un jeune enfant qui parcours le monde et vit moult aventures bien malgré lui. La série se déroule au temps ou la marine espagnole régnait sur les mers et donc sur le monde. Les aventures de Jérémie se déroule dans le monde des pirates autour d'iles comme de Saint Domingue c'est à dire les possessions esopagnoles à l'époque de leur domination au 15e siècle. Rescapé d'un nauvrage il se retrouve bien malgré lui contraint d'évoluer dans le monde des soudards et des pirates. Manifestement cette série n'a pas trouvé son public et s'est trouéév interrompue lors que Jérémie devait de nouveau prendre la mer pour délivrer un jeune femme capturée alors qu'elle venait d'apporter son aide à Jérémie et ses accolytes. "jérémie des iles" ravira ceux qui aiment à relire de vieiile série, et qui admirent la qualité du dessin de Paul GILLON.
Jérémie, un excellent souvenir de Bd d’enfance. Le magazine Pif avait imposé d’excellentes bandes dessinées, pas nécessairement pour enfants (Corto, Ragnar, Robin des bois, les Aristocrates (qui s’en souvient ?),…) Jérémie, reste, malgré le personnage, une Bd assez adulte et un chef-d'œuvre méconnu, l’un des plus grands de Gillon, la grâce du dessin, la finesse du trait, le dépouillement des vignettes, un dessin allant à l’essentiel que ne perturbe même pas l’absence des bulles, comme si Gillon voulait nous laisser apprécier pleinement les petits tableaux élégants qu’il peaufinait. Il est dommage que la série ait été colorisée… si vulgairement.
Eh bien je suis certainement la plus âgée ici mais je dois dire que j'ai relu cette série, pourtant dédiée aux enfants, avec grand plaisir il y a quelques petites années. J'avais découvert Jérémie dans Pif, je devais avoir dix ans. Plus que Docteur Justice, Teddy Ted ou Rahan, il était mon héros favori, et pourtant ses aventures étaient loin d'être les préférées du lectorat de notre mythique hebdomadaire aujourd'hui définitivement disparu. Ce personnage et son histoire m'ont beaucoup marquée. Je n'ai jamais oublié Jérémie. Au point que j'ai choisi ce prénom pour mon fils, bien longtemps après ! Alors pour moi, tout est cohérent, le style, le rythme un peu lent, les intrigues, la personnalité des différents protagonistes qui sont bien campés dans leur caractère, le dessin etc. Ca fonctionne, c'est le principal, avec ses défauts et ses qualités, bref c'est sensible et ça vit. Les deux premiers albums sont les meilleurs à mon goût. Ce n'est pas une analyse, c'est un coup de coeur et des souvenirs qui ont marqué une vie que je donne.
Jérémie fait ses premiers pas dans "Vaillant le journal de Pif" n°1202 du 26 Mai 1968. Il termine sa courte carrière bédéesque dans "Pif Gadget" n° 207 du 15 Février 1973. Et c'est bien dommage ! Je l'aime bien, moi, Jérémie. C'est l'histoire d'un jeune garçon qui va se trouver confronté aux éléments naturels, à la mer, la terre, faire la rencontre d'êtres étranges. Dans cette saga maritime, l'auteur nous fait partager ses visions personnelles des grands espaces et d'un certain monde de la flibuste. C'est vrai que son dessin peut sembler "archaïque" ; mais Gillon est un très grand rigoriste. Les formes qu'ils dessine sont pures, les images fortes. Son trait réaliste est exemplaire, et pour ainsi dire unique. Si vous avez aimé Corentin, de Cuvelier ou "Pom et Teddy" de Craenhals ; alors "Jérémie" est fait pour vous. La série ne connaîtra pas le succès. Un peu trop sage ?... Un peu trop "à l'ancienne". Gillon va alors l'abandonner et se consacrer à sa saga : Les Naufragés du temps. Petite info : la série originelle s'intitule "Jérémie" ET NON PAS "Jérémie dans les îles". Vraisemblablement -encore- une nouvelle "entorse à l'insu de notre plein gré" dans l'édition. Les couleurs des couvertures ont été changées. Pour faire croire à "quelque chose de nouveau" ?... Je me pose parfois la question de savoir si l'on n'essaie pas trop de prendre les lecteurs pour des gugusses. J'ai dit et je maintiens. L'auteur : Paul GILLON, dessinateur-scénariste, est né à Paris le 11 Mai 1926. Toujours en activité ! Une production énorme, dont la plus connue est "Les Naufragés du temps. Un jour, peut-être, si une "fenêtre" à part est ouverte sur ce site, vous ferai-je sa biographie.
Sans m'être renseigné sur cette série, j'ai aussitôt reconnu en la lisant le style des BDs "sérieuses" qu'on pouvait trouver dans les Pif-Gadget d'antan. Aux côtés de Rahan, Doc Justice, etc..., cette BD de Gillon ne ferait pas tâche tant par le style graphique que par le scénario. Le style de Gillon fait assez vieillot. Réaliste et un peu désuet, je ne peux pas dire que je l'apprécie vraiment, mais il colle bien à cette histoire un peu naïve de pirates et de jeune garçon aventureux. Car oui, le scénario fait vraiment naïf. Ca ressemble à de la "BD à papa", où l'aventure et l'exotisme priment sur le réalisme et la rigueur historique. Ca commence avec notre jeune héros, Jérémie, qui se retrouve Robinson sur une île infestée d'Incas sauvages décidés à le sacrifier en haut de leur pyramide. Après une fuite pleine de ruse et d'astuces, Jérémie se retrouve à bord d'un bateau pirate avec lesquels il vivra quelques aventures avant de fuir avec la jolie mais capricieuse Doña Aurelia Sanchez Espinoza. Vraiment rien de bien nouveau dans ces histoires de 20 pages qui se suivent, à raison de 2 par albums. On retrouve tous les poncifs et la naïveté des vieilles histoires d'aventures, de pirates et de Caraïbes. La narration est également très désuète puisqu'il n'y a pas là de bulles de textes mais uniquement une narration présente à chaque case, alourdissant un peu le récit, lui donnant un côté encore plus naïf et surtout toujours désuet. Ce serait presque un hommage aux BDs d'antan si seulement Gillon avait su aller au delà de ce qui se faisait déjà antan et faire un peu mieux ou un peu plus neuf. Hormis cet aspect très vieillot, le récit se laisse lire mais sans apporter de nouveauté au genre. Si on n'a rien d'autre à lire, ça passe, quoi.
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