Venus H.
On ne sait rien d'elle, si ce n'est qu'elle se prénomme Anja. Peu d'hommes résistent à son envoûtante beauté qu'elle monnaie au prix fort et avec la garantie d'une absolue discrétion. Même les plus austères et les plus intègres. C'est précisément l'un d'eux qu'un sombre complot lui commande de faire succomber.
Jean Dufaux Maisons closes et prostitution Paris
On ne sait rien d'elle, si ce n'est qu'elle se prénomme Anja. Peu d'hommes résistent à son envoûtante beauté qu'elle monnaie au prix fort et avec la garantie d'une absolue discrétion. Même les plus austères et les plus intègres. C'est précisément l'un d'eux qu'un sombre complot lui commande de faire succomber.
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Date de parution | Mai 2005 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Pas de chance je suis tombé sur Wanda. Mais je laisserai Anja et Miaki tranquilles tellement cette série m'a ennuyé. Une ambiance "Pornochic" mais sans le porno (ni le chic d'ailleurs). Look slave glacé comme les dessins, les ambiances et les couleurs. Un érotisme pour préadolescents. Un scénario indigne du talent de Dufaux. Du pur commercial sans beaucoup d'intérêt à mes yeux.
Le dessin de Renaud, ainsi que la colorisation d’ailleurs, sont bons, voire beaux, mais pas forcément de ceux qui m’attirent le plus. Surtout, les personnages aux traits quelque peu figés, le côté un peu désuet, « vieillot » de l’ensemble (le rendu fait très années 1980 je trouve) accentuent le manque de dynamisme, de surprise, de rythme des scénarios concoctés par Dufaux. Les 3 histoires – qui se lisent indépendamment l’une de l’autre – se déroulent dans le milieu de la prostitution « haut de gamme », à chaque fois une « fille » étant chargé de compromettre un personnage dans les milieux politiques, puis du cinéma, enfin des affaires. On le voit, le décor planté, fric, pouvoir, escort girls, est des plus classiques. Le déroulé trop linéaire, manquant de surprise, est accentué par les commentaires en off des demoiselles, au ton quelque peu détaché, désabusé. Si les deux premières histoires se laissent lire, la conclusion de la deuxième m’a paru hautement improbable. Quant au tome 3, c’est toute l’histoire qui manque de crédibilité. Bref, un « cadre » relativement classique – qui ne joue d’ailleurs même pas franchement sur le registre érotique qui pourrait le sous-tendre (avec le métier des héroïnes), au sein duquel personnages et intrigues se meuvent sans relief, sans punch ni rebondissements dynamisant la lecture. Une série à emprunter éventuellement, mais j’en suis sorti déçu. Note réelle 2,5/5.
Trois femmes, trois destins, trois histoires différentes. Un seul point commun les relie entres-elles, ces belles demoiselles pratiquent l’activité de call-girl dirigée par l’énigmatique « Madame » Cette fois, les auteurs de Jessica Blandy ont décidé de nous plonger dans les parties fines du monde parisien de la politique (tome 1), du cinéma (tome 2) et de la maffia (tome 3), pourquoi pas… Sauf que pour ma part, la lecture s’est avérée ennuyeuse, sans passion et ça s’oublie vite. Pourtant, Dufaux a toujours ce style très particulier de conteur qui me plaît, on reconnaît bien sa façon d’écrire, ses diverses métaphores, la sensualité, le mystère…mais malheureusement ici, la sauce n’a pas prit, ça sent un peu trop le réchauffé… Le tout est assez hermétique, froid et les diverses intrigues pas très bien élaborées avec trop de raccourcis (surtout le tome 3) et d’invraisemblance, confusion (tome 2). Bref, série très moyenne mais à lire pour les curieux.
Quel plaisir de retrouver les auteurs de Jessica Blandy pour cette mini-série. Pour l'occasion, Renaud a enfin franchi le pas de la couleur directe. Si sur le premier tome le dessin en ressort un peu froid et figé, dès le second album on sent que la maîtrise du dessinateur reprend le dessus. L'artiste avec ses magnifiques couleurs nous plonge magistralement dans cet univers érotique que Jean Dufaux lui a concocté sur mesure. Un érotisme classe et intelligent, certes parfois gratuit, mais qui permet à Renaud de donner toute la mesure de son talent dans ce domaine. Dufaux va d'ailleurs plus loin qu'une simple BD sulfureuse puisque les trois albums de cette série sont avant tout des thrillers, exercice dans lequel le scénariste excelle.
Oui, cette BD est réellement de glace à l'image d'un dessin aux tons grisâtres. Entre érotisme très soft et thriller sur fond politique, cette BD n'arrive pas à trouver son souffle. La fin de ce récit est navrante et j'avoue ne pas avoir compris les motivations d'Anja dans cet acte désespéré. Pour laver son honneur et ses fautes passées? La dernière page de ce roman photo est tout fait risible. On atteint des sommets dans le comble. Je reconnais cependant une certaine fluidité dans le scénario de l'excellent Dufaux. Vénus H. se voulait entrer dans le monde de la prostitution de luxe et apporter un regard sans complaisance. Je préfère cent fois Djinn. C'est dit.
Projet intriguant -pour le lecteur que je suis- que celui du tandem Dufaux-Renaud : à savoir bâtir une série autour de portraits d'héroïnes gravitant dans la sphère du réseau Vénus H. Vénus H. ?... une équipe de prostituées de luxe. L'amour et la mort sont autant à l'honneur que dans "Jessyca Blandy", la série culte des deux auteurs. Le luxe en plus. Dufaux est ici en grande forme : excellents dialogues, scénario tordu et vicieux. Au dessin Renaud, lui, s'éclate pour la première fois en couleurs directes. J'apprécie. Tout cela m'a donné le plaisir de lire, de regarder, un album conceptuel et classe. Une bonne découverte. Mais bon : le thème me paraît quand même un peu "usé" pour en faire un "grand" album.
Avis pour le tome 1 "Anja" : S’il est vrai que le scénario de ce premier tome « Anja » n’est pas franchement emballant, j’avoue tout de même avoir passé un agréable moment de lecture. J’ai été en fait « envoûté » par la mise en couleurs de Renaud particulièrement lors des passages érotiques avec la prédominante d’orange ou de rouge qui dessert très bien ces séquences. En dehors de ces scènes, l’utilisation de couleurs pastel contribue à rendre la lecture de cette bédé agréable. Le dessin en couleur directe m’est donc apparu très correct et adapté à ce récit. Le choix des lieux parisiens est finalement très bien choisi au vu du milieu luxueux dans lequel évolue le personnage principal. En fait, le gros reproche de cette bédé est dans son absence de surprise, de rebondissements. A partir du milieu du livre, le lecteur saura le dénouement et le pourquoi de cette histoire. Je regrette aussi que le scénariste n’ait pas su laisser tomber par moment la voix off ; celle-ci dévoile à mon avis trop ce qui va se passer par la suite. Finalement, « Anja » est un album joliment dessiné mais mal desservi par un scénario qui pourrait ennuyer des lecteurs.
Les auteurs de Jessica Blandy reviennent ici avec une histoire somme toute simple et dans l'air du temps : celle d'une call-girl que l'on jette dans les bras d'un juge intègre (ces nouveaux héros de la république) pour... vous le découvrirez plus tard mais cela n'est pas difficile à deviner. Par rapport à leur série "Jessica Blandy", tout respire le luxe : palace avec vue sur l'arc de Triomphe, galerie d'art, décors, même les putes... Le côté intello n'est pas oublié : du passage Jouffroy Verdeau (rempli de bouquinistes) aux références à Paul Morand et André Breton , notre héroïne est loin d'être la blonde écervelée de service. Fidèle à ses habitudes, Renaud n'a pu s'empêcher de dessiner des scènes d'un érotisme certes soft, mais qui trouvent leur place dans le scénario. J'ai d'ailleurs trouvé le trait très réussi dans cet album, peut être en raison des couleurs. Mais il y a un petit quelque chose qui fait que je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire : sans doute la froideur des personnages et un scénario convenu. Sans tomber dans l'histoire à l'eau de rose −comme le signale le quatrième de couverture− cette série −qui retracera la vie d'un membre de l'agence de call-girl− se laisse lire. Agréable mais sans plus.
L'album devrait plaire aux amateurs de Jessica Blandy. On retrouve le dessin de Renaud, bien sûr, mais aussi cette ambiance un peu glacée mêlant affaires criminelles et érotisme soft. Mais comme j'aime de toute façon pas spécialement ce que fait Dufaux et encore moins Jessica Blandy, je suis passé à côté de cet album… C'est froid, le Paris présenté est complètement aseptisé, les allures des personnages, leur dégaine… Visuellement, on dirait du "Nous deux", les gars avec un brushing et le foulard dans le cou, ça ne me fait pas trop rêver… L'histoire de la call-girl qui tombe amoureuse, c'est un gros cliché à peine digéré, on ne croit pas à cette histoire d'amour… Le personnage est trop froid, trop aseptisé. Je n'ai pas l'impression que le fond de l'album vole plus haut qu'un "Hollywood night". Et puis l'intrigue politique qui sert d'arrière-plan n'est pas captivante du tout. Le fan de Dufaux y trouvera peut-être son compte, mais je pense qu'il devra admettre qu'on n'est pas devant une oeuvre importante de l'auteur… Seul avantage : chaque tome de cette série racontera une histoire complète. Dufaux ne tirera donc pas en longueur chaque intrigue comme il en a l'habitude (j'ai parfois la sensation qu'il raconte en 7 tomes ce qui pourrait tenir en 3 ou 4)…
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