Travis Karmatronics
Le cyberpunk, c'est du cyber avec Joey Ramones dedans !
Carmen + Travis Cyberespace : Mondes Virtuels Label Série B Spin-off
Pacman a une passion, les tamagoshis. Il est très fier de ses chouchous du Cyber-Jurassique, notamment de ses 3 allosaures. Ils lui réclament une attention constante et coûtent une petite fortune. Tout se grippe quand deux petites frappes de hackers tentent de les lui extorquer. Bien décidé à recouvrer ses reptiles, Pacman va rentrer dans un jeu dangereux ou les combats virtuels mettent parallèlement sa propre vie en danger.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Mai 2005 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Tiens je ne m’attendais pas à une moyenne si haute pour cette série abandonnée. J’apprécie les 2 séries mères (Travis et Carmen) mais les séries dérivées ne m’ont jamais convaincu. Karmatronics ne déroge pas à cette règle. Pourtant le personnage de Pacman possède suffisamment de charisme pour porter sa propre série spin off. Malheureusement l'histoire m’a ennuyé, je n’ai pas retrouvé l’intelligence des scenar de Duval, il faut dire que les thématiques ne m’ont pas intéressé (monde virtuel, tamagoshi …), je les ai même trouvé assez ridicule. Bref un traitement assez pauvre à mes yeux, mais le pire vient de la partie graphique, je trouve ça vraiment peu ragoûtant. No comment sur la couleur (informatique et tape à l’œil mais ça sert la thématique du monde virtuel), c’est le trait que je conspue, je n’ai vraiment pas adhéré, le rendu me paraît trop versatile. Fred Blanchard a du talent mais ici je ne l’ai pas retrouvé. Les auteurs se font sans doute plaisir avec cette série mais m’ont laissé à quai.
N’ayant pas aimé l’intrigue (sans intérêt et qui n’apporte rien à la série) et surtout le graphisme, je n’ai pas réussi à terminer cette BD… Pourtant fan de Travis et du personnage de Pacman, je m’avoue très déçu… encore une exploitation sans âme d’une grosse licence. Pour ajouter un dernier point négatif, cette série restera non terminée donc vraiment, passez votre chemin…
Cette Bd qui peut faire figure d'ovni visuelle n'est pas une vraie réussite, mais pas un échec total pour autant. Une BD nerveuse et ficelée avec style. Je m'attendais à mieux s'agissant d'un personnage secondaire de la série mère mais interressant. Je crois que je n'ai pas trop apprécié la différence de traitement graphique ainsi que le ton un peu léger employé qui tranche de trop avec la série-mère. L'originalité étant présente notamment dans le scénario, on peut conseiller la lecture, voir l'achat. Pour ma part, j'ai profité de l'offre BD offerte avec le tome 8 de Travis. Il est dommage que l’expérience n’ait durée que le temps d’un seul tome. Cela aurait pu être intéressant ! Note Dessin: 3/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3/5
Comme l'aviseur précédent, j'ai découvert "Travis Karmatronics" avec le tome huit de la série. J'avais été un peu refroidi par Carmen+Travis - les Récits, que je n'avais vraiment pas aimé, mais pour le coup je me trompais lourdement. J'adore le ton de cette série. Le monde virtuel est un modèle de créativité. En plus, Pacman, comme on pourrait s'en douter, est un de mes personnages de bd favori. Et là, dans la toile, on le sent, comment dire... libre. Bon, le problème, c'est que j'apprends par ailleurs qu'il n'y aura certainement pas de suite. Ca laisse tout de même un petit goût d'inachevé... Vraiment dommage.
J’ai profité du pack (Travis 8 / Travis Karamtronics) proposé par Delcourt pour découvrir ce tome que je n’avais pas acheté car il me semblait loin de l’esprit de la série d’origine. Ici, c’est le personnage de Pacman qui est mis en avant avec une des péripéties qu’il a pu rencontrer sur le réseau « Internet » tel que Duval l’a imaginé dans une cinquantaine d’années. A la lecture, on est un peu dérouté tant le ton employé est différent de celui de Travis. Nous sommes beaucoup plus dans l’humour et dans la légèreté. L’intrigue quant à elle est plutôt bonne mais j’ai toujours du mal avec l’évolution de personnages dans des mondes virtuels. Le scénariste en profite pour laisser libre cours à son imagination, ce qu’il fait bien, mais ça ne m’attire pas. Le dessin est également très loin de celui de Quet, et est également plus dans l’humour et la légèreté. Il est simple, voire même simpliste, mais du coup il se marie très bien avec le ton donné au scénario. Cette histoire ne m’a pas vraiment convaincu, même si on en apprend davantage sur le personnage de Pacman, je ne trouve pas que ce tome apporte quelque chose à la série d’origine.
Bon, autant le dire tout de suite, c’est space comme bd. Nous partageons une des nombreuses aventures de Pacman sur le fameux réseau qu’on a juste pu entrevoir dans le premier cycle de Travis. Pour celui qui s’y connaît un tout petit peu en informatique c’est marrant, on parle de virus, de données, de fichiers compressés ; le concept est assez original pour que l’on s’y attarde. Le dessin quant à lui n’est pas franchement exceptionnel et on regrette un peu Christophe Quet. Mais bon ça fait plaisir d’en apprendre plus sur le passé de notre rasta irradié. Je la conseille donc au fan de la série mère et vu que cet album est offert pour l’achat du tome 8 de Travis (pour cause d’abandon de la série), ne faites pas les fines bouches.
"Travis Karmatronics" est une série dérivée de Travis où l’on retrouve le personnage de Pacman… Duval y raconte les aventures du hacker éleveur de tamagoshis dinosaures. A première vue, ça fait plutôt peur et ça paraît très futile comme sujet. Et ben NON, on se laisse prendre par l’histoire qui s’avère en faite très distrayante et j’aime bien la façon avec laquelle elle s’imbrique avec celle de la série mère. Le dessin est de Blanchard, on pourrait croire que c’est un un collectif, en voyant la façon dont il change de style d’une planche à l’autre. Je sais que c’est pour servir l’histoire, mais il y a certains passages où je n’accroche pas du tout. Les couleurs de Fabrys n'ont rien de transcendantes mais ça passe, et de toute manière ça va de pair avec ce que je viens de dire sur le dessin.
Fred Duval a quand même raison d'essayer d'étendre et d'utiliser l'univers qu'il a créé pour ses deux séries-phares, Carmen Mc Callum et Travis. Bon, okay, le faux cross-over Carmen+Travis : les récits étant une sorte de laboratoire d'apprentissage à la qualité discutable, cette fois-ci c'est plus convaincant. D'abord parce que Pacman est un personnage qui, je pense, est non seulement populaire, mais aussi parce qu'il peut avoir une histoire intéressante. C'est le cas, puisqu'on suit les aventures du hacker rasta avec un certain plaisir, plaisir auquel le graphisme de Fred Blanchard, enfin revenu à la BD (à quand le retour de Vatine ?), n'est pas étranger. Designer de grand talent, il se lâche beaucoup plus dans le dessin des personnages, ce qui donne parfois l'impression que ce sont deux dessinateurs différents qui ont oeuvré sur ces planches... Sans que cela soit choquant. :) Ce n'est tout de même pas du niveau des séries-mères, du point de vue scenario, mais cela reste sympa. A réserver aux fans du genre et de Duval, cependant.
Je le redis encore une fois, je suis assez client des scénars que pond Fred Duval, avec la régularité d'un geek pondant du code. Mais pour le coup j'avais carrément peur d'être déçu parce que la 4ème de couverture puait le nanar à plein nez : une histoire centrée sur des tamagotchi dinosaures, faut non seulement oser mais faut assumer derrière. J'imagine que ça a du partir d'un repas un peu arrosé ou tu promets des trucs impossibles : y a des journaleux qui doivent placer usucapion dans leur article, Fred Duval a du être mis au défi de faire une histoire avec des tamagotchi dinosaures. M'étonnerait pas qu'il y ait eu Qwack à ce repas également. Or force est de reconnaître que le déroulement du scénario est d'une logique et d'une limpidité implacable. Enfin quand je dis limpidité, j'exagère un tantinet parce que Duval nous entraîne dans les méandres du cyber space mâtiné de Lewis Carrol et tels nos infortunés héros, j'ai également parfois un peu galéré pour suivre. Autre plaisir, Blanchard est enfin de retour aux pinceaux (et à l'ordinateur) ; toujours aussi fort dans le design des machines ou autres objets, il nous plonge de plus durant de nombreuses pages dans le cyber acide world en usant d'un graphisme enfantin super particulier et tout à fait novateur à mon sens en bande dessinée. J'attends de voir un peu ce que donnera un Pacman plongé dans la grande guerre au tome suivant mais les auteurs pourraient tenir là un concept assez formidable leur permettant de se balader à leur gré dans le temps, l'histoire ou les mondes inconnus. Ils devraient l'emmener faire un tour dans un harem ottoman, j'ai toujours trouvé qu'il ne manquait qu'un peu de cul aux scénarios de Duval pour être tout à fait parfaits :) Et puis une BD qui commence par "Le cyberpunk c'est du cyber avec Joey Ramones dedans" vaut forcément la lecture !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site