Spirou et Fantasio
Spirou et Fantasio sont deux reporters ayant soif d'aventure, suivis de leur écureuil, Spip !
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Auteurs espagnols Best of 1950-1959 Cauvin Dupuis Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Fabien Vehlmann Franquin Greg Jean-David Morvan Jijé Journal Spirou Journalistes L'univers de Spirou et Fantasio La BD au féminin Le Marsupilami Les BDs à papa Les Roux ! Séries à offrir aux jeunes ados Séries fleuves Style Atome
Journalistes fameux, intrépides explorateurs, détectives sagaces et joyeux copains, Spirou et Fantasio, particulièrement doués pour l'aventure et pour le rire, soulèvent depuis toujours l'enthousiasme de millions de lecteurs. On suit dans de nombreux tomes nos deux héros accompagnés de leur écureuil, Spip. Chaque tome raconte une aventure... Les histoires se terminent toujours bien, le méchant perd et les gentils gagnent, ... bien que des fois...
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Date de parution | Octobre 1950 |
Statut histoire | Une histoire par tome 57 tomes parus |
Les avis
Spirou et Fantasio sont des personnages qui traversent les âges avec leurs aventures pleines d'humour et de camaraderie. Leur amitié et leur dynamisme m'ont vraiment captivé. Les illustrations sont un régal pour les yeux, pleines de vie et de détails qui rendent chaque page attrayante et invitent à l'exploration visuelle. Chaque album offre une nouvelle aventure, et j'apprécie la manière dont les histoires se renouvellent tout en gardant une cohérence qui fait le charme de la série. La série m'a fait ressentir un éventail d'émotions, du rire aux moments de tension. En lisant cette BD, j'ai été transporté dans un univers où l'aventure et l'amitié règnent en maîtres. C'est une lecture que je recommande chaudement !
Sabre de bois, voici une série pilier de la bande dessinée pour la jeunesse. Pour moi, cette série est culte pour plusieurs raisons. Une série éponyme d'un magazine, je n'en connais que trois mais ma science de la BD est courte. Son créateur repose au Panthéon des auteurs de la bande dessinée et si on la nomme Neuvième Art, monsieur Franquin en est pour quelque chose. Franquin, c'est un foisonnement créatif dans chaque case. Que ce soit dans le dessin, ha ! ces vaches de la cambrousse ! ou dans le texte. Sans oublier les clins d'œil aux copains de la rédac Dupuis. De plus le couple Spirou (Spip)/Fantasio, c'est une vraie histoire d'amitié presque de fraternité. J'ai toujours cette case en tête de la Vallée Des Bannis où Fantasio rattrape la main de Spirou malgré son délire meurtrier. Bien sûr avec une série de plus de cinquante albums on peut faire la fine bouche sur un ou deux. On peut s'amuser à comparer Franquin vs Fournier vs Tome et Janry. Que nenni bonnes gens ! Chacun y a déversé son talent et une vision de l'époque qui passe. Il a fallu beaucoup de courage aussi pour assumer la prolongation d'un géant comme Franquin. Chacun sa technique, chacun sa vision mais un Spirou qui avance avec la même aspiration à bonifier le monde, génération après génération. ELLEUQ ELLEB EIRES.
Spirou et Fantasio, la série fleuve qui est toujours le pilier des éditions Dupuis. Le personnage emblématique, concurrent direct de Tintin, est devenu l'une des icônes de la BD franco-belge par excellence, aux côtés d'Astérix ou Tintin. Pour ma part, j'ai toujours bien aimé lire les aventures de Spirou, reporter-aventurier, explorant les continents et les pays imaginaires, puis réels, en compagnie de Fantasio, le compte de Champignac, Spip, le marsupilami, Seccotine... Une galerie de personnages qui s'étoffe au fur et à mesure des albums et des auteurs. Car, en effet, chaque période (définie par son auteur) est très différente dans le ton et la forme. La première, de Franquin, pose les bases mais a le désavantage de nous présenter un Spirou parfois trop lisse et parfait. Cela dit, les albums sont excellents, à mes yeux, et c'est toujours avec grand plaisir que je les redécouvre à chaque lecture. La période Fournier est amusante, avec des petites touches plus ancrées dans une actualité de guerre froide, de nucléaire et de pacifisme. A titre personnel, j'ai adoré le diptyque sur Kodo le tyran. Fournier ne semble pas cacher ses velléités pacifistes et l'idée de comment renverser le tyran m'avait paru très judicieuse à l'époque. Une belle leçon, loin de simplement dénoncer un tyran et l'arrêter facilement. La période Cauvin et Nic est la pire, avec des albums que j'ai tout simplement détestés lors de ma lecture. Ce sont les seuls que je n'ai jamais relus. La période suivante, Tome et Janry, est le deuxième âge d'or de la série. Les albums sont merveilleux, plusieurs histoires ont définitivement marqué la série et semblent désormais indissociables de l'univers de la série. Plus terre-à-terre, plus ancrée dans des réalités d'une époque, Spirou devient mature et adulte, les sujets sont parfois graves, la série se concluant sur l'album le plus polémique de la série "Machine qui rêve" (que j'ai moyennement aimé à titre personnel mais dont je reconnais l'audace). Les albums suivants sont ceux que je n'ai pas et que j'ai peu envie de lire au final. La série m'a paru être inutilement allongée, jusqu'à la décision (que je considère comme la meilleure) d'ouvrir la possibilité de faire un album "Spirou et Fantasio" à tous, sans que cela n'intervienne dans les albums canons de la série. Bref, cette dernière période m'attire bien moins que l'explosion d'inventivité que certains auteurs ont eut lorsqu'on leur a laissé la possibilité d'exploiter le héros à la houppette rousse. A mes yeux, les albums indépendants sont les réels successeurs de cette série, osant en tout sens et allant chercher des histoires et des idées à tout niveau. Bref, la série de Spirou et Fantasio est assez inégale dans sa totalité, variant entre les auteurs et les genres, les idées et les tons, mais dans l'ensemble j'ai toujours une grande affection pour ces albums. Certaines périodes sont bien plus réussies que d'autres, et cela reste une série jeunesse qui plait aux adultes. Spirou et Fantasio, un indémodable !
Un soir je m'ennuyais et à ma disposition il n’y avait que des tomes de Spirou et Fantasio, je me suis donc laissée tenter, curieuse de voir ce que ça allait donner. Les deux personnages sont rigolos et les dessins jolis et colorés mais voilà ce ne sont que les seuls points positifs que j’ai relevés... En lisant j’ai vraiment eu l’impression de lire un espèce de sous-Tintin et cela m’a beaucoup perturbée. Les aventures ne m’ont pas trop prise dedans et j’ai baillé plusieurs fois en lisant les pages des BD... Bref une série vraiment moyenne, vous pouvez quand même aimer mais moi je n’ai vraiment pas réussi à accrocher... Étrangement je m’ennuie beaucoup moins en lisant « Le Petit Spirou ».
Le problème avec ce genre de série c'est quand on arrive pour poster le 67 ème avis, et là ma fois comment faire pour être un brin original. Quoi qu'il en soit je crois bien que "4 aventures de Spirou et Fantasio" est la première BD que j'ai possédée et donc lue et relue. J'ai tout de suite accroché. Sur ce premier titre le trait de Franquin est encore -comment dire- "apprêté", tout en retenue et il faudra attendre un peu pour voir son trait prendre son véritable envol et reconnaissable entre mille par la suite. Alors oui vive Spirou et Fantasio et Seccotine et Champignac et Zorglub, sans oublier bien sur le Marsupilami. Je n'ai rien à reprocher à la période Franquin et il est vrai qu'après mon intérêt s'est délité car ben il y avait quand même d'autres trucs à découvrir. Bon je vais faire court, tout ayant été dit par mes petits camarades, vive Spirou et Fantasio, c'est quand même de la bombe; à lire; à lire et à lire encore et toujours.
Que dire sur cette série de cinquante trois (bientôt cinquante quatre) albums, vivante égérie de la maison Dupuis ? D'abord, qu'elle est culte. Dans cette bande dessinée sont nés des éléments qui se sont imposés comme d'authentiques mythes, que ce soit par ses personnages iconiques (Spirou lui-même et son éternel costume de groom, Zorglub, Seccotine, Vito Cortizone, le marsupilami, Champignac, Spip...) ou par les gimmicks caractéristiques de ces derniers (les "sabre de bois" de Champignac, les "houba houba" du marsu, Spip et ses noisettes, etc). Il y a peu de séries franco-belges qui ont réussi à ce point à convertir ses éléments constitutifs en icônes de la culture populaire...Tintin, Astérix, Lucky Luke, les schtroumpfs à la limite. D'ailleurs cette richesse dans les personnages, les expressions, a pu donner naissance à un merchandising très rentable : le Marsupilami est devenu le héros de sa propre série, Spirou a été adapté en dessin animé (comme le marsu d'ailleurs...), un parc d'attraction centré autour du héros et de ses aventures va bientôt être construit en Avignon, le magazine Spirou fait un tabac depuis sa première apparition en 1938... Ensuite, et on peut relier ça avec ce que j'ai écrit dans le premier paragraphe, qu'elle possède beaucoup d'albums de très grande qualité. Spirou, malgré les apparences vestimentaires, c'est d'abord un reporter. Et qui dit reportage dit voyages réguliers un peu partout sur la planète, et Spirou étant ce qu'il est, ses voyages se soldent tous invariablement par de mémorables aventures. La particularité de cette série c'est qu'elle a été écrite par plusieurs mains au fil du temps. A un degré variant, tous les auteurs qui se sont attelés à la série y ont apporté quelque chose, leur empreinte, leur génie propre. Cependant j'estime que seuls quelques uns ont réussi à produire l'essentiel des chefs-d'oeuvre immortels que compte cette bd; je parle évidemment de Franquin, mais aussi de Tome et Janry, et de Fournier dans une moindre mesure. Des albums presque parfaits, intenses, qui concentrent tout : l'humour, l'intrigue, les personnages, le dessin. Période Franquin : -Le Dictateur et le Champignon -Le Repaire de la Murène -Le Nid des Marsupilamis -Le Prisonnier du Bouddha -Le dyptique Zorglub (Z comme Zorglub et l'Ombre du Z) -QRN sur Bretzelburg. Période Fournier : -Le Gri-Gri du Niokolo Koba -L'Ankou -Kodo le Tyran/Des Haricots partout Période Tome et Janry : -Qui arrêtera Cyanure ? -l'Horloger de la Comète -Spirou à New-York -La Frousse aux Trousses/La Vallée des Bannis -Vito la Déveine -Luna Fatale A mes yeux, s'il y a des albums Spirou à lire absolument, ce sont ceux-là. Sans dénigrer le reste, ce sont eux qui ont contribué à forger le mythe "Spirou". Mais bien évidemment, si l'on est un bédéphile patenté, si l'on aime l'aventure avec un grand A, et si l'on n'est pas feignant, alors la lecture de l'intégralité de la série n'est absolument pas proscrit, bien au contraire !
Comme beaucoup, j’ai découvert cette série avec les albums de Franquin, et c’est à son aune que j’étalonne tous les albums de la série. Si les premiers essais de Franquin peuvent paraître poussifs au niveau du dessin, il a rapidement trouvé le rythme pour les aventures. Et puis son génie a éclot. Que ce soit au niveau du dessin, qui évolue pour atteindre une apogée, un style personnel, tellement copié depuis qu’on peut parler d’école. C’est rond, mais très dynamique, et très efficace (même évolution que pour son génial Gaston Lagaffe). Quant aux scénarii, si le côté aventure est de mieux en mieux maîtrisé, Franquin va y insuffler de l’humour, de la loufoquerie, avec des personnages secondaires excellents (parce que ni parfaits ni monolithiques), comme Pacome de Champignac, ou Zorglub par exemple, parfois même capables de s’émanciper comme le Marsupilami (je pense que le Marsupilami aurait dû rester ce poil à gratter des aventures de Spirou et Fantasio et ne pas s’épuiser, en épuisant le filon dans ses propres aventures, mais c’est une autre histoire). Les albums réalisés par Franquin font partie des « vieilles » séries que j’ai le plus relues, sans que s’épuise le plaisir de s’y replonger. Ce « cœur » de la série mériterait les 5 étoiles (malgré les défauts des premiers albums de Franquin). Puis Franquin a passé le relais, ce qui est le principe dans cette série historique, mais pas datée. Même si je place le travail de Fournier en dessous de celui de Franquin, ses albums sont intéressants. Je n’ai pas du tout aimé ce qu’ont fait Broca et Cauvin, et ce sont les albums de Tom et Janry qui ont redynamisé ce mythe de la bande dessinée franco belge : sans copier Franquin, ils ont su à la fois revisiter et moderniser la série. J’avoue avoir un peu décroché ensuite, et n’avoir lu qu’en pointillé les différents successeurs : trop de changements, d’ailleurs avec un succès inégal (même si Vehlmann fait des choses intéressantes). Ces hauts et bas m’empêchent d’aller au-delà des quatre étoiles. Mais cela laisse tout de même pas mal d’albums fortement recommandés, à la lecture comme à l’achat (les éditions Dupuis sortant d’ailleurs depuis quelques années une intégrale où vous pouvez piocher vos albums et auteurs favoris…).
En cette année du 75ème de la série, je me suis replongé toute l'année dans les albums et je me rends compte de plus en plus que j'aime cette série dont j'ai découvert l'existence à travers le dessin animé des années 90 que je trouve aujourd'hui pas mal quoique je trouve dommage qu'il focalise surtout la période Tome et Janry. Je vais diviser mon avis par périodes (je commence bien sûr avec Franquin étant donné que les histoires de Rob-Vel sont maintenant dans une intégrale à part et que cela va être de même pour Jijé en 2014). Franquin : C'est sans aucun doute la période que les gens aiment le plus. Personnellement, je suis un peu divisé pour savoir s'il est mon auteur de Spirou préféré ou non car je trouve ses albums inégaux bien que j’admets que sans lui la série ne serait pas aussi excellente. Il est l'auteur qui a permis de rendre une série pas mal au niveau culte. Son travail commence avec des histoires courtes (album 1 et 3 ainsi que le hors-série numéro 1 et 2) qui se laissent lire, mais qui ont un peu mal vieilli (par exemple, les histoires en Afrique pourraient sembler un peu racistes aujourd'hui avec le gag sur le cannibale et ses noirs qui sont des bruns qui ne sont jamais lavés !) car représentatif d'une époque où la plupart des bandes dessinées étaient naïves. De plus, les personnages ne sont pas très mémorables sauf le professeur Samovar et son invention Radar le Robot qui est selon moi le premier chef d'œuvre graphique de Franquin (le personnage, pas l'histoire). Ensuite, viendront des histoires longues de 60 pages qui sont excellentes. Cela commence avec deux albums (numéros 2 et 4) qui vont poser les bases de la série en introduisant le comte de Champignac, les villageois de Champignac, Zantafio et le Marsupilami. Curieusement, je trouve ces histoires correctes sans plus, le problème étant que les scenarii ne sont pas encore assez développés, que cela semble n'être qu'une suite de péripéties. Les albums suivants (numéros 5 à 9) ont un scénario plus développé et je relis encore ces albums avec plaisir. Après, Franquin revient avec des histoires courtes (10 à 13) et c'est probablement la période de lui que j'aime le moins. Les histoires 'Le Quick Super' et 'Vacances sans histoires' sont sympathiques et j'aurais bien aimé que l'excellent 'La Peur au bout du fil' fasse plus de pages, mais le reste ne me semble pas intéressant sauf pour quelques bonnes idées et le dessin de Franquin. Franquin revient aux histoires longues avec Le Prisonnier du Bouddha qui est souvent considéré comme un chef d'œuvre par les lecteurs, mais personnellement je le trouve ennuyeux dès que les personnages quittent Champignac. Ce sont surtout les 5 albums suivants que je considère excellents. Les deux albums sur Zorglub sont des chefs d'œuvres de la bande dessinée franco-belge, les deux histoires du tome 17 sont les meilleures, QRN sur Bretzelburg est là encore un chef d'œuvre et c'est étonnant lorsqu'on sait à quel point sa production fut dure et Panade à Champignac est un superbe adieu à la série (et d'ailleurs mon album préféré grâce à son humour qui tourne la série en dérision). Fournier : C'est sans aucun doute mon auteur préféré après Franquin. Il commence avec trois albums sympathiques (numéro 20 à 22) où ses histoires sont sympathiques sans être mémorables et son dessin n'est pas à maturité. J'aime toutefois la galerie de personnages qu'il a créés pour ses récits et particulièrement Itoh Kata qui est un des personnages les plus drôles de la série. Avec Tora Torapa, il devient excellent tant au niveau du dessin que du scénario. Non seulement il utilise les personnages récurrents les plus mémorables de la série, il créé Ororéa qui me manque terriblement et que j'aurais aimé voir dans les nouvelles histoires. À partir de cet album je trouve son niveau complètement excellent sauf pour son histoire avec les extraterrestres qui a pourtant une bonne idée de départ, mais dont l'exécution laisse à désirer. Il est à noter que Fournier n'a jamais voulu abandonner la série et que l'éditeur la lui a retirée parce qu'il le trouvait trop lent. C'est dommage parce qu'il avait encore plusieurs idées d'albums et de plus je trouve dommage que hormis Spirou à Tokyo et une case dans la Jeunesse de Spirou, Fournier est oublié par les auteurs suivants. Nic et Cauvin : Un duo d'auteurs souvent décriés par les fans. Personnellement, je trouve que le tome 30 se laisse lire, mais les deux suivants sont vraiment sans intérêt. Les histoires sont remplies d'incohérences (par exemple, pourquoi les savants qui veulent partir de la terre afin que des compagnies ne mettent pas la main sur leurs inventions laissent une boite... remplie de plans d'inventions !?!) et les personnages ne sont pas attachants (Fantasio est tellement stupide que j'ai envie de le frapper). Le dessin de Nic est correct sans plus. La seule chose que je déteste dans son style est que le visage de Spirou est moche. Cauvin semble n'avoir aucune imagination en ce qui concerne Spirou et il me semble qu'il a écrit les scenarii uniquement parce que l'éditeur lui a demandé et cela doit être pour cela que j'ai l'impression en lisant ses trois albums qu'en fait il s'emmerdait et qu’il n’en avait rien à foutre de Spirou. Tome et Janry : Une autre période que les lecteurs en général aiment. Personnellement, je trouve que le gros plus de cette période est le dessin de Janry qui devient de plus en plus excellent au fil des albums. Pour ce qui est des scenarii, je les classe en deux périodes. La première va des albums 33 à 38 où les auteurs sont très influencés par Franquin. Je trouve aussi que c’est une période qui a produit soit des albums sympas (33, 35 et 38 qui comporte plusieurs histoires courtes), soit sans intérêt (34, 36 et 37). La deuxième période qui va des albums 39 à 46 est selon moi meilleure. Les auteurs développent un style plus personnel et ils créent un des meilleurs méchants de la série en la personne de Vito Cortizone. Il n’y a que les albums 44 et 46 que je n’aime pas trop, mais le 44 a tout de même quelques bons moments. De manière générale je trouve que si la plupart des albums sont bons, ils ne sont pas aussi mémorables que les albums de Franquin ou Fournier. Lorsque je referme un de leurs albums que j’aime, je trouve que j’ai passé un bon moment, mais sans plus. Il faut dire que leurs albums ont beaucoup de courses-poursuites. Morvan et Manuera : Une autre période décriée par les fans et si je n’aime pas trop, je vais quand même être mesuré. Leur premier album n'est qu’une grosse course-poursuite sans intérêt, le deuxième est pas mal et le meilleur, le troisième a de bonnes idées et j’étais content de revoir Itoh, mais il y a plusieurs défauts qui rendent l’album illisible (trop de scènes d’actions, le méchant est trop méchant, le sujet est trop sérieux et je ne retrouve pas l’humour que les autres auteurs mettaient lorsqu’ils dénonçaient des sujets comme la dictature, le nucléaire ou les armes bactériologiques) et finalement leur dernier album est sans aucun doute l’album que je déteste le plus avec une fin qui ne fait aucun sens ! Yoann et Vehlmann : Jusqu’à présent, j’ai trouvé leur premier ennuyeux et les deux suivants meilleurs, mais j’ai un peu le même problème qu’avec Tome et Janry : c’est sympathique, je passe un bon moment de lecture, mais je trouve que ce n’est pas mémorable. J’aime bien comment ils utilisent à la fois dans chaque album d’anciens personnages que j’aime et des nouveaux qui sont tout aussi bien. Au final, cette série est donc remplie d’albums inégaux, mais je relis la majorité avec plaisir même après des dizaines de lectures et ce que j’aime c’est comment différents auteurs ont réussi à faire des albums intéressants alors que plusieurs séries deviennent nulles après que leurs créateurs la quitte ou meurt. Dans les 53 albums parus jusqu’à présent il n'y a que quelques uns dont je mettrais la note maximum, mais cela ne m’empêche pas de trouver la série globalement culte.
Avis n°300 consacré à une légende de la BD, un des plus grands classiques du 9ème art, à la surprenante longévité et qui a connu de nombreux auteurs, des hauts et des bas, pour lequel ma note pourra étonner certains posteurs, mais faut dire que je n'étais pas tendance Spirou, étant nourri au biberon du journal Tintin; ces 2 là seront toujours en constante mais stimulante rivalité, l'un étant d'une fantaisie débridée, avec un grain de folie et des accents plus enfantins (Spirou), l'autre sous la houlette d'Hergé, servant un réalisme soigné et un humour plus réfléchi et subtil (Tintin); en clair, c'était l'opposition de 2 écoles belges : école de Bruxelles et école de Marcinelle. Ce qui explique que j'ai raté une Bd exceptionnelle, un monument, et je le regrette, ma réelle découverte s'étant faite en étant déja presque un adulte, je n'ai pas grandi avec et ça change tout, parce qu'un héros de BD qui berce votre enfance, ça reste scotché en vous. Cependant, la série a connu plusieurs auteurs, ça permet aussi une certaine réserve pour la noter. On parle peu de Jijé qui a repris la bande après le départ du créateur Rob-Vel; certes, il ne l'a dessinée que 2 ans, mais il a apporté le personnage loufoque de Fantasio; je crois n'avoir pas lu ces épisodes. Car pour moi comme pour beaucoup, la période classique est celle de Franquin, c'est la meilleure, il a élevé la série à un très haut niveau, parce que Franquin c'est un dieu, point final, il a repris la bande en 1946 en apportant une richesse et une créativité qui lui ont donné un ton, une envergure et une qualité exceptionnelles. Pourtant, Franquin avoue sa préférence pour le gag en 1 planche et son personnage de Gaston, d'où le fait qu'il s'est peut-être un peu lassé au bout de 23 ans d'aventures, d'un héros qu'il n'avait pas crée, qui n'était pas entièrement de lui, mais son apport à la série, outre la qualité d'un graphisme qui se perfectionnait sans cesse, est le plus important dans le sens où il a amené un ton loufoque, en même temps que les scénarios étaient de plus en plus travaillés au fil des épisodes. Enfin et surtout, c'est la création de personnages secondaires et d'un univers qui donnent du relief à la bande, un peu comme dans "Tintin". Ce village de Champignac, avec le comte, ce vieil original farfelu aux inventions mirifiques tirées de ses expériences sur les champignons; le maire et ses discours fleuris, Dupillon l'ivrogne du patelin, l'agent Jérôme, le greffier Duplumier, le libraire A. Tachtou, les commères.... toute une population pittoresque qui fait les délices de tout fan. Et puis, en 1952 arrive le Marsupilami avec ses Houba!Houba! inoubliables, il fallait l'inventer celui-là. Enfin, n'oublions pas Zorglub. La période Fournier ne me plait pas pour l'aspect graphique, j'en ai lu à contrecoeur. La période Tome et Janry qui reprennent la bande en 1981 n'est pas trop mal, ils lui redonnent le lustre perdu en se plaçant dans la lignée de Franquin, créant de nouveaux personnages et ressuscitant Seccotine; leur humour fait mouche, car ils ont assisté Dupa sur Cubitus, Greg sur Achille Talon et Turk sur Robin Dubois, que du beau linge. Je n'ai pas lu les travaux des autres auteurs, seulement survolé pour voir l'aspect graphique, et je dois dire que ça ne me donne plus trop envie de revenir sur la série. C'est quand même une série phare de la BD franco-belge qu'on aurait tort d'ignorer, et dont les albums suivants sont parmi les meilleurs : Le Nid des Marsupilamis Le Repaire de la Murène Z comme Zorglub L'ombre du Z QRN sur Bretzelburg Panade à Champignac
Ah Spirou ... Je met à égalité les périodes Franquin, fournier et tom et Janry. Enfin non. Bien qu'étant très réussies toutes les 3, Franquin c'est quand même le King. Puis vient la période Tom et Janry qui eux ont vraiment repris le flambeau avec panache et on vraiment re-modernisé le mythe ( ces 3 auteurs l'ont un peu tous faits à leurs manières mais Tom et Janry ont vraiment appuyés sur l'accélérateur ( la frousse aux trousses, la marque des bannis, Cyanure ... j'y reviendrais ... ). Et puis ce sont les 1ers que j'ai lu. Puis en troisième vient Fournier qui mine de rien a vraiment mis sa patte ( très seventies et ecolo ). Donc la période Franquin tout dabord : Beaucoup de petits chefs d'oeuvre devenus grands avec les années: - Les 3, 4 premiers albums. - Tous ceux avec Zorglub. - Le voyageur du méozoique et tous ceux se passant intégralement à Champignac ( j'adore vraiment ce village avec ce chateau, un endroit qui a berçé ma jeunesse, comme si j'y avais un peu vécu ) - QRN sur Bretzelburg. - Le Nid des Marsupilamis. Une periode fantastique qui a vraiment fondé les bases de l'univers Spirou. les personnages les plus intéressants n'étant pas Spirou mais bien Fantasio ou encore le conte de Champignac ou Zorglub. Puis vient la période Fournier, période qui n'est pas la plus révolutionnaire mais qui possède quand même de putains de bons albums ( parmi les meilleurs ) comme par exemple: - L'Ankou ( Ah cet album avec cette superbe couverture! l'album de Spirou le plus breton !) - L'abbaye truquée ( album que j'adore). - Du cidre pour les étoiles ( superbe couverture également ). Ces 3 albums ont vraiment berçés ma jeunesse. Je passes sur la période Nic et Cauvin plutôt courte et assez moyenne pour enchainer sur la meilleure période pour beaucoup, celle de Tom et Janry ( la plus cinématographique ): - Virus ( un petit côté " the thing" ) - La frousse aux trousses et la marque des bannis (indiana Jones). Ces 2 albums ont vraiment été des chocs. - Qui arreteras Cyannure. Cet album aussi avec cette usine de robots ... - l'horloger de la comète - le réveil du Z. (le retour de Zorglub) - Spirou à New York ( l'album le plus "Scorcessien" avec l'arrivée du fameux parrain Vito). - Spirou à Moscou - Vito la déveine Après j'ai moins aimé ( luna fatale, le rayon noir ... ). C'étais toujours maitrisé graphiquement mais les histoires j'aimais beaucoup moins. Les autres périodes je n'ai jamais lu. Spirou j'ai arreté depuis longtemps mais tous ces albums restent vraiment gravés dans ma mémoire. Et dans mon coeur.
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