Horizon Blanc
Joël de Saint Val, jeune héritier unique, d'une grosse fortune. A la surprise générale, il vend la totalité de ses parts dans l'entreprise familiale, plaque tout, et s'engage dans l'armée. Par la suite, il quitte l'armée, et il est contacté par les services secrets. Courses poursuites, traques, actions, belles voitures, politiciens véreux, ... Tous les ingrédients sont là !
Thrillers financiers
Joël de Saint Val a quitté les services secrets, mais par le biais d'un très bon ami, il se retrouve poursuivi par la police, l'armée, la population. Personne ne croit à son innocence. Tout en évitant d'être attrapé, il cherche à savoir qui essaye de lui faire porter le chapeau de toutes les monstruosités qui ont lieu depuis quelques jours. Grâce à d'anciens amis de l'armée, une journaliste, il parvient à mener son enquête. Conclusion : aucune. Comme dans les synopsis de films, j'éviterais de vous raconter la chute. Pour la connaître, il vous faudra lire la série :-D
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Date de parution | Septembre 1993 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Oh la belle petite vieillerie qui prenait la poussière dans ma bibliothèque et que je n'avais plus ouverte depuis des lustres. Et bien malgré les années, je trouve que ça reste encore une bonne petite BD sans prétention au scénario classique mais relativement dense, rythmé, bien écrit avec de bonnes idées qui vaut la peine qu'on s'y attarde. Maintenant, il faut avouer que ça a quand même pris un sacré coup de vieux avec des scènes qui en feront sourire plus d'un. Malgré tout, l'histoire est plutôt réussie et englobe toute une série de complots des plus inquiétants et crédibles avec terroristes et vagues d'attentats meurtriers sur tout le pays, course contre la montre pour déjouer ceux-ci,... Bref, un vrai film d'action du dimanche qui contient des séquences assez réalistes qui nous rappellent, malheureusement, notre triste réalité. Merci à André Osi d'avoir donné une fin à la série qui est restée longtemps en stand-by suite à la disparition du scénariste Pascal Renard qui restera une grande perte pour la bande dessinée.
Cette série en 4 tomes très peu connue nous présente une aventure contemporaine des années 80. Très datée, la série nous raconte une affaire de terrorisme et d’espionnage. Les courses poursuites, les lieux, les personnages, les voitures, la colorisation, tout est ancré dans un temps désormais démodé. Ayant eu un mal fou à trouver le tome 4, j’ai également très longuement attendu avant d’aviser car au tome 3 tout peut encore être sauvé. Le tome 4 ne sauve pas tout, il reste au niveau avec un peu plus d’action et de glauque parce qu’on est proche de la fin et qu’on sent qu’il faut bien que tout cela s’achève. Le scénario nous raconte l’histoire d’une tentative de déstabilisation de l’Etat par un groupe d’illuminés placés stratégiquement dans les méandres d’une société malade. Lorsque les services secrets sont pourris on peut craindre le pire. C’est effectivement le pire qu’il va survenir dans les tomes narratifs. Notre personnage principal a plein de super pieds à terre partout que bien sur personne ne connait mais qui se retrouvent bien sur éventés et facilement trouvables en fait. Il est milliardaire, se fait trahir de partout, mais bien sur tout le monde finit par en réchapper et l’attentat final qui était censé faire apothéose (franchement j’ai trouvé ça grotesque comme apothéose) sera finalement déjoué au dernier moment au prix fort. Les bidouillages informatiques survolent le grotesque, les personnages n’ont aucune profondeur, l’intrigue elle-même est d’un ennui… Le dessin n’engage à rien, il ne me touche pas, ne transmet pas d’émotion. Le mouvement est parfois figé ce qui rend certaines planches d’actions assez statiques. La colorisation a le mérite de ne pas trop en faire ce qui n’est déjà pas si mal, en revanche un côté sommaire mal fait reste dommageable Entre le bof et le pas aimé mon cœur balance, quand je vois que tout ceci a été réédité, j’en suis encore plus circonspect. Au final non je n’ai pas aimé du tout, le dernier tome et ses scènes voyeuristes grotesques sont la goutte d’eau qu’il ne fallait pas ajouter, inutile de perdre votre temps dans la lecture de cette série qui n’a rien pour elle si ce n’est une fin.
Une série peu connue, si pas oubliée, mais qui m’a quand même intéressé. Un milliardaire qu’une sombre machination veut faire passer pour un salopard de terroriste, ça ne peut pas être mauvais. Et ça ne l’est pas… Bon, c’est vrai, on est loin des scénarios alambiqués de Largo Winch (du moins les premiers) mais tout se tient d’une certaine façon et l’histoire générale a son lot de poursuites, bagarres, coups de feu, retournements de situations pour qu’elle parvienne à retenir l’attention. Le dessin ?… c’est vrai qu’il peut paraître « vieillot », mais en ce qui me concerne, j’aime bien ce style un peu suranné au trait net, lisible, clair, précis représentatif d’une « certaine BD » des années 70. Quand même, et à y bien regarder, « notre » Joël de Saint-Val a quand même une fameuse ressemblance avec Yalek (voir cette série) dessinée par Denayer, non ?… C’est ça qui m’a un peu embêté ici, surtout que le style graphique, la mise en page, ont un étrange goût du susdit personnage. Néanmoins, c’est quand même pas mal réalisé. Avec le recul, c’est vrai, on se rend compte de certains anachronismes techniques, mais cette série a débuté voici 15 ans et tout ce qui à l’époque concernait encore ordinateurs, piratage informatique, téléphonie par satellite étaient pour beaucoup encore une inconnue. Et il est possible que dans 15 ans, d’aucuns rigoleront bien de nos créations actuelles. J’ai donc pris cette série pour ce qu’elle est : une histoire pétaradante aux nombreux rebondissements, et où je ne me suis pas posé la question d’essayer de connaître les tenants techniques utilisés.
Est-ce que c'est la série qui est insipide ou est-ce moi qui n'ai pas accroché du tout ? En effet, j'ai trouvé l'intrigue bien fade ainsi que le dessin très vieillot et mal colorisé. Il s'agit encore une fois d'histoires concernant des terroristes avec une inspiration liée à l'actualité (à savoir les attentats qui avait endeuillé la capitale Paris dans les années 80). Il y a certes beaucoup d'action mais tout sonne si faux. A aucun moment, je ne suis parvenu à entrer dans l'histoire. Cette série au dessin froid et sans personnalité pêche par un réel manque de cohérence avec une quasi absence d'innovation. Ce n'est certes pas pénible à lire ; néanmoins la motivation m'a fait cruellement défaut.
Après avoir feulleté cette série, je m'attendais à un polar désuet et bidon, une série sans aucun interêt. Mais finalement, elle n'est pas si mal. C'est surtout le dessin qui fait désuet. André Osi a une certaine maîtrise technique mais son trait dans cette série ressemble un peu au style de Jean Graton (en plus expressif quand même), enfin bref au dessin de vieilles BDs réalistes du style qui pouvaient paraitre dans le journal Tintin dans les années 70. Ca donne donc un aspect figé et vieillot au tout qui ne m'a guère donné envie d'entamer ma lecture. Rien de vraiment moche, et d'ailleurs ça se lit assez bien visuellement parlant, mais pas accrocheur du tout et surtout sans style personnel. Quant au scénario, c'est lui qui m'a assez agréablement surpris. L'intrigue est complexe, mêlant d'assez nombreux personnages dans une enquête à base de terrorisme, d'espionnage et de big business. Le tout n'a pas le dynamisme d'un Largo Winch, mais c'est vrai qu'on n'en est pas très loin et qu'il y a quelques points communs notables. La série porte sur une enquête qui captive assez à partir de la fin du premier tome et qui se révèle bien montée et réaliste. Bon, ça ne manque pas par moments de petites touches de naïveté et de quelques petites facilités scénaristiques, mais globalement ça passe très bien et on a là un assez bon polar bien conçu. Par contre, alors que ça date des années 90 et que le tome 3 date de 1996, ce dernier tome justement a trop voulu s'accrocher à l'aspect technique de son intrigue avec une description d'un réseau GSM satellitaire et surtout des phases de hacking informatique qui sont assez risibles et dépassées de nos jours. Mince, quoi, 1996, ce n'est quand même pas la préhistoire de l'informatique : Windows 95 existait déjà... Ceci dit, j'ai trouvé ça hilarant de voir le "super pirateur" du groupe du tome 3 ne pas arrêter de balancer des "Par la toute puissance du Méga-Drive !", "Mille virus !", "Par le grand code mutant !", et autres expressions du même acabit : j'espère que ce n'était pas voulu pour faire réaliste ! ;)
Vous serez vite pris dans cet univers et oublierez vite la légère ressemblance entre Joël de Saint Val et Largo Winch. (sans vouloir polémiquer, Horizon Blanc est paru avant Largo Winch :-D ) * Tome 1 : "ABEL BAROSS" L'intrigue commence sur les chapeaux de roue : assassinat dès la première page, attentat sur la seconde page, le ton est donné. Malgré le côté héros : jeune, pleins aux as, homme d'action ... on ne tombe pas dans le cliché : filles faciles, beauté fatale, ... On ne peut rester insensible aux gaffes maladroites du meilleur ami de Joël de Saint Val. Ce côté gaffeur ne l'empêche pas de nous surprendre par sa façon de se tirer de certaines situations. Le personnage de la journaliste, est vraiment bien rendu. L'auteur et le dessinateur ont su mettre juste ce qu'il fallait pour la rendre crédible. * Tome 2 : "BGC" Tout comme dans le 1er tome, trois personnages principaux tiennent le devant de la scène (Joël - son amie d'enfance - une journaliste). Les méchants sortent de l'ombre. Le lecteur mesure l'ampleur du problème dans lequel Joël de Saint Val est entraîné, sans pour autant en mesurer toute la profondeur. Mais grâce à son sang froid, sa perspicacité, son expérience dans les services secrets, ses anciens contacts, il garde le contrôle de la situation. * Tome 3 : "OPERATION ATLAS" Les deux amis des services spéciaux de Joël font leurs apparitions. Il y a un petit côté "Mission impossible". Ces deux amis (Zara et Méga) sont très attachant par leurs personnalités, leurs qualités et leurs complémentarités. Zara est mon préféré pour ses répliques remplis de philosophie et pourtant compréhensibles par le commun des mortels, Mega pour ses gadgets, et son talent en informatique. Les dialogues de ses 2 amis sont très différents et pourtant ressemblant :-D Le plus parlant est de lire la BD et de s'en faire sa propre opinion dans le contexte, mais je ne peux résister à vous donner un exemple : - Zara conduit une voiture sur une voie unique qui se termine par un mur, il a le choix entre s'arrêter ou traverser le mur pour semer les poursuivants. Dialogue de Zara : "Nous sommes soudain confrontés à un cas d'interpénétration percutante et prochaine du sujet et de l'objet." - Mega parle aux flics qu'ils viennent de semer. Dialogue de Mega : "Allez! Courez bande de ramollis ! Courez !... Mais faudrait quand même voir à passer au modèle de processeur supérieur si vous voulez nous rattraper." * Commentaire général sur l'ensemble de la série : Le style du dessin est assez simple (BD des années 90), mais l'action est très présente. De nos jours, le dessin des BD est plus complexe, riche, coloré, classe, elle ne fait pas le poids devant des BD comme "Rapace" ou Le Scorpion, mais pour l'action, elle est beaucoup plus fournie. En lisant cette série, à la fin de chaque tome, à aucun moment vous vous direz "Finalement, que s'est-il passé ? Rien ? C'est creux ? L'intrigue n'a pas avancé d'un pouce ? ...? Bien au contraire !!!! MAJ: Je viens d'apprendre de source sûr (la maison d'édition), la série n'est plus suivi. Les nouveaux passionnés de BD ne pourront malheureusement pas se faire leurs propre opinions. A moins de la trouver d'occasion. Bonne lecture
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