Les Aventures de Victor Billetdoux
Aventures fantastiques dans le paris des années 1910-1920...
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Circus Esotérisme Journalistes Les petits éditeurs indépendants Paris
Victor Billetdoux est journaliste à L'Echo de Paris au début du XXème siècle. Intéressé par l'égyptologie, il va vivre des aventures aux intrigues étranges où se donneront rendez-vous des savants fous et toute la panoplie de l'ésotérisme. Les références à d'autres grandes séries sont évidentes : ici les deux noms qui viennent tout de suite à l'esprit sont ceux d'Adèle Blanc-Sec pour l'atmosphère et Blake et Mortimer pour le déroulement des intrigues. Car ces intrigues vont emmener Victor et ses amis aux frontières du surnaturel, de la mythologie et de la technologie.
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Date de parution | Janvier 1978 |
Statut histoire | Série terminée (+ 1 version alternative du tome 1) 4 tomes parus |
Les avis
J'avais découvert cette série par le 3ème épisode dans Circus, La Nuit de l'Horus Rouge, et l'ambiance m'avait suffisamment interpellé pour tenter de lire les 2 précédents récits. Et puis au final, j'ai trouvé le tout assez fade, manquant d'une véritable originalité. Au début du 20ème siècle, c'était la grande mode de l'Egyptologie, Wininger y plonge son héros en plein dedans, un journaliste passionné par l'antique civilisation et ses mystères qui sont censés l'entraîner dans des aventures rocambolesques à l'aspect bizarre. L'ennui, c'est que cette bande emprunte à trop de références pour trouver son véritable style : elle lorgne en effet vers Jacobs et Tardi scénaristiquement et graphiquement, avec un dessin même très inspiré de Tardi, qui soigne décors et aspect documenté, mais qui s'en détache ensuite et qui reste agréable ; la bande emprunte aussi beaucoup à la littérature d'aventure mystérieuse (Conan Doyle, Leroux, H. Ridder Haggard...), on a donc l'impression d'être tombé constamment chez quelqu'un d'autre qu'on connaît, il n'y a rien de novateur qui dépoussière le contexte (faits étranges, malédictions, savants fous). Ce qui explique que la bande ne trouve pas son public et ne connaît que 3 épisodes entre 1976 et 1982.
Je suis déçu car j'aurais cru pouvoir aimer cette série. Elle me faisait en effet espérer des récits dans une ambiance digne de Poe ou de Lovecraft, avec force mystères ésotériques et sombre fantastique. Je croyais aussi y retrouver beaucoup d'Adèle Blanc-Sec. Et c'est vrai que ça y ressemble beaucoup à première vue. Les couvertures déjà sont similaires dans leur composition (j'ai d'ailleurs noté avec le sourire que F'murr était auteur des couleurs de celle du tome 1). Puis le dessin m'y faisait penser au premier abord mais je me trompais un peu en fait. En effet, les décors parisiens d'avant la Grande Guerre, le noir et blanc du premier tome, le choix des couleurs des tomes suivants, le héros au physique s'approchant de celui de Brindavoine et enfin le type de récit mélangeant enquêtes policières, sectes bizarres et savants un peu fous, tout a contribué à faire le rapprochement dans ma tête entre Victor Billetdoux et Adèle Blanc-Sec. Mais à vrai dire, le trait du dessin est quand même bien différent. Le noir et blanc du premier tome n'a rien à voir dans sa technique. Et le trait colorisé des 2 tomes suivants n'est pas mauvais du tout mais il est plus classique que celui de Tardi. Quoiqu'il en soit, si quelque chose devait sauver cette série, hormis quelques personnages trop ressemblants, ce serait bien son graphisme qui est de qualité tout à fait honorable et agréable à la lecture. Les histoires, par contre, ne sont vraiment pas convaincantes. Le premier tome est longuet et sans crédibilité. Après une première partie en Egypte, le reste de l'intrigue se joue sans transition à Paris. Les péripéties s'accumulent, l'auteur tire le scénario en longueur et joue inutilement la carte de l'esbroufe à de nombreux passages, et tout sent le côté artificiel, les grosses ficelles et une narration trop décousue pour être appréciable. Les deux tomes suivants forment une histoire complète. Un peu plus moderne et fluide dans sa narration, elle se révèle néanmoins également décevante. Les intrigues multiples s'emmêlent, le fantastique et la science-fiction y sont mal utilisés, comme des gadgets sans crédibilité destinés à jeter un peu plus de poudre aux yeux des lecteurs. Ca manque vraiment trop de crédibilité et tout est trop embrouillé pour contenter le lecteur. En définitive, je crois bien que c'est le fait que ce soit mal raconté qui gâche l'intérêt de cette série.
Un journaliste, passionné par l'Egypte ancienne, au début des années 1900 ?... Chic, ça peut être bien.... Oui... heuuuu... ôhh... un savant fou -y avait longtemps-, et des sectes tout aussi dingues... ça, j'y aurais pas pensé !... Bref, des péripéties "habituelles" qui ne m'ont pas apporté un vrai plaisir de lecture, surtout que "l'inspiration" fait la part belle au "Mystère de la Grande Pyramide" de Blake et Mortimer.. Le dessin : c'est comme les fromages... un peu de tout ! Un soupçon de Tardi, une larme de Forest ; un mélange de trait précis et de surréalisme. Heureusement, le trait de Wininger s'affirmera au fil des histoires, deviendra un peu plus personnel. Mais tout ça ne fait pas avancer le schmilblick... Reste l'ambiance réaliste -et bien rendue- dans laquelle baignent ces aventures. Mais c'est peu pour "porter" une série -assez dépaysante et exotique- mais qui, personnellement, ne m'a proposé que peu d'attraits. Ma cote réelle : 2,5/5.
Héritier de Tardi et de Jacobs, Pierre Wininger nous emmène ici sur les pas d'un journaliste intrépide féru d'Egypte antique. Bon, pour l'originalisté, on repassera. Pour le dessin aussi, car non content de faire du Tardi parfois trop évident, Wininger a du mal à développer ses personnages ; ils ont -presque- tous la même tête, et les seuls qu'on arrive à distinguer sont... tous emmitouflés derrière écharpes et grosses lunettes ! Pourtant, les décors (en particulier ceux singeant l'Egypte antique, bien sûr, mais aussi Paris il y a 80 ou 90 ans) sont assez réussis, malgré une mise en couleurs très... fade. Quant à l'histoire... On a un peu l'impression que l'intrigue court sur trois albums de façon un peu artificielle, et le chapitre final est un grand bazar où l'on ne sait plus qui fait quoi, d'autant plus que les retournements de situations sont légion. A réserver aux amateurs du genre...
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