Gotham Central
Will Eisner Award 2004 : Best Serialized Story A Gotham les flics bossent aussi.
Batman DC Comics Futurs immanquables Spin-off Super-héros Univers des super-héros DC Comics Will Eisner Awards
Gotham City est une ville protégée par Batman. Mais lorsque celui-ci est absent ou ne peut intervenir, comme dans toutes les villes, c'est la police qui mène l'enquête, parfois aidée d'un coup de pouce du héros masqué. Tome 1: Nombreux sont ceux qui, ayant prononcé le serment qui accompagne leur badge et leur arme, préfèrent laisser le bat-signal éteint, et régler les problèmes de criminalité sans faire appel à un justicier masqué qui ne répond devant aucune autorité. Cependant, à Gotham City, ville infesté par des criminels aux super-pouvoirs tels le très dangereux Mister Freeze, la vie d'un policier n'est pas une sinécure. Tome 2: L'inspecteur Montoya est harcelée par Lipari, un des malfrats qu'elle a arrêté, libéré depuis. Celui-ci fouille dans sa vie privée, à la recherche d'un élément pouvant nuire à sa carrière. La démarche de Lipari finit par déstabiliser Montoya qui s'en prend violemment à son tourmenteur. Peu de temps après, Lipari est retrouvé criblé de balles tirées par l'arme de service de Montoya. La police des police mène une enquête qui accuse en tous points leur malheureuse collègue. Pourtant tous ces faits vont se révéler être la pointe émergée d'une machination ourdie par un "proche" de Montoya.
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Date de parution | Mai 2004 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Cette série allait forcément me plaire, j’adore l’univers de Gotham, et je suis friand de ces séries télévisées genre NCIS, CSI (Les experts), Esprits Criminels etc. où on s’intéresse autant aux enquêtes criminelles qu’aux vies personnelles des enquêteurs. Et comme « Gotham Central » réunit ces deux éléments avec brio, j’ai passé un excellent moment de lecture. Alors attention, être un fan d’histoires de Batman plus traditionnelles ne garantit pas que vous aimiez « Gotham Central ». Le personnage de Batman n’a vraiment qu’un rôle secondaire, et l’action passe souvent au second plan, laissant le premier rôle aux petits soucis personnels des différents détectives, ce qui ne sera sans doute pas au gout de tout le monde. De même, être un fan des séries télévisées suscitées n’est pas une garantie en soi, car il faut s’accommoder du fait que nos enquêteurs sont opposés à des super méchants genre Mister Freeze ou Joker :) Bref, un concept hybride qui ne plaira sans doute pas à tout le monde. Les intrigues elles-mêmes sont intéressantes dans l’ensemble, mais sans pour autant être renversantes… j’allais quand même mettre un bon 3/5, et puis… j’ai lu le 5eme tome (en VO. La VF chez Urban Comics est en 4 tomes). Je l’ai trouvé remarquable, prenant au possible, et la fin m’a bouleversé comme peu de BDs le font. Je vous recommande vraiment d’aller jusqu’au bout avant de vous faire une opinion sur l’ensemble de la série. Du coup ma note passe à 4/5, et je mets un coup de cœur ! Quel dommage que « Gotham Central » ait enflammé la critique US, mais sans jamais décoller au niveau des ventes… phénomène pas exclusivement « bien de chez nous » malheureusement.
Batman ? Brubaker ? Hum suffisamment d’indices pour me mettre en appétit avec ce Gotham Central qui m’a longtemps fait de l’œil mais dont j’ai préféré attendre la belle réédition par Urban avant de me mettre à table devant ce copieux premier recueil (sur les 4 à paraître). Quoi de plus malin et de plus ambitieux que de vouloir présenter un regard réaliste sur la ville du Chevalier Noir par les nantis et seconds couteaux dont on ne voit jamais les actes ô combien complémentaires dans le maintien de la justice.. A savoir les flics, inspecteurs et simples mortels de la police de la cité gothique. C’est un peu le pari (largement réussi) qu’ont bien voulu nous proposer Ed Brubaker qu’on ne présente plus pour ses incursions dans le polar et Greg Rucka. Soutenu par le trait gras et délicieusement rétro de Michael Lark qui signe tous les dessins de la série, ces histoires peuvent se lire indépendamment comme de simples enquêtes policières mais possèdent le même effet tentaculaire que Criminal : les personnages s’enrichissent au fur et à mesure des histoires, passant du premier au second rôle selon les besoins… Le point de vue réaliste adopté contraste avec certaines mauvaises rencontres lorsqu’une bête filature ou introspection des lieux place nos inspecteurs nez à nez avec un Mister Freeze ou un Double Face. On constate dès lors l’impuissance de simples humains face à des supers criminels lourdement armés ou tellement pervers que l’aide d’un Batman est au choix indispensable ou vécu de l’intérieur comme un véritable fardeau. On appréciera également l’usage d’équipes de nuit et de jour au sein de la même brigade donnant une tonalité toute singulière. Il s’agit vraiment de chroniques affreusement banales où tout peut basculer d’une minute à l’autre. Si du point de vue de Batman, tout est vécu comme une charge héroïque avec ses bons et ses mauvais côtés, ici les inspecteurs font ce qu’ils peuvent pour résoudre des histoires sordides de kidnapping, assumer leur vie privée (l’histoire de Renée Montoya et de son homosexualité étalée au grand jour est « LE » récit le plus émouvant et réaliste qui soit lu depuis longtemps) ou vivre le deuil d’un collègue tragiquement disparu. Batman n’est jamais présent plus d’une ou deux cases par histoire et ses exploits sont manifestement racontés en « off » lui conférant le côté mystérieux que l’on peut lui insuffler. Vivement la suite, ce Gotham Central peut être lu également par des débutants et je ne peux que le conseiller à un public bien plus large que les comics pour la pertinence de ses propos et l’incursion de surnaturel sans jamais en abuser lors des apparitions de super criminels rendus ici à l’échelle humaine par une équipe d’auteurs fortement inspirés et à l’impact intelligement nuancé. Terriblement humain, cette collection est indispensable tout simplement. Après lecture du tome 2 publié chez Urban : Je prends toujours autant de plaisir à lire ces histoires. La surprise n'est plus au rendez-vous et les bases sont bien posées mais c'est toujours agréable de retrouver certains personnages bien connus des fans de Batman et ce dernier n'est pas en reste puisqu'on y retrouve un Joker aussi machiavélique que celui porté à l'écran par Nolan dans Dark Knight.
Cela faisait longtemps que je voulais lire cette série et je fus bien content de voir le premier tome de la réédition d'Urban Comics disponible à ma bibliothèque. Ce tome est composé de trois histoires qui peuvent se lire indépendamment et qui sont bien réalisées. J'ai pris beaucoup de plaisir à les lire tellement elles sont efficaces et le côté psychologique est bien exploité. Toutefois, il y a deux choses que je n'ai pas aimées. Premièrement, je ne connaissais pas la plupart des policiers et je n'ai pas réussi à m'attacher à eux sauf pour Montoya, que je connaissais déjà, et son coéquipier Allen. Peut-être qu'après la lecture des autres tomes je vais m'attacher à eux, mais pour le moment je suis indifférent à leur sort. Je fus aussi déçu de ne pas voir Bullock, un de mes personnages préférés de l'univers du Batman, qui apparemment a été renvoyé de la police si je me fie aux dialogues. Deuxièmement, je n'aime pas du tout le dessin. Il n'est pas illisible, mais il ne me donnait pas envie de lire les histoires même lorsque le scénario m'accrochait. Je n'aime pas du tout le visage des personnages qui semblent afficher peu d'émotions la plupart du temps. J'aurais pu donner 4 étoiles si j'avais aimé le dessin.
Gotham Central raconte une suite d'enquêtes classiques plus ou moins liées les unes aux autres dans l'univers de Batman, à la manière d'une série policière américaine qui, au fil des affaires, en profite pour approfondir discrètement ses personnages. Avant de lire la BD j'avais quelques appréhensions face à ce mix de prime abord étrange entre The Wire et l'univers d'un gars déguisé en chauve-souris. Mais j'ai été conquis. Je pense que ce qui rend cette alchimie possible tient beaucoup au dessin à la Year One, très réaliste, peu fouillé, allant brutalement à l'essentiel. Dans "Un Long Halloween" j'ai vraiment eu du mal avec le contraste entre un graphisme plutôt réaliste du monde de la pègre, et celui complètement fantaisiste des super-vilains. Ici les super-vilains s'intègrent bien. Gotham Central, c'est d'abord l'occasion de découvrir les méchants batmaniens sous un tout nouvel angle, plus humain d'une part et donc plus intéressant ; la police établit des profils de ces criminels d'exception, et Ed Brubaker parvient à les rendre très crédibles grâce à une plume sobre et sensible. C'est aussi l'occasion de voir un Batman différent. Dans les BDs canoniques, Batman est un personnage principal, quand ce n'est pas LE personnage principal. Ici, évidemment sa présence surplombe toute la BD, mais il apparaît peu. Nous n'avons plus son point de vue à lui ; nous ne savons rien de ses motivations, de ses enjeux, ce n'est qu'un type laconique qui apparaît pour disparaître aussitôt. Et on découvre que pour les policiers, il y a des raisons légitimes de détester cet homme qui fait le boulot à leur place, agit en toute impunité sans se soucier des lois, ce "freak" qui a transformé leur ville en Foire aux Monstres. La relation est ambiguë, car si effectivement la police a bien du mal à souffrir son soutien, elle en a aussi besoin quand la situation la dépasse. Gotham Central, c'est le point de vue de gens ordinaires sur un monde qui ne l'est plus, qui ne leur appartient presque plus, et qui est pourtant le leur. C'est aussi une manière très habile de faire de la BD de super-héros "pour les grands", bien mieux que Nolan ne l'a fait pour le cinéma, et dans la continuité de Year One. Bref, Gotham Central ; j'adore !
Gotham Central fait partie bien entendu de l'univers de Batman mais c'est une déclinaison un peu spéciale. On se concentre en effet sur une équipe de policiers chargés de faire le ménage dans cette ville qui ressemble étrangement à New-York. Batman n'apparaît qu'en renfort pour les aider lorsqu'ils sont dans l'impasse la plus totale. Les rapports entre la chauve-souris et la police sont parfois ambigus. L'idée de laisser le super-héros de côté paraît louable. Cette série semble être ancrée dans une réalité du banditisme que l'on connaît mieux. Pour autant, le déroulement des enquêtes paraît intéressant. Cependant, le dénouement est un peu brutal dans la plupart des cas. Je n'ai pas aimé non plus le dessin alors que le graphisme semble beaucoup plus travaillé sur d'autres séries dérivées de Batman. C'est un peu dommage car le scénario tient le haut du pavé avec plus ou moins d'efficacité selon les différents tomes.
J'ai été très agréablement surpris en lisant cette série. Je m'attendais à quelque chose de léger et au contraire, le scénario s'est révélé plutôt consistant. Les différentes histoires présentées, ici, sont vraiment bien foutues. On suit celles-ci avec beaucoup d'intérêt. Rucka et Brubaker, les scénaristes, ont vraiment fait du bon boulot. Bon, c'est vrai que le premier tome est agréable, mais sans plus. Poutant dans les tomes suivants, les auteurs ont voulu donner une importance plus marquée au caractère des personnages. De ce fait, le récit est plus dense et bien sûr, beaucoup plus réaliste. Une mention particulière à l'inspecteur Montoya, qui dans le tome 2, est confrontée à des révélations embarrassantes. On ressent facilement toute sa détresse devant ce problème, ce qui la rend attachante. L'originalité du récit se situe, bien évidemment, dans le fait que l'histoire se déroule à Gotham City, qui comme tout le monde le sait, est la ville d'origine de Batman. Où cela devient intéressant c'est que celui-ci est mis volontairement à l'arrière-plan par les scénaristes, mettant ainsi en valeur le travail des policiers "normaux" de cette ville. Grâce à cela, on apprend que les rapports entre notre chauve-souris préférée et la police sont parfois ambigus. Cet aspect est d'ailleurs présenté avec beaucoup de subtilité. A priori, le dessin de Michaël Lark n'a rien d'extraordinaire. Les personnages sont parfois difficiles à reconnaître. Pourtant, les ambiances sont très bien rendues, ce qui donne de l'intensité au récit. Je suis loin d'être un spécialiste en comics, mais je pense pouvoir clamer bien haut que "Gotham Central" est une série à suivre. A conseiller................ sans aucun doute !
Gotham Central est une bonne série policière, pour certains des ses aspects c'est une série que l'on peut même qualifier de remarquable. L'univers est l'immense ville de Gotham, un lieu ou il ne fait pas tellement bon vivre quand on est simple flic, parmi la foule de criminel sévissant dans la cité se trouvent des psychopathes comme le Joker, Mr Freeze ou encore Pile et Face... Pour les policiers il n'est pas toujours évident ni possible de demander de l'aide au Batman, le légendaire justicier/croquemitaine. Une situation difficile pour ces hommes et femmes qui essaient tant bien que mal de résoudre les enquêtes en cours, faire face aux nouveaux crimes, s'opposer à des forces politiques corrompues et garder la vie sauve. Les intrigues ne sont pas de la plus grande complexité, mais leur déroulement est bien construit, cela ne manque pas de suspense, pour faire simple c'est très correct. Les nombreux personnages ont tous un comportement différent, leurs liens ou rivalités, leur cohabitation parfois difficile, leurs rapports qui évoluent et l'épaisseur donnée à chacun d'entre eux, sont autant d'éléments qui leur donnent profondeur et sensibilité. Le tout est traité avec subtilité et sur autant de personnages, cela n'en est que plus remarquable. Un des points fort de la série. Enfin l'ambiance est très bien rendue, on a l'impression d'être au cœur des meilleures séries policières, et bien que cela se passe dans un univers totalement fictif l'effet de réalisme est saisissant. Peut-être que la noirceur se fait parfois un peu trop écrasante, mais le style de la série est ainsi. Les dessins collent parfaitement à l'ambiance, personnellement j'apprécie le style de Larks, affaire de goût... Après lecture des trois premiers tomes, je suis (vous l'aurez compris!) globalement très satisfait par cette série, mon préféré étant le deuxième et celui que j'apprécie le moins le premier. Si Gotham Central vous tente, et même s’il est vrai que la lecture des épisodes (un ou deux par tome) se laisse apprécier indépendamment, je vous conseille d'en lire la totalité pour en apprécier pleinement la profondeur. JJJ
Je découvre cette série avec le premier tome de la reprise par Panini Comics de Gotham Central. Semic ayant perdu les droits de DC, c'est donc cet autre éditeur qui poursuit la série, le tome 1 de chez Panini (Pris pour cible) correspondant en fait au tome 3 de la série dans son ensemble. Les histoires étant complètes, elles peuvent se lire indépendamment, même si j'avoue qu'il n'est pas facile de s'y retrouver parmi les nombreux personnages du G.C.P.D quand on les découvre tous d'un coup au coeur de l'action dès le début de ce 1er/3e tome. J'aime très moyennement le dessin. Réaliste, noir, il colle à une ambiance thriller réaliste et dur, mais... bof bof en ce qui me concerne. Le récit, ensuite, est intéressant puisqu'il mélange une série policière tout ce qu'il y a de plus sérieux et réaliste, très proche de séries télévisées actuelles, avec un décor un peu plus fantastique où par moments surgissent des ennemis publics tels que le Joker, Double-Face ou Mr Freeze. Et bien sûr, même si le G.C.P.D travaille de manière totalement indépendante, l'ombre de Batman et son influence est grande dans les enquêtes et l'opinion publique. Background très intéressant donc. Pour le reste, ce sont des enquêtes assez basiques, bien montées et prenantes, mais rien qui marque vraiment l'esprit par leur originalité ou leur force. A lire pour les amateurs de Batman mais surtout pour les amateurs de séries policières.
Je découvre peu à peu le monde merveilleux du comics de super-héros et notamment l'univers de Batman qui est, à mon avis, le plus intéressant d'entre eux. Curieux dès lors de s'attaquer à cette série alors que le bat-justicier y est peu présent ? Oui, c'est vrai, et je reconnais que c'en est même parfois un peu frustrant, ce qui explique pourquoi je ne mets pas une meilleur note pour l'instant à cette pourtant très bonne série. Car ne vous méprenez pas, "Gotham Central" a de nombreuses qualités. Le mérite tout d'abord de nous plonger dans l'univers méphitique de Gotham comme peu d'autres BD ont réussi à le faire auparavant; sûrement est-ce dû au fait que l'on suit ici les aventures d'hommes et de femmes presque ordinaires confrontés à la lie de la mégalopole et utilisant des moyens autrement plus rudimentaires que ceux du justicier masqué. Dès lors, l'inégalité de ces combats (contre Freeze et Two faces pour les premiers tomes) rend l'ensemble encore plus noir. D'autant plus que les auteurs ne font pas vraiment dans la dentelle niveau violence : mourir à Gotham est clairement plus qu'une allusion dans cette série. Autre atout : on s'attache carrément aux personnages, à leurs vies et à leurs problèmes (le tome 2 est en ce sens nettement supérieur). Enfin la psychologie des super vilains est beaucoup plus approfondie qu'à l'habitude, ce qui ajoute au côté thriller un plus indéniable. Bref, il n'est pas impossible que j'augmente ma note dans l'avenir si la qualité continue crescendo, même si je reconnais que le graphisme de cette série n'est pas franchement ma tasse de thé.
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