Novikov
Enquête criminelle au coeur de la russie de la fin du XVIIIème siècle...
1789 - 1799 : La Révolution Française Auteurs mexicains Russie
Officier de la police impériale, Alexis Novikov résout des énigmes criminelles dans un Saint-Petersbourg tiraillé entre la Russie éternelle des anciens tsars et celle européenne, moderne et éclairée, voulue par Pierre le Grand. Pour parvenir à ses fins, il n’hésite pas à employer des moyens qui ne sont pas toujours très.. "orthodoxes" ! Première enquête : Un illuminé nommé Troubelkine s’en prend à la bonne société de Saint-Pétersbourg qu’il accuse de corruption, de libertinage et de décadence. Il devient le suspect idéal dès lors que plusieurs membres de l’aristocratie sont sauvagement assassinés, un crucifix planté dans le coeur. Et pourtant, ces mêmes aristocrates semblent protéger celui qu’on appelle le "starets", le fou de Dieu.. Une enquête semée d’embûches pour le fringant Novikov, qui n’est pas le dernier à détester cette classe de nantis qu’il tient pour responsable de la mort de sa femme.
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Date de parution | Mars 2005 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Nous sommes là dans quelque chose qui pourrait ressembler aux enquêtes de Nicolas Le Floch (c’est à peu près la même période, à 15-20 ans près), si ce n’est que ça se passe dans la Russie impériale. Nous suivons – sans grande passion je dois le reconnaitre – Novikov, officier de police, dans son enquête menée sans trop de rythme ou de surprise. Novikov lui-même n’est pas un personnage fort et attachant. Ses très nombreux succès féminins (l’insistance sur ce fait revêt quelques lourdeurs), le meurtre toujours non élucidé de sa femme qui le hante (sans que l’on en sache le fin mot), nous voilà embarqués dans du déjà-vu, avec des ficelles un peu trop grosses pour satisfaire la curiosité du lecteur. La résolution finale de l’enquête est en plus un peu bâclée… Le dessin est globalement bon, malgré quelques défauts (proportions pour des chevaux au galop, fusils qui ne me paraissent pas d’époque), mais je l’ai trouvé impersonnel. Et je n’ai pas non plus accroché à la colorisation (à l’informatique semble-t-il), qui donne un rendu trop lisse et « brillant » (alors que bizarrement ça passe parfois au « terne » - comme si plusieurs coloristes s’étaient succédé, sans se concerter), et qui gâche le travail du dessinateur. Bref, une série policière historique très très moyenne, du niveau d’un épisode quelconque et sans originalité d’une série TV.
Rien de franchement original dans ce diptyque si ce n'est le cadre de l'histoire, à savoir la Russie du XVIIIème siècle. Et encore, tout le background ne tourne qu'autour des nantis de Saint-Pétersbourg. Sans jeu de mot, l'ensemble reste très policé et l'enquête de Novikov n'est pas des plus passionnantes, il va de ci de là, séduisant bien facilement quelques princesses. Le dessin est quant à lui très basique, voilà donc une série que l'on peut emprunter, pour l'achat il aurait fallu plus de fond.
Moi qui ne suis pas vraiment un fan de la BD historique, et très difficile au niveau polar, je sors déçu de cette série. Si le format est pourtant attractif (cycle complet en 2 tomes), deux choses ont freiné mon adhésion. Tout d'abord, la colorisation. Elle est étrangement menée avec parfois des effet de profondeur montés par atténuation de nuances qui sont assez déconcertants. Et puis on alterne des planches clinquantes à d'autres beaucoup plus ternes, ce qui casse la cohésion générale. Ajoutez à cela des effets de lumière informatisés un peu grossier, et vous avez maintenant tout ce qu'il vous faut pour gâcher un dessin pourtant bien mené et réaliste. Décors et personnages sont plutôt bien réalisés. Mais le plus gros bémol tient pour moi à l'histoire en elle même. J'ai trouvé l'intrigue un peu facile, et je tenais mon coupable dès son apparition, même si ses motivations véritables ne sont révélées qu'en fin de récit. Et puis franchement, le personnage principal, j'ai vraiment eu du mal à m'y accrocher. L'officier de la police impériale russe dont l'arme la plus efficace qu'il utilise est le gourdin qu'il a dans le pantalon, bof... Ajoutez lui le cliché du meurtre non élucidé de sa femme qui motive son travail acharné et sa soif de justice, et on frôle la caricature. Au final, je ne suis jamais vraiment rentré dans cette série, tant à cause de ce personnage que de l'intrigue qui m'a paru assez insipide et courue d'avance dans son ensemble. Dommage car le dessin de Bruno Brindisi est bon, et le cadre de l'histoire aurait pu être mieux utilisé.
Empruntée en médiathèque, cette série m'a fait passer un bon moment de lecture mais je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat, à moins d'apprécier la Russie de cette époque. Pas de défaut majeur à cette intrigue qui se laisse découvrir facilement mais ces deux tomes ressemblent à de nombreux classiques du genre.
Novikov est un polar historique se déroulant dans l'Empire russe du XIXème siècle. C'est donc déjà une série précieuse étant donné le lieu et la période à laquelle elle prend place. Cela dit ces circonstances de temps et de lieu particulières constituent la seule originalité de la série. Pour le reste, les poncifs du genre ne manquent pas. Ce n'est pas un mal en soit mais c'est ce qui fait rentrer Novikov dans le rang. La première affaire se déroule sur 2 tomes. Les fausses pistes sont assez nombreuses, les péripéties également. L'ennui n'est pas de la partie et les 2 albums supportent assez bien une relecture. Le héros est lui sympathique sans être un monument de charisme. Un investigateur séducteur mais assez brut de décoffrage qui doit endurer les contraintes que sa hiérarchie, tenue par la haute société en cause dans l'affaire, lui impose. Il porte aussi en lui la culpabilité de ne jamais avoir résolu l'énigmatique meurtre de sa femme. Si ce sujet n'apparaît ici qu'en filigrane il semble au coeur des prochaines investigations de Novikov. Pour finir les dessins sont agréable à l'oeil même si très classiques. Les détails historiques sont bien présents (vêtement, architecture...). En revanche les effets de lumière rajoutés numériquement gâchent certaines cases. Quelle idée saugrenue ?! Novikov est donc une série à suivre et à acheter pour qui aime le genre...
Une des bonnes séries de la collection Dédales se déroulant dans les décors de la Russie impériale permettant de mettre en valeur quelques beaux costumes d’époque. Les dessins et les couleurs sont d’ailleurs réussis (couleurs meilleures sur le tome 2). Côté scénario, c’est un polar assez intéressant à suivre et en suivant le héros évoluer dans son enquête, on se prend au jeu des devinettes pour trouver le ou les auteurs des nombreux crimes perpétués dans la ville. Le dénouement est finalement moins complexe par rapport à ce que l’on aurait espéré, et ceci représente ma seule petite déception. Toutefois, on est tout de même surpris et l’ensemble est agréable à suivre.
Très bon postulat de départ : une enquête policière dans la Russie impériale. C'est pas tous les jours, et assez prometteur. Si le côté religieux est bien présent, le côté "polar" revendiqué par l'éditeur l'emporte bel et bien et je n'ai pu que m'en réjouir. Suffisamment dense et présentant des personnages assez ambigus, "Novikov" -en tant que série- m'a séduit. MAIS : les albums se révèlent quand même peu accrocheurs au niveau esthétique. Si le dessin est plus qu'honnête, la mise en couleur est froide et métallique. Et, surtout, les artifices numériques montrent leurs limites dans les nombreux effets de lumière. Et ça, j'aime pas ! Bonne lecture générale quand même.
Cette série possède de grandes qualités graphiques. Je n’ai rien de particulier à reprocher au niveau du dessin, c’est du beau boulot aussi bien au niveau des personnages que des décors. La mise en couleurs est parfaitement réussie et contribue à donner une ambiance adéquate à ce récit policier de l’ère tsariste. Bravo donc à Brindisi, le dessinateur de cette nouvelle série des éditions « Les humanoïdes associés » ! Novikov est un personnage assez attachant, charismatique et qui se révèle être « caricaturalement parlant » un clone russe de « Le scorpion » sans le côté action. Ce n’est pas personnellement un reproche que j’adresse au scénariste car j’aime ce genre de personnage. L’histoire est une enquête menée par Novikov dans l’aristocratie russe suite aux décès de plusieurs personnes de cette classe sociale. Chaque crime est « signé » par un crucifix percé dans le cadavre et qui semble être lié à un groupe religieux… le lecteur aura l’agréable sensation d’entrer directement au cœur du sujet et l’histoire se révèlera suffisamment captivante pour que je ne sente aucun ennui tout au long de ce premier tome très réussi ! Note finale : 3,5/5
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