Salomé

Note: 3/5
(3/5 pour 6 avis)

Dans la Rome antique, une esclave medium mène l'enquête.


Au temps de Rome et de l'Empire Romain Consensus sur une BD Esclavage Esotérisme Les mediums

Rome a vécu une période très troublée sous le règne du sanguinaire Caligula. Claude lui succède, et doit s'attaquer aux sectes et autres sociétés secrètes, parmi lesquelles les adorateurs de Ranactès, divinité néfaste du sud de l'Egypte. Ces adorateurs de Ranactès qui semblent impliqués dans le meurtre de Paulina, la fille d'un sénateur. C'est Marcus Melinas, son amant et lui aussi fils de sénateur, qui est soupçonné. Pour mieux clamer son innocence, il préfère fuir. Salomé, la belle esclave égyptienne -et maîtresse- de Marcus, est chargée par le sénateur Melinas d'enquêter et d'innocenter son fils. Ses talents de devineresse seront mis à rude épreuve dans cette affaire qui la touche de près.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2005
Statut histoire Série terminée (premier cycle de deux tomes, pas de suite) 2 tomes parus

Couverture de la série Salomé © Les Humanoïdes Associés 2005
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 6 avis)
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26/06/2005 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’arrondis aux trois étoiles, mais un peu à l’arrache. En effet, l’enquête en elle-même n’est pas extraordinaire, c’est du très classique, voire du déjà-vu, avec en sus pas mal de facilités scénaristiques (les visions de l’héroïne ; sa propension à toujours être là où il faut au bon moment et à être accepté partout et par tous alors qu’elle n’est que l’esclave d’un homme condamné, etc.). Disons que l’originalité – et donc le petit plus – c’est que l’intrigue prend place dans un univers plus original (dans la Rome du premier siècle après J. C.). C’est donc dépaysant, même si les méthodes employées par notre enquêteuse ressemblent parfois trop à celles qu’emploient nos contemporains dans les séries polars à la télé. Ça se laisse lire, mais un emprunt suffira, et contentera surtout les amateurs de polar très classique délocalisé dans une époque ancienne, sans que cela ne change grand-chose au déroulé classique. Note réelle 2,5/5.

16/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette collection Dédales m'a déja donné satisfaction avec Néféritès, Le Samaritain (Shimon de Samarie) et Antoine Sèvres, et j'avais très envie de lire ce polar antique en forme de diptyque ayant pour cadre la Rome de l'empereur Claudius au Ier siècle de notre ère. Il fait un peu figure de petit nouveau parmi les Bd "romaines" déja bien installées comme Alix, Murena ou Les Aigles de Rome... Que peut-il apporter de nouveau ? Voyons voir ça. Comme dans les autres enquêtes de cette collection Dédales, le tome 1 expose les faits et présente les personnages, le tome 2 va un peu plus vite et résoud l'affaire ; ce tome 1 est sans doute un peu trop long dans sa présentation des personnages et du décor, et tout s'enchaîne un peu trop bien, le récit suit une progression classique mais captivante jusqu'à la fin du tome 2 qui dévoile tout, sans disséminer d'infos superflues ni s'égarer dans des circonvolutions qui alourdiraient la narration. La part de fantastique n'est pas trop envahissante, même si on peut reprocher que les visions de Salomé soient des artifices un peu faciles pour avancer dans son enquête. Un récit romain avec une femme pour héroïne reste une option intéressante, malgré le fait qu'elle soit une esclave et qu'elle soit chargée par son maître d'une enquête mystérieuse pour élucider un meurtre et disculper son amant. Mais c'est une devineresse qui a des visions, et en traquant une secte d'adorateurs d'un dieu cruel, elle avance dans cette enquête en faisant preuve de clairvoyance, de déduction, de logique et de perspicacité. Ses méthodes d'investigation à la manière de Columbo (recherche d'indices, lieux du crime, inspection du corps) sont très insolites dans ce cadre romain. Le dessin est robuste, au trait épais, à l'aspect légèrement grossier sur certains visages, mais soigné sur les décors, avec de bonnes perspectives architecturales en plans d'ensemble, j'aime bien ; seule la colorisation accuse un ton pâle et terne, mais ça ne m'a pas trop dérangé, et finalement c'est peut-être pas plus mal pour ce polar historique aux aspects ténébreux. Un bon récit antique, efficace, à la lecture fluide et agréable, sans être exceptionnel.

13/02/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai envie de dire : c’est pas mal mais… on a déjà vu ça mille et mille fois. Pourtant, un polar ésotérique se déroulant dans la Rome antique avec comme héroïne une esclave aux talents de devin, c’est quand même pas courant ! Seulement voilà, si le cadre est original, pour le reste, c’est sans surprise. L’enquête suit son petit bonhomme de chemin tranquilou. Les coupables sont dès les prémices, tout désignés par le caractère que leur attribuent les auteurs (aussi difficiles à deviner que le coupable dans une enquête de Scoubidou, si vous voyez ce que je veux dire… hmfff). Le dessin, lui, est agréable mais, à nouveau, sans ce petit supplément d’âme qui m’aurait apporté un coup au cœur. Voilà… le genre de truc qui se laisse lire, que l’on peut acheter en brocante ou emprunter à la bibliothèque sans le regretter, mais que l’on ne gardera sans doute pas ad vitam dans sa propre bibliothèque. Anecdotique même si correctement réalisé et soigné.

14/08/2013 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

Je viens de terminer la lecture des deux opus. Si le premier remplit son rôle, à savoir accrocher le lecteur et lui donner envie de connaître la suite, le deuxième, qui voit la conclusion de l’histoire, est quant à lui plus décevant. Il est vrai que ce récit proposé par Prungnaud ayant pour cadre la Rome Antique est bien construit et se suit avec intérêt. Mais, au fil de la lecture, on sent que les séquences s’enchaînent un peu trop bien. Cela donne un petit côté artificiel, de trop bien arrangé. Mise à part cette faiblesse scénaristique, le récit se suit sans ennui. Bref, voici un bon polar ésotérique dont sa seule originalité tient dans le cadre de l’histoire plutôt inédit. Le dessin de Palumbo est séduisant (on dirait du Ange) mais la colorisation informatisée n’est pas à mon goût. A lire

24/04/2006 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
L'avatar du posteur iannick

La lecture de ce premier tome de « Salomé » ne m’a pas emballé. A la décharge des auteurs, j’avoue être allergique aux histoires d’ésotérisme. Certes, la magie n’est pas omniprésente dans cette bédé où l’enquête policière dans la Rome antique est assez intéressante mais je trouve discréditant que le scénariste ait eu recours trop facilement aux visions de Salomé pour faire avancer l’histoire. Salomé est une esclave médium qui m’a semblé très énigmatique, peu d’éléments à son sujet sont dévoilés dans ce premier album. Cela est un peu dommage car j’aurai aimé apprendre un peu plus sur son passé, peut-être est-ce prévu pour les albums suivants… J’aime le dessin de Palumbo, il a un trait gras dans lequel j’apprécie chez de nombreux auteurs. Son graphisme m’est donc apparu adéquat à ce récit, il est rehaussé par une mise en couleurs aux tons sombres adaptés à cette ambiance mystérieuse et policière. Rome est représentée d’une façon qui m’a semblé cohérente par rapport à l’époque antique où se déroule cette histoire. La mise en page aérée permet des vues d’ensemble dont les lecteurs pourront admirer le travail architectural de Palumbo. Finalement, « Salomé » m’est apparue comme une bédé réussie graphiquement mais pourvue d’un scénario qui ne m’a pas accroché.

27/09/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Les Humanoïdes associés surfent sur la vague du polar historique initiée par Glénat il y a quelques années. La série Salomé introduit deux nouveaux auteurs, même s'ils ne sont pas tout jeunes. Tous deux ont en effet une longue carrière, Prungnaud en tant que scénariste pour la télévision, Palumbo comme illustrateur en Italie. Et cela se sent. La maîtrise graphique du dessinateur se fait jour au fil des pages, même s'il devrait porter ses efforts sur les visages et certains détails anatomiques, traités trop en aplats. Sur le plan de l'architecture, passage obligé du polar historique, il maîtrise les perspectives et la géométrie. Le but de cette série (premier cycle en 2 tomes) est de nous faire apprécier le personnage de Salomé. A l'issue de ce premier tome, on a encore du mal à la cerner, même si elle ne cache (presque) rien de son anatomie. Ce premier tome, même s'il n'apporte rien de neuf dans le genre, est intéressant, mais la conclusion de ce cycle permettra de confirmer ces premières impressions.

26/06/2005 (modifier)