Les Enfants d'Eve

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 8 avis)

Une histoire originale de science-fiction scénarisée par le célèbre auteur Bernard Werber. «Un jour il n'y aura que des femmes sur terre et les hommes ne seront plus qu'une légende.»


Après l'apocalypse... Dictatures et répression Guerre des sexes Paris

L'histoire débute deux cents ans après un cataclysme nucléaire. Les femmes, qui seules ont survécu, ont développé un système de reproduction ovipare. Comme le résume Werber: «Un jour il n'y aura que des femmes sur terre et les hommes ne seront plus qu'une légende.» La nouvelle civilisation unisexe proscrit les objets de métal et Paris a été envahi par une luxuriante végétation. Rétives au pouvoir en place, les dualistes, amazones aussi belles que rebelles, tentent de révéler au monde qu'il fut un temps où la race humaine était bisexuée. Notre héroïne, flic au service du gouvernement en place, passe ses journées à traquer les dualistes mais sans vraiment savoir pourquoi. En dehors de son boulot, elle vit en foyer avec deux autres femmes en espérant un jour pouvoir obtenir un oeuf : on obtient celui-ci en gagnant à une loterie nationale. Jusqu'au jour où les dualistes arrive à la capturer afin de lui démontrer, preuves à l'appui, que la civilisation était autrefois bisexuée.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 2005
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Les Enfants d'Eve © Albin Michel 2005
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 8 avis)
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27/06/2005 | Boris
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Par gruizzli
Note: 1/5
L'avatar du posteur gruizzli

Je suis retombé sur cette BD dans des circonstances qui m'ont permis de la lire sans avoir à l'acheter, et c'est tant mieux ! Bernard Werber est un auteur dont j'ai lu beaucoup de livres et qui m'agace particulièrement par une utilisation de gimmicks trop présents, mais aussi ses convictions trop présentes et souvent très ... trop simples. Et je ne parle pas de ses contre-vérités très fréquentes ! Bref, ici, c'est une BD de science-fiction qui prend le parti d'un monde rempli uniquement de femmes, visiblement ovipares (enfin, le tome orphelin ne décrit pas suffisamment le processus) mais qui ignorent qu'elles étaient auparavant sexuées avec des mâles. C'est une idée comme une autre, pourquoi pas ? Mais le souci, c'est qu'on est dans une histoire qui pue le navet de plein fouet. N'en déplaise à d'autres posteurs aux avis bien comiques, je trouve qu'on est plus dans le navet que le nanar. C'est rempli de choses qui me font plus pousser des soupirs qu'autre chose : des mouvements de kung-fu dans un monde sans armes à feu, une résistance à un système oppressif qui contacte une agent forcément très balèze pour lui montrer un document changeant tout ... (j'adore l'idée d'avoir perdu les armes à feux mais d'avoir conservé le format MP3 pour diffuser des vidéos). Et plein d'autres détails qui font que l'histoire m'est sorti de la tête aussi vite qu'elle y est rentrée. C'est du Bernard Werber, avec tout ce que cela implique comme mauvaises choses à mes yeux. Je passe allègrement sur cette BD qui a visiblement échoué à trouver son public. Je me demande bien pourquoi ...

01/02/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Dans les avis précédents, j'ai bien aimé celui de Cassidy qui m'a bien fait rire et que je rejoins sur certains points, mais pas sur tout. Ce futur possède un aspect étrange quelque part avec ses vues de Paris en ruine et envahie par la végétation, ou ces lieux détournés de leur fonction comme l'Opéra devenu une arène de boxe. Un autre atout est ce dessin magique de Puech qui illumine ce monde réglementé. J'ai bien aimé aussi la dernière page où les auteurs mentionnent les musiques qu'ils ont écouté durant l'écriture et le dessin de cet album ; je les rejoins à 100% parce que je fais ça aussi lorsque j'écris mes avis sur BDT, j'écoute surtout des musiques de films qui collent aux Bd que j'avise, et ça met bien en condition. Mis à part ça, je ne peux pas dire que j'ai été captivé par cette lecture, en dépit d'un sujet prometteur (une Terre future peuplée de femmes) qui m'a rappelé un TV-film de SF des années 70 dont j'ai oublié le nom, où survivaient une société matriarcale asservissant les hommes comme esclaves, un peu à l'image des Amazones. Ici, le propos est légèrement différent, mais l'ensemble reste intéressant et mérite une attention, même si je n'achèterais pas cet album.

15/06/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
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Je trouve que l'idée de départ, un monde uniquement peuplé de femmes, pourrait donner quelque chose de pas mal. Ici, ce n'est pas le cas car le scénario tombe dans des clichés que j'ai vus tellement de fois qu'ils m'ennuient. En gros, les dirigeantes ne veulent pas que les femmes sachent qu'il y a eu des hommes (je me demande d'ailleurs pourquoi c'est si important que les femmes ne le sachent pas) et il y a des rebelles qui veulent connaitre la vérité. C'est vu et revu et rien dans ce premier tome n'a retenu mon attention. Surtout qu'en plus il ne semble pas y avoir de suite. J'ajoute que le dessin m'a laissé froid. C'est le genre de dessin réaliste qui ne m'attire pas et je n'ai pas trouvé excitantes les nombreuses femmes nues.

28/12/2012 (modifier)
Par Bedelisse
Note: 4/5

Très bon scénario : Un monde ruiné par une apocalypse nucléaire qui a vu tous les hommes disparaître. Les hommes pas les femmes ! 200 ans plus tard la vie humaine reprend ses droits, mais qu’à moitié uniquement car seules les fécondations in-vitro sont possibles... et du vrai in-vitro, dans un œuf ! Une toute nouvelle société c’est donc crée, et nos descendantes pensent que seules les femmes ont toujours existé, elles ne conçoivent même pas l’existence des hommes, jusqu’au jour ou un petit groupe considéré comme sectaire déniche des vestiges de l’ancienne civilisation : pistolet mais surtout vidéos et magazines... et à partir de ce moment là, c’est la révélation pour notre héroïne. Ce que je n’aime pas c’est le dessin : franchement les couleurs, brrr… et aussi le trait manque un peu de netteté, les contours ne sont à mon sens, pas assez marqués. Ca fait bientôt 3 ans que l’on attend le tome 2. Alors, messieurs les auteurs c’est pour quand ?

09/04/2008 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Note approximative : 2.5/5 De la SF grand public facile mais qui se laisse lire malgré tout. Le dessin, le trait du dessin en tout cas, est bon. Corps féminins et décors sont tous bien réalisés. Par contre, les couleurs sont d'un... "pompier", à mes yeux. Les effets de lumières surabondants me semblent véritablement de mauvais goût. Le scénario est assez banal, imaginant un monde, uniquement féminin suite à une apocalypse nucléaire, où une police religieuse fait tout pour masquer l'existence de mâles avant-guerre pour ne pas troubler l'ordre public établi. Alors bien sûr, il y a des rebelles, des gens qui cherchent à découvrir et dévoiler la vérité au monde et renverser le gouvernement autoritaire. Ca a déjà été fait maintes fois en SF, en romans, en séries télé mais aussi en BD (Le Grand Manque par exemple). Bref, strictement rien d'original pour ce scénario. D'autant plus que bien sûr, l'auteur et le dessinateur n'hésitent pas à ne montrer aux lecteurs que de très belles jeunes femmes souvent dénudées pour attirer le chaland. Malgré cela, j'ai plus ou moins apprécié ma lecture car, comme dit plus haut, le dessin est bon (malgré ses couleurs) mais les personnages sont relativement réussis également, de même que la narration. Une Bd de moyenne qualité, au scénario déjà-vu, mais qui se laisse lire.

24/08/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5 Coups de coeur expiré

Alors là, les gars, moi, je dis attention, on tient de la BD-culte en puissance. Culte comme un film Troma, culte comme L’Attaque de la Moussaka géante ou La Revanche des Sith. Si les tomes suivants sont à la hauteur de Genèse, Les Enfants d’Eve pourra entrer la tête haute au panthéon des nanars tellement mauvais qu’ils en deviennent bons. Sérieusement, Les Enfants d’Eve est une énorme couillonnade, mais je n’ai nullement l’intention de casser cette BD ni ses auteurs tant je la trouve drôle et divertissante. Involontaire et vibrant hommage aux films de S-F bien tartignolles des années 60-70 (le genre où Sean Connery et ses poils se promènent en slip et cuissardes, voyez donc ici), Les Enfants d’Eve se situe dans un monde post-apocalyptique d’opérette peuplé uniquement de filles sapées comme dans des clips de Madonna des années 80, et dont l’extrême "crédibilité" est établie en quelques planches par ses auteurs. Ainsi donc le gouvernement pakistanais, visiblement constitué de méchants de James Bond, décide d’éliminer toute vie sur terre à l’aide d’une super-hyper-bombe atomique. Heureusement, une grande scientifique planquée dans son laboratoire souterrain survit et, grâce à ses recherches sur l’oviparité humaine, parvient à repeupler la terre à elle toute seule (signalons qu’elle était la seule et unique personne au monde planquée dans un abri au moment de l’explosion, ça c’est du coup d’pot !). 200 ans après la catastrophe, dans un Paris qui a été dévasté par les flammes à la planche 3 mais où les bâtiments sont finalement intacts en planche 4, les femmes ovipares (mais pourvues d’un nombril par le dessinateur, un peu distrait) ont recréé une nouvelle civilisation sur notre planète qui, loin d’avoir été transformée en vaste désert aride et stérile par les radiations et la combustion de l’atmosphère, est recouverte d’une superbe végétation et parfaitement habitable en surface. Eh oui, les Pakistanais sont certes diaboliques, mais il faut reconnaître qu’ils savent faire une guerre nucléaire totale PROPRE, qui préserve la couche d’ozone et la forêt tropicale. Bref, nos petites amazones du futur habitent un vrai paradis où elles occupent leurs journées en agitant leurs jolis corps en petite tenue, en jouant à broute-mi et broute-moi en trio, ou en regardant une télé dont les programmes n’ont pour seule vocation que d’annoncer, à chaque fois qu’on l’allume, un événement qui fait progresser l’intrigue. Seule ombre au tableau, nos nymphettes post-apocalyptiques vivent sous la coupe d’un gouvernement totalitaire qui leur dissimule la vérité sur le passé de l’humanité. Ainsi aucune de ses gourdes n’a la moindre idée que l’humanité était autrefois bisexuée, et ce malgré la présence autour d’elles d’animaux mâles et femelles. Heureusement, un groupe de rebelles lutte pour faire éclater l’incroyable vérité : à une époque, sur Terre, il y a eu de la bite. Vivement la suite, et espérons qu’on y voit Charlton Heston en pagne en train de gueuler, à genoux sur le sable, "Soyez maudits, soyez maudits jusqu’à la fin des temps !" face à la statue de la Liberté. Bref, un scénario bien cliché, reposant sur des bases débiles, servi par des dialogues tartes et un dessin kitsch : avec ce bidule, sorte de remake de La Planète des Singes, Bernard Werber et son complice Eric Puech ont de quoi devenir les Ed Wood de la bande dessinée, et je dis ça comme un compliment. Croyez-moi, je n’achèterais certes pas cette série car faut quand même pas déconner, mais je n’échangerais pas deux barils de navets sérieux-intimistes-sensibles contre un seul baril de ce nanar de classe internationale.

18/08/2005 (modifier)
Par Monu
Note: 3/5

2ème série du duo Weber-Puech, après Exit, Les Enfants d'Eve est une histoire de science fiction post-apocalyptique. C'est assez impressionnant la différence de dessin entre le troisième album d'Exit et cet album-ci. C'est carrément mieux, plus maîtrisé, avec de très jolies couleurs, non vraiment ça n'a rien à voir et on peut regretter que le nom de Puech n'apparaisse qu'en tout petit par rapport à celui de Weber sur la couverture de l'album. Après c'est un peu tôt pour juger cet histoire, en fait il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome, ça commence à devenir réellement intéressant vers la fin, avec les quelques révélations qu'on a ; tout le long on suit l'héroïne dans sa vie professionnelle et privée, découvrant une société nouvelle, exclusivement féminine et régit par un état fort et une police religieuse sévère sur les découvertes concernant la vie d'avant "l'apocalypse". Ca a des côtes fantasy parfois, dans les vêtements et les couleurs et puis surtout dans le fait que cette civilisation n'utilise par de métal et donc pas d'armes à feu. C'est presque un mélange de deux genres. Une bonne idée de Weber donc, bien illustrée, je suis curieux de voir ce que ça donnera par la suite.

06/07/2005 (modifier)
Par Boris
Note: 3/5

Que dire de la nouvelle BD de Bernard Werber et d'Eric Puech? Et bien tout d'abord, le dessin d'Eric Puech est vraiment différent de celui d'Exit (uniquement le tome 3). Je dirais qu'il y a eu une évolution positive. Il utilise une panoplie de couleurs pastels très agréables à l'oeil. Passons au scénario. Tout d'abord il faut avouer que l'histoire est très originale. L'auteur a apporté des concepts assez sympathiques dans son monde de science-fiction : reproduction ovipare, sexuée et asexuée (parmi les femmes), interdiction des objets métalliques... Werber nous décrit une société qui vit sous la tutelle d'un gouvernement dictatorial. Et derrière ce scénario peut se cacher une légère critique des dictatures existant actuellement. J'attends de voir la suite pour observer l'évolution du personnage principal : une flic légèrement fanatisée qui découvre peu à peu la vérité. Un bémol cependant, certains dialogues me semblent un peu naïfs parfois. Mais je conseille vivement cette bande dessinée aux inconditionnels de Bernard Werber. Voilà, je pense avoir été objectif malgré le fait que je sois un grand fan de Bernard Werber.

27/06/2005 (modifier)