Valbert

Note: 3/5
(3/5 pour 6 avis)

Les aventures d'un libertin dans une dictature imaginaire du XVIIIe siècle...


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Dictatures et répression Paquet

Dans une dictature imaginaire du XVIIIe siècle, Valbert et ses amis passent leur temps entre l’Auberge du Sanglier Noir et les bras de leurs maîtresses. Un soir, alors qu’ils sortent de l’auberge, ils se font agresser par une bande de gamins des rues. Après une courte lutte, Valbert gagne finalement un fils : le meneur de la bande, Jacquot, qui ne le quittera plus désormais. Avec ses amis, Valbert laisse libre cours à son esprit libre et insoumis, et tente par tous les moyens de déstabiliser le pouvoir.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2004
Statut histoire Série abandonnée (échec commercial, initialement prévue en 3 tomes) 2 tomes parus

Couverture de la série Valbert © Paquet 2004
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 6 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

28/06/2005 | iannick
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

Cette série a bien un air de Fanfan la Tulipe sympathique mais il manque trop de choses pour que je sois séduit. Si l'ambiance graphique renvoie à un XVIIIème siècle pré révolutionnaire, j'ai trouvé le scénario et le texte loin de véhiculer ce niveau de pensée. Gabus abuse d'un langage contemporain rempli d'injures ou d'idées simplistes très stéréotypées. De plus je trouve qu'il manque beaucoup de personnages avec une vraie personnalité pour accompagner Valbert. Ses adversaires sont si ridicules et pitoyables qu'un simple coup de vent aurait suffi à les faire disparaître. De plus il y a de nombreux éléments du scénario que je n'ai pas saisi .Ainsi j'ai trouvé l'intrigue vraiment fade et sans relief. Le graphisme est assez plaisant pour ses extérieurs. Toutefois je n'ai pas trop goûté les visages trop lisses et manquant de détails et d'expression à mes yeux. Une lecture rapide et moyenne que j'oublierai vite.

03/08/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Valbert n’est sans doute pas un chef d’œuvre bourré d’originalité, mais je dois dire que j’ai plutôt apprécié ces deux albums, c’est une lecture plaisante. Le dessin, moderne et dynamique, dans la lignée de Blain, est agréable et efficace. La narration est elle aussi fluide (même si certains passages sont un peu trop bavards). En tout cas cette histoire, qui se déroule dans une principauté imaginaire, au XVIIIème siècle semble-t-il, se laisse lire. Avec quelques personnages truculents, pamphlétaires, libertins, on sent une sorte de coalition de lecteurs des philosophes des Lumières, qui subissent la répression du Magister, prince local autocrate, cynique et manipulateur, qui se maintient au pouvoir grâce à ses soldats, et élimine ceux qui semblent ne pas répondre à toutes ses exigences. Une intrigue sympathique, mais qui souffre quand même de plusieurs défauts. D’abord quelques facilités : la capacité du héros et de ses amis à échapper aux soldats, dans une principauté pourtant pas si grande. Ces territoires reliés par des passerelles qui bizarrement ne sont jamais réellement investis par lesdits soldats. Enfin et surtout un dernier tome conclusif qui ne paraitra pas, ce qui est dommage, l’intrigue étant loin d’être à son terme – même si on peut deviner quelques rebondissements à venir.

25/03/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai bien aimé lire les deux premiers tomes de la série. Cela ne va pas révolutionner le genre, mais c'est assez sympathique à lire. Au début, le scénario était un peu confus et j'ai eu quelques difficultés à comprendre les premières pages, mais je suis entré facilement dans l'histoire après avoir compris la situation. Le dessin n'est pas très beau, mais pas moche pour autant. Disons que je ne suis pas très fan de ce genre de style. Les personnages sont attachants quoiqu'un peut trop stéréotypés à mes yeux. Le récit est amusant à lire sans plus.

22/01/2008 (MAJ le 16/03/2008) (modifier)
Par Gillix
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Voilà ce que j'appelle une excellente surprise ! Et pour un premier essai dans l'univers impitoyable de la bande dessinée, Reutimann et Gabus ont réussi ma foi un fort bel essai (dans le sens rugbystique du terme) qu'il va leur falloir transformer dans le prochain album, mais je suis confiant ! Pourquoi ? Reprenons depuis le début : Valbert et ses amis sont de joyeux libertaires libertins et anarchistes dans une dictature imaginaire. Les villes de ce royaume se trouvent toutes sur des promontoires rocheux, reliés par des ponts au reste du royaume. Valbert, lui, vit dans une ancienne carrière qu'il a aménagée pour ses besoins courants. Au début de cette histoire, Valbert et ses amis ne sont guère plus que des anarchistes de tavernes. Autrement dit, ils restent inoffensifs, ils sont le poil à gratter des gouvernants, mais cela ne va pas plus loin. Pourtant les choses s'emballeront suite à la rencontre... mouvementée... que Valbert fera avec un jeune orphelin. A partir de là, tout s'accélérera. Tout l'intérêt de cette histoire est là, dans la transformation d'un anarchiste bon vivant en révolutionnaire. Car c'est bien vers une révolution que nous dirigent les auteurs, avec un certain talent. Je n'ai aucune certitude mais vu l'ambiance générale, les paysages, cette histoire pourrait tout à fait se situer dans l'arrière-pays niçois. Et cela m'amène à faire un parallèle avec une autre oeuvre que j'aime beaucoup qui est le Lalin de Baudoin. Ce côté de générosité un peu folle, ce sens de l'honneur si particulier de Valbert me font tendre vers cette autre histoire de révolution, réelle celle-là. D'ailleurs, le dessin de Reutimann me semble être l'enfant illégitime qu'aurait pu avoir... Baudoin avec... les images d'Epinal ! Je sais, la comparaison est osée et j'ai un peu tendance à m'emballer, mais lorsque l'on aime, on perd vite le sens de la mesure. Et j'aime vraiment beaucoup ce que j'ai découvert là ! Si ces quelques lignes ne vous convainquent pas, je vous encourage à lire le 4ème de couverture. Vous y trouverez un texte de présentation de l'album prévu initialement en préface et signé Jean-Luc Bideau. Peut-être connaissez-vous ce comédien truculent ? Alors si vous ne suivez pas mes mots, suivez les siens ! Mais de toute façon, cela reste à vous de voir. Mais entre nous, si vous passez à côté de cet album... vous le regretterez !

28/02/2006 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
L'avatar du posteur herve

Si le style de Reutimann fait penser à celui de Blain, dès la page 6, grâce aux couleurs employées, le dessinateur a su s'éloigner de son confrère. Lorsque j'ai lu cette bd, j'ai tout de suite pensé aux films de capes et d'épées : ce village de province, c'est celui de "la tulipe noire", le héros c'est Jean Marais ou encore Gérard Philippe dans "Fanfan la tulipe", bref si vous aimez ce genre de film, ce livre est pour vous : de l'action, de l'humour, des rebondissements. Plusieurs trames dans ce premier opus (qui en comptera 3, d'après ce que m'avait dit Reutimann à Angoulême en janvier dernier) : l'histoire de Valbert, imprégné des idées de Rousseau sur l'éducation des enfants, et libertin sur les bords ; celle de Théodore Boukal, auteur de "Mazarinades" contre le régime et celle d'un sombre complot melant le Clergé et la noblesse. Un très bon volume de présentation dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde.

29/06/2005 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
L'avatar du posteur iannick

Je n’ai pas été très emballé par cette bd. D’accord pour dire que c’est plaisant, qu’il y a des passages où je me suis bien marré, que l’esprit libertin souffle dans cet album. Cependant, il y a des situations que je trouve assez irréalistes. Comme le fait que Valbert prenne Jacquot sous sa protection d’un coup de tête pour en faire son fils me semble un peu tordu même si cela peut correspondre assez au tempérament volage du personnage. Ce qui m’a dérangé, c’est qu’il n’y a pas vraiment de fil conducteur dans cette bd, la fin est d’ailleurs surprenante et encore une fois assez irréaliste (ceux qui liront cette bd me comprendront.. enfin, je l’espère !). J’aime bien ce dessin qui rappelle celui de Blain et qui est en adéquation avec l’ambiance post-révolutionnaire de l’histoire. En conclusion, « Jacquot » est un album agréable, plaisant mais qui manque un peu de cohérence dans son scénario pour que je sois vraiment attaché aux aventures de Valbert.

28/06/2005 (modifier)