Alix
Angoulême 1978 : Prix œuvre réaliste française pour le tome 13 Alix Graccus est gaulois de naissance, mais a acquis la citoyenneté romaine. Ami du consul Jules César, sa vie, au 1° siècle avant notre ère, est une succession de voyages aventureux dans différents pays de l'Antiquité, en compagnie de son jeune cadet, l'Egyptien Enak. A chaque album apparaît un thème propre à l'Histoire, renvoyant à des personnages célèbres comme Spartacus ou Alexandre de Macédoine, ou des civilisations prestigieuses (Sparte, Babylone...)
Adoption Angoulême : récapitulatif des séries primées Au temps de Rome et de l'Empire Romain Auteurs italiens David B. Ecole Duperré Esclavage Institut Saint-Luc, Liège Jacques Martin Journal Tintin La BD au féminin Les BDs à papa Ligne Claire
L'album "Alix l'intrépide" nous fait rencontrer pour la première fois ce jeune Gaulois en Orient, chez les Parthes. Son père Astorix, un chef de tribu, avait été capturé par les Romains et vendu comme esclave avec sa famille à un marchand phénicien. Pris de remords, leur bourreau, le gouverneur de Rhodes Honorus Galla, l'adopte, et Alix Graccus devient un Romain de coeur et de citoyenneté. Il se fait aussi un ami du consul Jules César, avant de rencontrer dans l'album suivant, "Le sphinx d'or", celui qui deviendra son fidèle compagnon de route, l'Egyptien Enak. Dans ses premières aventures, Alix, après avoir été le témoin impuissant de la défaite de Vercingétorix, affronte souvent des menaces assez dantesques : il a maille à partir avec un mystérieux "sphinx" détenteur d'une arme terrifiante inventée par les Chinois, débarque sur l'Atlantide, aide un jeune monarque à reconquérir son oriental royaume. A ces occasions, il doit régulièrement lutter contre les intrigues du Grec Arbacès, qui finit néanmoins par périr dans "La tiare d'Oribal". Par la suite, il se trouve impliqué dans des évènements plus subtils, où sa fidélité à César est souvent mise à rude épreuve comme dans Vercingétorix, ou dans de multiples complots dont il a parfois du mal à se dépétrer("Le cheval de Troie"). C'est à ces occasions qu'il fait la connaissance de jeunes femmes à qui il fait tourner la tête sans même s'en rendre compte jusqu'à la belle Cléopâtre, et voyage en Grêce, en Egypte, en Lybie ou en Chine. Alix poursuit ses périples en survivant à toutes les embûches, notamment en Egypte ou en Germanie. Dans cette dernière aventure, parue en 1998, le tribun Tullius Carbo meurt misérablement dans sa folle quête de la source de l'ambre, en Mer du Nord, et a provoqué l'extermination de tous les légionnaires qu'il avait emmené avec lui. Mais le jeune gallo-romain ayant survécu à la tragédie, on peut raisonnablement penser que ce n'en est pas encore fini des aventures d'Alix !...
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Date de parution | Février 1956 |
Statut histoire | Une histoire par tome 43 tomes parus |
Les avis
Enfant j'ai toujours zappé les pages d'Alix que je rencontrais dans les hebdos. C'était la faute à une narration bien trop lourde et scolaire pour capturer mon attention. J'ai voulu réessayer en empruntant quelques volumes à ma BM. Malheureusement j'ai toujours la même réticence sur la narration que je trouve vraiment peu fluide et sans humour. Même avec l'âge, j'ai dû m'accrocher pour aller au bout. Je mets de côté les énormités des scénarii d'un jeune BG au look californien et à la permanente toujours impeccable qui fait copain copain avec les grands de l'époque. C'est un prétexte pour visiter le monde antique avec la vision édulcorée des années 60/70. Bien sûr Alix se relève toujours des pires chutes sans une écorchure et le pharaon peut être attaqué par des léopards sans une goutte de sang. Le pire à ma relecture des albums que j'ai lus est que les textes sont construits sur des jugements de valeurs purement occidentales des années 60. Cela donne des dialogues et des attitudes entre Alix et Cléopâtre (par exemple) assez grotesques. Je reconnais le succès populaire de la série et j'admire le travail des détails dans les décors. De plus j'ai un faible pour cette mise en couleur vive et lumineuse. Par contre je trouve le graphisme des personnages bien moins attractif. Alix reste figé dans le temps et ses expressions ont des postures de statues. Les scénarii imposent souvent des foules et de nombreux personnages qui sont presque tous identiques. Une série qui ne m'a jamais séduit jeune et je n'ai pas changé mon appréciation même si on peut la considérer comme majeure pour la jeunesse.
Difficile de donner une cote unique pour une série aussi vaste que Alix et dont les tomes sont de qualité fort variable aussi bien pour la qualité des dessins que pour l'histoire. Je préfère très nettement les histoires réalistes. Les ayant tous lus, les meilleurs (5 étoiles) sont à mon avis: - Le Dernier Spartiate - Le Tombeau étrusque - Le Fils de Spartacus - L'Enfant grec - La Tour de Babel - L'Empereur de Chine - Le Cheval de Troie - La chute d'Icare - Le testament de César - L'ombre de Sarapis - La dernière conquête - Britannia - Par-delà le Styx - L'or de Saturne Les moins bons albums sont les numéros 3 (L'Île Maudite), 9 (Le Dieu Sauvage), 11 (Le Prince du Nil) et 13 (Le Spectre de Carthage), qui ne méritent même pas d'être achetés (1 ou 2 étoiles).
Par le dieux, je n'ai jamais aimé les aventures d'Alix. Un gars objectif comme moi se doit de faire la part des choses et rendre à César ce qui est à Alix. Oui cette bande fut surement novatrice pour l'époque, oui elle a permis à des centaines de lecteurs de se passionner pour l'histoire antique, oui elle a aussi permis à de jeunes hommes de se dire que finalement le sexe c'était possible avec un garçon, et, et , et, et. Mais que c'est chiant à lire, que les personnages sont raides, il parait que les décors sont rigoureusement exacts, en même temps Jacques Martin ils ne bossait par d'après photos de l'époque. Cette série à eut son heure de gloire elle est aujourd'hui très datée, je ne fais pas partie de ceux qu'elle à fait vibrer.
Alix est LE bon samaritain par excellence que ça devient saoulant à la longue , il est trop lisse quasi sans reproche, Alix est le genre de personne qui peut tendre la joue gauche si il reçoit une gifle sur la droite. Je peux concevoir que dans les décennies 50-60 la censure sévissait, on ne pouvait montrer ou faire du n’importe quoi, mais quand même sur plus de 30 albums notre bonhomme a affronté toutes sortes d'individus, c'est à peine s'il en tue 3 et il en a affronté des salauds... Le "cas" Enak : c'est pas possible de créer un tel personnage, le bougre ne sert à rien. Les successeurs de M. Jacques Martin auraient dû ou pu faire évoluer ce personnage insignifiant. Mais malgré tous ces désagréments cette série fait voyager dans le monde antique. Je pense qu'un jeune d'aujourd'hui aurait du mal à lire ce type de BD trop rigide, pas assez fluide, surtout les premiers volumes qui peuvent décourager par la densité des dialogues et les textes explicatifs. Vu la qualité que ce qui se fait en matière de BD sur la Rome Antique (Les Aigles de Rome, Les Boucliers de Mars, Alix Sénator etc...) il n'y a que les nostalgiques pour qui achèteront cette longue série. Alix à lire à la bibliothèque ou autre.
Cette BD m'a, parmi d'autres lectures, donné le goût d'étudier l'Histoire de l'Antiquité. Nous sommes sans doute des milliers à avoir suivi cette voie après avoir été nourris au biberon de Jacques Martin. Et rien que pour ça, chapeau bas et merci l'artiste. Certains albums sont insipides, comme le fleuve de Jade. Mais les derniers albums, qui renouent largement avec le style du mythique album des "Légions perdues", redonnent un souffle nouveau à la série. Le seul défaut, c'est Enak. Il me fatigue à toujours trébucher lorsqu'ils se font poursuivre. En clair c'est un boulet, toujours à la traîne, et on se demande à chaque fois quand va surgir sa première bourde.
Classique parmi les classiques, "Alix" est lz série qui a fait aimer l'Antiquité à nombre de lecteurs déclenchant même chez eux des vocations, comme l'envie d'enseigner l'histoire. Bien sûr, cette série peut aujourd'hui souffrir la comparaison avec d'autres séries historiques comme Murena, d'autant qu'après que Jacques Martin ait cessé de dessiner la série, ses successeurs ont été pour le moins catastrophiques, nous offrant un dessin figé digne des années 50. Ce n'est qu'avec la reprise de Marc Jailloux que la série retrouve de son lustre d'antan. Toutefois, le Alix de Jacques Martin, c'est à dire celui des 19 premiers albums, demeure remarquable. La série qui s'étale sur plus de 30 ans a bien sûr évolué, notamment au niveau du dessin mais c'est surtout au moment de la parution du "Dernier Spartiate" que l'auteur atteint son sommet, d'autant que les couleurs sont remarquables de luminosité et de clarté. Il faut rappeler à cet égard que Jacques Martin faisait partie du studio Hergé, et que les couleurs sont du même niveau que celles des "Tintin." Il suffit de se reporter aux séries parues à l'époque pour constater que celles ci n'ont pas eu droit au même privilège. À partir de "Iorix le Grand", les histoires quittent le format des 62 planches pour passer brièvement à 54 puis 46, ce qui ne permettra plus aux récits de conserver la même densité. Bien sur, Martin a toujours conservé un grand souci dans la véracité historique, même s'il a tout de même pris certaines libertés avec l'histoire (Le Cheval de Troie qui est dérobé, Vercingétorix qui s'échappe des prisons romaines pour regagner la Gaule). Mais Martin se servait également des histoires d'Alix pour mieux cerner l'histoire contemporaine. Ainsi lorsqu'il se rend en Mésopotamie où règne un Roi autoritaire dans "La tour de Babel", cela fait furieusement penser au Sha d'Iran qui dirige l'Iran d'une main de fer. Bien sûr on retrouve chez Alix des personnages récurrents comme le sinistre Arbacès ou Héraklion, mais chaque histoire est indépendante à la différence de Murena où chaque histoire n'est qu'un épisode d'un plus vaste récit. Si la série a connu des hauts et des bas, elle retrouve aujourd'hui sa qualité d'antan avec Marc Jailloux à la baguette mais aussi avec la série Alix Senator, qui vient donner plus de densité à des personnages, qui en manquaient peut être à une époque où Alix paraissait dans la presse pour enfant qu'il ne fallait pas heurter. Aujourd'hui encore, Alix reste une série à lire et à relire
Sympa mais l'intérêt est très inégal d'un album à l'autre. Je retiendrai deux très beaux albums: Le dernier Spartiate et Le prince du Nil. Beaucoup d'albums, surtout les plus récents, sont quand même assez faibles. Cependant l'album Ô Alexandrie avec Cléopâtre m'avait beaucoup plu. Evidemment le personnage principal est tellement lisse que ça en est insupportable, on tient quand même le coup en fantasmant sur l'éventuelle homosexualité qui lierait Alix et Enak (c'est toujours fun d'un peu pervertir nos lectures de jeunesse). Bref c'est du Tintin en un peu mieux. Tous ces voyages ça fait quand même rêver.
C'est pas évident de noter cette Bd qui a sûrement forgé en moi l'amour de l'Histoire et m'a fait passer des heures merveilleuses, sans occulter aujourd'hui les défauts qu'elle comporte et qu'à l'époque, je ne voyais pas. Il est certain qu'aujourd'hui, je ne supporte plus les 3 premiers épisodes au graphisme hérité de Jacobs et aux petits lettrages; la bande commence vraiment à s' épanouir à partir de l'épisode 6 les Légions perdues, où Martin trouve enfin son style graphique. Sinon, lorsque le 16 septembre 1948, un dessin mal assuré marquait la première apparition de ce personnage dans le Journal Tintin, c'était la première pierre d'un futur monument de la BD. Cette bande qui symbolise presque à elle seule le genre historique, et qui plus est l'Histoire antique, verra Martin peaufiner son dessin tout en gardant cette pose hiératique des personnages qui handicape un peu la série, et qui donne l'impression d'un immense décor antique où sont posés des acteurs figés ou des statues. Tout simplement parce que son auteur met l'accent sur les décors; à l'aide d'une documentation extrêmement poussée, il emmène le lecteur dans des lieux magnifiques où tout y est reproduit avec une grande précision, culminant ainsi dans de superbes tableaux-paysages. De plus, le texte soigné et littéraire, est abondant, trop même, commentant parfois inutilement l'image, surtout dans les premiers récits; c'est le grand défaut de cette bande qui pourtant n'en compte pas tant que ça, même si le style de Martin a ses détracteurs. Avec le temps, la bande s'est aérée d'un texte trop fourni, adoptant un meilleur dynamisme. Cette authenticité dans le dessin et cette érudition dans les dialogues étaient assez inhabituels dans la bande dessinée à l'époque, n'oublions pas qu'on est au début des années 50. C'est pourquoi quand je lis certains avis précédents qui critiquent vertement la bande pour ses défauts (dessin figé, cadrages trop formatés, découpage obsolète, texte verbeux...), je ne peux m'empêcher de penser que ces posteurs ne tiennent pas compte de son contexte d'époque, et que la BD en ce temps-là, c'était comme ça, c'était un art naissant qui n'était pas encore reconnu en tant que tel, et surtout qu'il fallait faire accepter aux parents et aux éducateurs qui vilipendaient "les illustrés". Alors il faut replacer tout ça et nuancer ses propos. Moi, je trouve qu'il y a un autre défaut qui me gêne bien plus, c'est le manque d'évolution du héros, son côté trop lisse, Martin n'ayant pas su étoffer son personnage; de même que le personnage d'Enak peut parfois être horripilant. Mais encore une fois, c'est le reflet d'une époque, le héros se devait d'être exemplaire pour influencer la jeunesse, c'était comme ça. Au niveau des erreurs historiques, elles sont très rares, il y a seulement l'attitude ambiguë d'Alix envers César qu'il fléchit au sujet de Vercingétorix durant le siège d'Alésia, au début du Sphinx d'or, ça me gène un peu, car ce que peu de gens savent, c'est que César et Vercingétorix se connaissaient très bien, ce dernier s'étant enrôlé très jeune dans les troupes auxiliaires avant de trahir César quand il vit qu'il voulait conquérir la Gaule; ces révélations sont récentes, mais fiables, parce qu'elles auraient fait tâche dans l'aura du chef gaulois qui fut longtemps vénéré comme le premier héros national. Ceci dit, malgré ses défauts, une série comme "Alix" ne peut être ignorée et traînée autant dans la boue comme c'est souvent le cas, elle apporte encore un plaisir de lecture (peut-être plus pour les gens de ma génération) et reste une grande pionnière d'un genre qui a participé à la fondation solide du 9ème art, les bandes modernes lui sont redevables, chaque époque a son style. Pour l'achat, n'ayant lu que les albums Martin, et feuilleté les autres dessinés par d'excellents continuateurs comme Moralès, Simon ou Venanzi, je ne conseille pas toute la collection, certains albums sont inégaux en qualité, mais éviter les 3 premiers.
J'ai beaucoup hésité avant d'aviser cette série. Et aussi avant de lui attribuer une note. Je l’aimais beaucoup lorsque je la lisais, plus jeune, il y a maintenant longtemps (sanglot). Un certain nombre d’albums supportent encore la relecture. Mais j’ai vraiment du mal avec la plupart d’entre eux. La série a-t-elle trop vieilli ? Ou alors ne l’avons-nous pas fait de la même manière ? C’est de la bande dessinée historique. Documentée. Au point que l’éditeur a trouvé le filon en sortant des albums thématiques ( "Les voyages d’Alix" Rome, la Grèce…). Alors certes, les décors sont très bien dessinés et plutôt réalistes. Mais je trouve que l’Histoire par elle-même est un décor, ajusté au public, et franchement tamisé et simplifié. Pour ce qui est des histoires, elles sont plus ou moins complexes. Mais le verbiage de Martin (dialogues et surtout commentaires off hors phylactères) est pesant, lourd. On est là dans la lignée du journal de Tintin. Plutôt l’influence de Jacobs (le méchant Arbacès est d’ailleurs un peu le pendant d’Olrik dans Blake et Mortimer !). Alors on aime ou pas, mais ce n’est pas trop dans l’air du temps. Et cela tend à rendre la lecture moins fluide, parfois inutilement. Le trop est ici l’ennemi du bien. Les scénarii eux-mêmes sont parfois poussifs. C’est donc un bilan plus que mitigé pour cette série qui semble ne pas vouloir mourir. Et être devenue une franchise, Martin n’apposant plus que son nom sur des albums que d’autres réalisent (Alix Sénator tente même de lui redonner une nouvelle jeunesse scénaristique). Plutôt à emprunter en bibliothèque, pour se faire une opinion, sur ce qui reste quand même une des séries phares des années 1950-1970.
Difficile que de noter ces séries qui ont bercé notre enfance. Alix dispose de plusieurs qualités qui pourraient en faire une série culte, mais aussi de 2/3 défauts qui gomment grandement les points forts. Coté +, notons un dessin qui, même s'il apparaît figé, est ultra précis et détaillé. Les décors, architectures, personnages sont tous de très bonne facture. C'est un documentaire BD tant l'auteur est pointu sur sa thématique. Friand de lectures historiques et peu géné par le côté bavard des oeuvres de Martin, je rentre pleinement dans la cible. J'aime vraiment beaucoup. Les voyages d'Alix et de ses petits copains nous permettent par ailleurs de découvrir d'autres rivages que la Rome Antique et c'est tant mieux même si à certains endroits, l'incohérence historique affleure. Mais bon, c'est globalement excellent. Mais il y a des mais. D'abord une narration empesée qui, si elle ne me gêne pas personnellement, fait extrêmement datée d'une part et enlève la fluidité des histoires. Enfin, les personnages principaux sont insipides. Ils semblent n'être là que comme "passeur de témoin" pour le lecteur. Mais on attend plus qu'un documentaire et c'est parfois très léger de ce côté là. Certains scénarii sont bons mais d'autres bien plus simplistes et il y a une forme de redondance dans les histoires et leur déroulement. Enfin, dernier point et non des moindres, Martin édulcore grandement le background historique pour le rendre accessible aux plus jeunes, mais du coup, il manque un gros versant de ce qui a fait la construction de Rome et même de la Grèce Antique. Je conseille chaudement la lecture aux plus jeunes, pour apprendre malgré tout des choses. L'achat, non, trop de volumes, peu de suivi dans l'évolution des personnages. Une bonne BD de bibliothèque.
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