Abinagouesh
Le jeune Abinagouesh a un don particulier pour percevoir le merveilleux des choses et des êtres. Il n'a qu'une aspiration, devenir un grand chaman.
Auteurs canadiens
Durant la fête du Solstice, qui réunit toutes les tribus de la grande forêt, il est fasciné par Kalmar, chaman autant redouté que respecté. Ce dernier annonce au conseil des sages l'arrivée du Grand Mal.
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Date de parution | Avril 2003 |
Statut histoire | Série abandonnée 1 tome paru |
Les avis
Série abandonnée après un seul tome, Abinagouesh m’avait laissé une bonne impression, quoiqu’il s’agisse ici d’un tome introductif encore immature. La trame est classique : un enfant pourvu d’un étrange don et désireux de devenir shaman devra protéger son clan du Grand Mal. Plus conventionnel que cela, c’est dur à trouver. L’histoire est agréablement contée, même si l’absence de rebondissements est assez... perturbante. Toutefois, et comme je l’ai dit, ce tome était introductif, par conséquent il place plus l’univers qu’il ne fait agir les acteurs. Contrairement à d’autres lecteurs, le dessin de Lafleur m’avait bien plu. Certes, il est quelque peu figé, mais d’une belle précision. De plus, l’artiste n’hésite pas à s’aventurer dans des planches plus expérimentales qui, si elles ne sont pas tout à fait maitrisées, ne sont pas ratées pour la cause et illustrent intelligemment les « visions » du shaman. Chez moi, le charme opère... malgré un travail, me semble-t-il, très informatisé. Cette album aurait pu déboucher sur une agréable petite série au scénario archi-classique mais centrée sur la philosophie des shamans. L’avenir ne nous le dira pas... Achat bien sûr déconseillé (la série ayant été abandonnée), mais je n’hésiterai pas à jeter un œil sur les autres productions d’un dessinateur doué (quoiqu’encore immature sur ce premier opus).
Après une lecture non complète du tome 1. La série a d'ailleurs été abandonnée depuis. Grand fan des productions Delcourt, sur lesquelles j'investis souvent sans me poser de questions, je me suis toujours demandé la raison de la présence de cette BD dans leur catalogue. Pour commencer, le dessin : je ne l'ai pas apprécié, la colorisation n'a pas réussi à faire passer la pilule, bien au contraire. Le scénario n'a pas apporté grand chose à ce naufrage. Résultat, je n'ai même pas achevé ma lecture (ce qui est rare), et je l'ai revendue.
Il paraît que Tessier et Lafleur avaient envie -depuis longtemps- de raconter les grands moments de la vie d'un chaman. Lafleur a d'ailleurs passé trois ans au coeur de la forêt québécoise pour y vivre parmi une petite communauté au Trémiscouata. C'est ainsi que la plupart des personnages de la série sont tirés de cette sorte "d'immersion". J'ai lu une sorte de conte initiatique. Oui. Mais "Abinagouesh" aurait pourtant mérité un contexte plus posé et des couleurs moins artificielles, plus chaudes. Néanmoins, les séquences d'hallucinations chamaniques valent la peine d'être vues. Mais c'est quand même peu pour le ton général de l'album. Allez, fermez les yeux... Au loin résonnent les tambours. Et laissez-vous emporter par une belle balade...
Hum... hum...hum...(raclement de gorge, sourire un peu gêné...). Je n’ai pas aimé cette bd (euphémisme poli). Le dessin est pas très emballant, les personnages sont figés, sans vraies expressions, on a du mal à les individualiser, ils ont tous un peu le même faciès. La mise en scène est très plate, c’est d’autant plus flagrant que le scénario essaie de donner dans la poésie visuelle (2 planches muettes pour raconter la naissance d’une nymphéa, ça peut fonctionner chez quelqu’un comme Loisel, mais ici, avec un dessin aussi peu mature, c’est juste deux planches ratées...). Et côté scénar, et bien euh... (raclements de gorge BIS), faudrait autre chose qu’une histoire de tribu, de grand mal et de feu sacré pour m’emballer... parce que là, c’est d’une banalité à pleurer, l’ABC de la fantasy... le minimum syndical. Et je ne parle même pas des tentatives du scénariste pour introduire de l’émotion, avec un bon dessin y’avait peut-être de (petites) chances que ça passe, mais là, les interrogations métaphysique du héros du genre « Pourquoi les gens sont méchants ? » frisent le ridicule... Il n’y a malheureusement pas grand chose à sauver dans cet album. On s’attend à mieux de la part d’un éditeur comme Delcourt...
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