Higanjima - L'Île des vampires (Higanjima)
Sur une île, des vampires sèment la terreur...
Coupés du monde... Kodansha Seinen Vampires
Atsushi est venu un jour avec sa compagne dire à ses parents qu'il partait demander sa main à ses beaux-parents. Ca remonte à deux ans. Il n'a plus donné signe de vie depuis. Personne n'est jamais revenu d'Higanjima ! Ce petit îlot désert cache, en effet, le plus terrible des secrets. Une communauté de vampires ! Pour continuer à attirer les humains sur l'île, ils envoient d'exquises créatures séduire les hommes, grâce à leurs charmes puissants. L'une d'entre elles entre sans frapper dans la vie d'Aki, le frère d'Atsushi. Mais Aki, même s'il est heureux d'intéresser cette créature de rêve, se doute qu'elle cache un terrible secret... Avec ses amis, vont-ils pouvoir le percer ?
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Date de parution | Juin 2005 |
Statut histoire | Série terminée (les derniers volumes comprennent 2 tomes) 34 tomes parus |
Les avis
Encore un autre manga sur les vampires ! Certes mais celui-ci est plutôt original. Nous avons un jeune garçon qui tente de retrouver son frère aîné. Il va se retrouver sur une îlot qu'il vaudrait mieux fuir. Cependant, nul n'échappe à son destin. C'est parfois assez gore mais c'est le thème des vampires qui veut cela. Le dessin fait assez vieillot mais il est parfois bon. J'ai aimé avoir des surprises au niveau du scénario au fil des tomes. Et puis, il y a une certaine introspection du personnage principal qui est assez intéressante par moment. Au Japon, cette série a rencontré un tel succès qu'un film a été réalisé.
Je me suis limité à la lecture du premier tome car Higanjima ne m’a pas franchement bouleversé. Si le thème du vampirisme est plutôt pas mal exploité dans ce manga, le titre peine à accrocher le lecteur. Graphiquement tout d’abord, c’est très faible (limite laid) : les décors sont rares, pauvres et minimalistes, les personnages ont un design très commun, sans personnalité ni charisme. Si l’action est claire, elle manque singulièrement de punch et de rythme. Certes, le scénario est intrigant au début mais la mise en place est trop lente et on est surtout très vite exaspéré par les personnages. En effet, ces derniers sont le triste stéréotype des habituels personnages de manga ; sans originalité ni personnalité, ils répètent des situations déjà vues cent fois dans la production nipponne. Higanjima semble être une lecture tout à fait dispensable pour les amateurs de thrillers horrifiques.
Vampire, vous avez dit vampire ? Et vous allez dire: _"Arf, encore une série sur les vampires, et en plus, c'est pas super dessiné..." Mais détrompez-vous ! On connait bien entendu Dracula ou les vampires européens du style Underworld, beaux, manipulateurs et intelligents mais tout aussi décadents, sexuels et violents. On connait aussi les vampires de type américain de 30 jours de nuit, plus bestial, plus violent et plus sale. Mais connaissons-nous vraiment les vampires de type asiatiques ? Les mangas et les légendes du pays du soleil levant sont plus sujets aux esprits et autres fantômes. C'est alors que je me décide à lire les Higanjima, pour voir comment les japonais voient les vampires. Le résultat de ce manga reste agréable. Le scénario reste assez simple, des vampires habitent une île et ils ont besoin de nourriture. Ils envoient donc des émissaires cherchaient des humains pour les nourrir en leur faisant croire que l'on a retrouvé un de leur proche. C'est ainsi que se fait embarquer le héros croyant retrouver son frère (qui est bien là-bas !). S'ensuit une survie en milieu vampirique d'un groupe de jeunes qui tente de se défaire d'un chef, Miyabi, qui a contaminé toute l'île sauf un petit groupe d'humains dont leur chef est un bonze gigantesque. Raconté comme cela, le scénario parait assez complexe, surtout si l'on rajoute que les vampires sont le fruit d'expériences pendant la seconde guerre mondiale pour créer des super-soldats, mais il reste assez simple et prévisible. Le fait est, qu'à la fin de chaque tome, il y a un rebondissement assez imprévu (rivalité entre les deux frères, la formation d'Aki le héros en redoutable guerrier pour tuer Miyabi, etc...) qui fait plaisir et donne envie de continuer cette histoire. La vision des vampires au Japon est assez particulière. En effet, ils se transforment en monstre en fonction de trop plein et sang ou d'un manque de sang. Certains deviennent des espèces de trolls gigantesques, d'autres des chenilles immenses constituées de têtes de vampires. Le tout reste assez "trash" et bien gore. Pour les dessins, cela reste moyen. Les traits sont droits, les visages assez anguleux et on retrouve parfois des dessins similaires. Mais les actions sont bien dessinées et assez dynamiques. En gros, j'aime bien cette série, qui malheureusement met du temps à sortir en France. Soleil n'en vendrait-il pas assez ?
Soleil Manga. A priori, pour le lecteur moyen, cette appellation peut faire sourire. C'est avec une certaine méfiance que j'ai ouvert cette histoire, présentée comme le nouveau phénomène de terreur dans le pays du Soleil Levant. Un film serait même en cours d'adaptation. Finalement, c'est une assez bonne surprise. Il est trop tôt pour dire si c'est vraiment intéressant (seuls 24 tomes -série en cours- sont sortis au Japon), mais ça vaut le coup d'être lu, d'autant plus que Soleil a soigné la maquette du manga. L'histoire nous fait suivre le chemin d'Aki, un lycéen qui s'éveille à la sexualité, aux prises avec d'étranges créatures liées à la disparition de son frère. Aki est un conteur incroyable, un garçon très inventif qui a des visions très souvent. L'une d'elles, récurrente, nous montre Yuki, son amie d'enfance, en tentatrice nue. Aki a du mal à se contrôler, d'autant plus que Yuki sort avec Ken, son meilleur ami. L'idée de faire d'Aki un espèce de medium se révèle intéressante sur la longueur, mais on ne comprend pas trop l'intérêt de nous montrer ses fantasmes avec son "amie", si ce n'est pour expliquer qu'il est amoureux d'elle. Un peu superflu. Matsumoto nous dépeint des vampires myopes, que l'on peut duper facilement avec un certain stratagème, plutôt pas mal vu par rapport à d'autres. L'écriture est un peu chaotique dans le tome 1, pour se fluidifier par la suite, en adéquation avec le dessin, qui gagne nettement en rigueur. Restent cependant des effets un peu faciles, comme les yeux de certains personnages, tels Aki, gommant presque complètement le sérieux de la situation. Quelques interludes grotesques (à la City Hunter) anéantissent -par moments- la tension dramatique que peuvent avoir certains passages. C'est dommage, car l'histoire est plutôt intéressante. Espérons que la suite gagnera en rigueur graphique et scénaristique.
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