Ikar

1998 : Prix Tournesol pour le tome 2. Mélange de SF et Conte de Fée, Humour dans un monde barbare: une véritable réussite dans ce mélange d'extrêmes. Dessins de Follet superbes et beaucoup d'humour de Makyo.
Journal Spirou Prix Tournesol Science-Fantasy
Sur une lointaine planète (Oxythol), de nombreuses tribus cruelles, féroces et sanguinaires se battent sans merci et sans cesse: les "sang brun", "sang orange", "sang vert", "sang mauve", "sang bleu". Mais, bien que barbares, elles gardent un sens inné de l'humour. Une nouvelle tribu, inconnue jusqu'alors: les "sang noir", descendent des montagnes, et avec eux, les guerres redoublèrent... Pour y faire face, 2 tribus tentent de s'allier et organisent le mariage du redoutable Muk Locoïd (sang bleu) avec la fascinante Ophalgine (sang gris). Malheureusement leur bonheur est de courte durée puisque Ophalgine tombe brusquement malade d'un mal mystérieux. Le petit mage Akaduss, totalement dévoué à sa princesse, part à la recherche du sorcier Nizaxid et échange la guérison de la princesse contre son propre bonheur. Un enfant nait enfin de l'union des 2 mariés: Ikar qui, de l'union des 2 sangs, hérite d'étranges pouvoirs et d'un sang nouveau "jaune Or" . Tout est bien qui finit bien.
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Date de parution | Août 1995 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis


Tiens, étrange série que celle-ci, avec une entame classique pour de l’héroïc fantasy, assez sanglante, pour présenter les différents peuples et les guerres qui les opposent. Mais avec aussi un ton qui se veut humoristique, second degré, l’ensemble hésitant souvent entre les deux (les noms des personnages, très longs et quasi imprononçables, et qui me font parfois penser à des termes médicaux, accentuent le côté « pas très sérieux »). Cela se laisse lire, mais tourne trop souvent à la bataille rangée, à l’empilement de scènes où des barbares s’écharpent (c’est aussi le cas des époux qui dirigent le camp des « gentils », qui eux pimentent leurs relations amoureuses avec des échanges de coups). Sans doute aurait-on pu aller vers quelque chose de plus varié, genre La Quête de l'Oiseau du Temps. Le bestiaire présent dans ce diptyque pouvait rapprocher les deux séries. Mais ce n’est hélas qu’un regret de ma part. Quant au dessin, il est correct, voire bon sur certains passages. Mais les décors sont quasi absents, et le dessin lui-même, mais aussi et surtout la colorisation font très vieillot, terne – je ne sais si cet effet était recherché. Au final, ces albums peuvent offrir une lecture plaisante, mais je ne me vois pas les acheter. Un emprunt m’a suffi.


En mélangeant HF, SF et contes, Ikar est une bd transgenre des plus inhabituelles. C’est aussi ce qui fait tout son attrait. Car la trame en elle-même est classique et sans grande originalité. L’histoire se suit sans difficultés malgré la myriade de peuplades qui se tape dessus avec des alliances qui se font et se défont au gré de l’humeur des auteurs. Cet imbroglio de façade sert juste de toile de fond. Le dessin de Follet restitue bien la multitude des genres en adoptant un trait réaliste et burlesque. La mise en couleur présente un côté suranné qui donne un cachet plutôt plaisant. Juste une remarque concernant Ikar … il a des traits drôlement féminins pour un petit garçon. Une bonne série qui restera dans ma bibli . . .


L'univers de 'Ikar' est très original est rempli de bonnes idées. Le dessin est un peu vieillot, mais en même temps il donne un aspect un peu unique à la série. J'ai vraiment pris du plaisir à lire les deux tomes de cette série et j'aurais bien aimé avoir plus d'albums tant l'univers créé par Makyo est riche. Toutefois, je trouve cela dommage que l'histoire ne soit finalement qu'une bête guerre de clans. Le scénario avait plusieurs possibilités plus intéressantes à mes yeux. De plus, il y a un peu trop de clans et c'est un peu dur de se souvenir qui est qui et qui sont les alliées et les ennemis.


Cette petite série a déjà plus de 10 ans et pourtant elle fut annonciatrice d'un genre nouveau: le mélange science-fiction et héroïc fantasy mâtinée d'humour. Une chose est certaine: ce n'est nullement un conte! Makyo nous avait concocté un monde imaginaire très riche qui aurait pu rivaliser avec celui de Troy. Il est dommage de ne pas avoir poussé plus loin ce qui avait été expérimenté avec réussite. Cette série est non seulement plaisante à lire mais bourrées de trouvailles qui peuvent paraître aujourd'hui un peu désuètes mais qui n'en n'étaient pas moins précurseur. Il est vrai que le changement de ton entre les deux tomes est marquant voir un peu déroutant. Le dessin de Follet s'est véritablement affranchi des carcans de la ligne claire. Il brille de tout son éclat grâce à la poésie du texte de Makyo. A découvrir si vous tombez un jour dessus !


Je ne connaissais pas du tout cette série mais je la trouve sympa. Son ambiance et ses décors me rappellent assez Le Vagabond des Limbes. Là aussi, on retrouve un cocktail surprenant de dramatique et de burlesque. Les intrigues ont un aspect en effet légèrement sérieux, certaines péripéties sont parfois même brutales, mais à côté de cela règne une vraie légèreté et pas mal d'humour notamment dans les dialogues. Le dessin a une certaine personnalité et est plutôt plaisant à lire. Mais comme dit plus haut, c'est surtout le ton bien particulier de cette BD qui m'a séduit et j'ai passé un agréable moment à lire les deux tomes qui la compose. Un peu de science-fantasy originale et amusante.


Tiens, marrant de relire du Follet autant d'années après sa parution dans je ne sais plus quelle revue. La saga d'Ikar est sympathique, c'est un personnage étrange, héritant des facultés de ses parents, mais en en créant d'autres. Le mélange fantasy/SF/humour est un peu étrange, peut-être un peu difficile à saisir de prime abord... Les jeux de mots de Makyo ne sont pas toujours compréhensibles, malgré les efforts qu'il fournit dans sa narration. Le dessin de Follet, quant à lui, est quand même très particulier, difficile à comprendre globalement, lui aussi... Mais il a une "patte" tellement particulière... A réserver aux amateurs de Follet.
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