Seizon Life
Un homme atteint d'un cancer en phase terminale apprend que l'on vient de retrouver le corps de sa fille, assassinée, 14 ans plus tôt.
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Takeda n’a plus que six mois à vivre avant que le cancer ne le ronge… Pour s’épargner une lente agonie, il décide de se suicider… Mais juste au moment où il s’apprête à se pendre, le téléphone sonne : la police a retrouvé le corps de sa fille unique, disparue il y a plus de quatorze ans. Au Japon, la prescription pour un meurtre est fixée à quinze ans, il reste à peine six mois à Takeda pour retrouver et faire condamner l'assassin de sa fille.
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Date de parution | 15 Juillet 2005 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J’ai beaucoup aimé la manière dont cette enquête policière est menée. Le personnage central (en quête du meurtrier de sa fille alors qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre) n’est pas un génie de la déduction mais plutôt un enquêteur amateur méthodique et obstiné. A l’occasion, la chance le sert mais la plupart du temps il doit ses avancées à son obstination et à sa rigueur. Du coup, cette enquête est très agréable à suivre car elle peut déboucher sur une impasse pour redémarrer sur base d’un fait anodin analysé en profondeur. Seul le dernier rebondissement m’a paru un peu trop poussé, un peu trop tiré par les cheveux… mais sans provoquer de rejet pour autant. Juste que c’est un peu tiré en longueur et assez tordu (mais pas idiot). Au niveau du dessin, j’ai plutôt bien aimé. Le trait réaliste est agréable, les personnages sont bien typés, les décors ne sont pas oubliés. On ne tombe jamais dans l’excès au niveau des expressions de visages (pas de traits déformés, pas de gouttes qui volent dans tous les sens) et il n’y a pas de chute de qualité au fil des tomes. L’éditeur s’est même fendu de deux planches en couleur lorsqu’un élément du scénario pouvait apparaître plus clairement grâce à ce recours. Bon ! Je ne crois pas que c’était vraiment indispensable mais l’effort est quand même louable. En résumé, une chouette courte série policière. Avis aux amateurs du genre !
Un polar en manga qui a l'avantage de se terminer en 3 tomes, c'est plutôt une bonne chose. D'autant plus que le dessinateur est l'auteur de Zipang dont j'aime le trait assez occidentalisé et très soigné. Le récit se structure en deux parties. La première est une enquête à partir de quasiment rien, une enquête menée 14 ans plus tard par un père qui décide de trouver l'assassin de sa fille dont on vient seulement de retrouver le corps. Il est intéressant de voir comment à partir de très maigres indices, le héros réussit à tirer la ficelle de son enquête jusqu'à dénicher la vérité. Certes, il y a quelques coïncidences heureuses et quelques petites facilités scénaristiques dans cette partie du récit, mais c'est assez crédible et prenant. La seconde partie est en réalité un combat contre la prescription. Sachant qu'un assassinat est prescrit au bout de quinze ans jour pour jour si le coupable n'est pas mis en examen avant cette date, comment faire pour gagner du temps sur cette prescription et traduire malgré tout l'assassin en justice. J'ai trouvé étrange et assez artificiel ce face à face tranquille et courtois entre le père de la victime et le meurtrier de sa fille. Le dernier tome tout entier n'est qu'une discussion emplie de faux-semblants, logique certes mais où les comportements polis et réservés des personnages sonnent bizarrement pour un lecteur occidental. On a peine à croire qu'il faille trouver une solution légale pour pouvoir arrêter un homme qui va jusqu'à décrire face à un policier la façon dont il a tué, simplement parce que le meurtre a eu lieu un ou deux jours trop tôt pour avoir l'autorisation de l'arrêter. Malgré ces réserves, Seizon Life est plutôt un bon polar, au scénario assez original et suffisamment prenant pour ne pas s'ennuyer.
Je vais commencer par les points positifs. Tout d'abord, une série en 3 tomes, cela m'a plu d'entrée. Ensuite un synopsis plus que prenant. Mais aussi un dessin net et clair ce qui nous donne une aisance pour dévorer les 3 volumes. Maintenant les points négatifs (même s'ils ne sont pas nombreux !). Je trouve personnellement la fin incohérente avec l'histoire mais bref, ce n'est qu'un goût personnel. Et le second point je trouve que l'enquête se résolve très rapidement. Voilà, au final je vous conseille cet ouvrage qui est d'un excellent acabit.
Un scénario prometteur et une série terminée en 3 tomes, deux arguments de choc qui m’ont poussé à traquer ce manga pendant des mois. Voilà, trouvé, acheté, lu… et légère déception. En effet, comme déjà noté dans d’autres avis, le scénario abonde en coïncidences improbables et est globalement assez tiré par les cheveux. Les adeptes des polars carrés et cohérents vont crier au scandale, c’est certain. De plus la scène finale fait un peu « boss de fin » de jeu vidéo, avec une confrontation très typée manga qui m’a paru un peu ridicule. Bon cela dit l’histoire est quand même super haletante, et j’ai englouti les 3 tomes d’une traite. Un bon moment de lecture, à condition de ne pas être trop regardant sur la crédibilité de l’ensemble.
Du même auteur, histoire de voir où je me situe par rapport à l'auteur, je n'aime pas vraiment Zipang, mais j'aime bien Spirit of the Sun. Seizon Life n'a pas grand chose à voir avec les deux titres précités (pas d'intrigue géopolitique), mais on y reconnaît tout de suite le trait de l'auteur (assez caractéristique et qui me botte très moyennement) et son style de narration très particulier. Cette oeuvre reste un poil trop courte : les trois petits tomes ne sont pas suffisants pour bien amener certains éléments de l'enquête qui tombent parfois comme un cheveu sur la soupe (alors qu'on a vraiment envie de croire, comme le héros, que c'est une enquête impossible). Alors, pourquoi conseiller cette lecture ? Parce que le sujet traité est plutôt grave et poignant (même si les fréquentes larmes du héros ne font pas "vrai" : il fait un peu gamin qui n'arrive pas à faire ce qu'il veut) et qu'il y a tout de même du suspense.
Cette série combine de nombreux bons points. Elle est courte, ce qui est rare pour une série japonaise de cette ambition (regardez les séries d'Urasawa...). Elle est dessinée par un excellent artiste, que j'ai découvert avec Zipang ; j'ai d'ailleurs l'intention de lire Spirit of the Sun très prochainement. Il apporte tout son réalisme et son style si particulier à cette histoire tragique. On dirait un épisode de la série Cold Case, sauf que cette fois-ci c'est un proche de la victime qui mène l'enquête. C'est nerveux, dynamique, on n'a pas le temps de souffler. J'ai été très vite happé par l'histoire, et j'ai lu les trois tomes en peu de temps (je dirais environ deux heures en temps réel). Le récit est très fluide sur une grande partie de sa longueur, et l'ensemble est plutôt bien vu, si l'on fait abstraction des incohérences. Car c'est là que le récit pêche un peu. A mon sens les différents éléments s'enchaînent de façon un peu superficielle, je trouve tout ça un peu capillotracté. Takeda bénéficie de trop de coïncidences bienvenues pour que ce soit totalement crédible. Et puis, la fin est pour moi, bien que poétique, malvenue. Je n'en dirai pas plus pour éviter de spoiler, mais ceux qui l'ont lu je l'espère me comprendront. En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture avec "Seizon Life". Divertissant, mais un peu "too much" sur les ressorts de l'intrigue. Cela reste tout de même du haut du panier, avec un petit 3,5/5.
Durant cette série de seulement 3 tomes, un homme mourant tente tout pour retrouver l’assassin de sa fille dont le cadavre vient juste d’être retrouvé. Il y a donc un double compte à rebours, celui de sa vie et celui de la prescription du crime. Cela ferait un bon synopsis de série américaine. L’enquête est en soi assez palpitante, on suit l’avancée de l’homme et sa découverte de maigres indices qui le mènent parfois sur de fausses pistes. Au final le scénario est peut-être un peu léger et tiré par les cheveux, on s’attend assez facilement au dénouement possible. Mais le manga est court et vaut le coup d'oeil.
Suite de mes lectures de Kaiji Kawaguchi avec Seizon Life, mais cette fois-ci uniquement au dessin. Il s'agit pour le moment de la série que je préfère entre les 4 parues en France (Eagle, Spirit of the Sun, Zipang). Dans Seizon Life, nous découvrons la souffrance d'un homme malade d'un cancer, dont la femme est morte quelques années plus tôt du même mal, et dont la fille a disparu 14 ans auparavant (c'est à ce moment où vous vous dites que votre vie ne peut pas être plus belle). Cet homme qui s'aperçoit que finalement il n'a jamais pris le temps de s'intéresser à son enfant va découvrir en apprenant sa mort tout ce qu'il aurait aimé savoir d'elle de son vivant et tenter de résoudre le mystère de sa mort. Nous suivons ses pas qui le conduisent sur le chemin de sa fille et à la suite de ceux de son enfant. La lecture est très agréable.
Décidément, on pourra dire que Kawaguchi est l'un des auteurs de l'année 2005. Après avoir sorti Zipang, Spirit of the Sun et "Eagle", Seizon Life vient compléter cette liste. Pour ce manga, l'auteur a travaillé avec une scénariste, Nobuyuki Fukumoto. Elle nous propose un récit plutôt convaincant. J'ai, d'ailleurs, hésité à donner 3 ou 4 étoiles, nous verrons comment évoluera la suite de cette série. L'histoire en elle-même est touchante sans pour cela être larmoyante. Un homme atteint d'un cancer en phase terminale apprend que l'on vient de retrouver le corps de sa fille, assassinée, 14 ans plus tôt. N'ayant plus rien à perdre, il décide de mener sa propre enquête en espérant retrouver le coupable. J'ai beaucoup aimé ce récit. Pourtant, dans les premières pages, l'histoire m'a parue un peu confuse mais la suite devient rapidement plus fluide. Le personnage principal est très attachant. Ses remords et sa souffrance sont très bien rendus. Les différents éléments qui forment cette histoire sont amenés avec beaucoup d'intelligence et donc forcément, on suit les investigations de notre héros avec beaucoup d'intérêt. J'aime beaucoup le dessin de Kaiji Kawaguchi, celui-ci dégage beaucoup de personnalité, il est d'ailleurs reconnaissable parmis d'autres. Les expressions des visages sont très crédibles, un peu à la manière de Urasawa (Monster). L'auteur réussit parfaitement à nous faire ressentir toute la détresse de ce père en manque de vérité, ce qui fait de cet album, une réussite graphique. "Seizon Life" est donc une série à suivre sans hésitation. Le dessin et le scénario sont de qualité et puis ce manga ne vous fera pas de gros trou dans votre budget car il n'y aura que 3 tomes. C'est donc à conseiller !
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