Les Femmes en blanc
Les gags d'infirmières et de leurs patients dans un hôpital.
Cauvin Drôles de métiers ! Journal Spirou Les Mini-récits Médecine
Les Femmes en Blanc font leur première apparition le 19 mars 1981 dans le numéro 2240 de Spirou. L'idée de cette série serait venue à l'esprit de Raoul Cauvin contraint à un séjour à l'hôpital. Philippe Bercovici, qui travaillait déjà avec Cauvin depuis deux ans aux "Grandes amours contrariées", devient naturellement le dessinateur. Son style graphique évoluera d'ailleurs considérablement au fil du temps. Ensemble ils "dissèquent" le milieu hospitalier sur le mode satirique, en forme de courts gags. Si la série est publiée dans Spirou, elle est aussi éditée en albums depuis 1986, chez Dupuis. Elles soignent avec une souriante abnégation les malades bizarres comme les médecins dérangés. Farceuses, désinvoltes, compétentes ou non, elles injectent aussi l'incontournable virus du rire! ............. ........et ce n'est pas encore fini !
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Date de parution | Janvier 1986 |
Statut histoire | Strips - gags 42 tomes parus |
01/11/2001
| rOb Meikepis
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Les avis
J'ai lu cette série dans le journal de Spirou, j'ai même possédé un album à un moment. Mais, définitivement, passé l'âge de 12 ans, cette bd n'a plus grand intérêt. De plus, et c'est le problème avec ce type de bande dessiné, une planche dans le journal au milieu d'autres, ça va, mais un album entier, ça finit par lasser. En effet, comme dans pas mal de séries à thème, les gags sont assez répétitifs au bout d'un moment. Et l'humour ne marche pas à tous les coups, il faut y aller pour s'arracher un sourire. Quant au dessin, il fait le job, sans plus. A noter une forte évolution de celui-ci entre les premiers albums et les suivants, qui est plutôt appréciable. Mais ça ne sauve pas un ensemble moyen. Pas mauvais mauvais mais clairement dispensable.
J’ai lu 2 albums de cette série, en ai feuilleté quelques autres à diverses occasions, sans que jamais je n’arrive réellement à accrocher, à trouver vraiment drôles ces histoires d’hôpital, de chirurgiens et d’infirmières. Quelques passages sont vaguement amusants, c'est sûr, mais ces histoires courtes sont souvent trop longues, s’étirent sans que la chute ne vaille la peine d’attendre aussi longtemps. Inégale et pas franchement originale sur la durée, la série s’étire pourtant beaucoup trop, comme souvent avec Cauvin (qui, s’il avait su ou voulu rassembler ses quelques bonnes idées en 1 ou 2 albums, ici comme dans d’autres séries, aurait produit quelque chose de plus drôle et de moins lassant). Le dessin de Bercovici est du « gros nez » – que je n’aimais pas du tout sur les débuts, mais qui s’est quelque peu amélioré par la suite, sans pour autant que je l’apprécie (il me donne – peut-être à tort – parfois l’impression d’être bâclé). Bref, c’est une série dispensable, que l’on peut éventuellement consulter en bibliothèque…
Je pense sans trop me tromper qu’il s’agit de la série phare de Cauvin. C’est aussi celle pour laquelle il a été le plus inspiré même si la qualité des gags finit par s’étioler sur la longueur. L’analyse du milieu hospitalier, sans pour autant m'être familier, me semble percutante. On a des gags pour lesquels le lecteur esquisse un rictus de contentement, voire un rire franc à gorge déployée (plus rare il est vrai). Bref, si la qualité n’est pas constante, il y a moyen de trouver de bonnes idées bien exploitées. Et cela fait toute la différence. Côté dessin, Bercovici a un style propre qui ne laisse pas indifférent. Personnellement, j’aime le côté un peu brouillon de son trait. Un dessin lisse et propre rendrait le propos moins incisif.
D'après la légende, Cauvin ayant été hospitalisé, aurait voulu se venger en tirant le portrait du milieu hospitalier... oui c'est possible, mais ses bonnes idées du début s'évanouissent de plus en plus, et les gags en 1, 2 ou 3 pages sont très inégaux en qualité, c'est le problème des séries de gags à rallonge, la corde s'use à force de trop tirer dessus. Pourtant, le dessin de Bercovici, nerveux et expressif, accentue le côté rigolo des personnages. Cette série qui a quand même débuté en 1981, était bien pendant les années 80, devenant une radiographie parfois désopilante du monde hospitalier ; Cauvin épinglait avec un humour parfois féroce ce microcosme composé de chirurgiens, médecins, infirmières, internes, brancardiers et patients de tous bords. Le trait était souvent grossi, les situations loufoques, le ton cynique, et certains personnages d'infirmières attachants. Mais aujourd'hui, c'est dépassé par la mode des séries TV médicales qui ont envahi les écrans et banalisé ce milieu, je pense surtout à Scrubs qui décortique avec une férocité cynique bien plus réussie le personnel d'un hôpital (surtout les 3 ou 4 premières saisons). Reste donc une bande qui fut une valeur sûre de la BD à une époque, souvent drôle à ses débuts, jusque dans ses titres d'albums, mais qui a connu une lente dégringolade. Je possède un seul album, le tome 10, et ça me suffit, on peut facilement en lire en bibliothèque.
Même constat que dans mon avis sur L'Agent 212 (même scénariste). C’est une série que j’aimais bien plus jeune sans trop savoir pourquoi (on m’avait offert le tome 6 Gai rire à tout prix), j’ai horreur des hôpitaux, il y a toujours cette odeur bizarre, mélange de pisse et de vieux sur la fin. Sur l’ensemble des gags présents dans un album on va rigoler une ou deux fois. Parfois on apprend certaines vérités sur le milieu hospitalier : le secret médical, les grèves des infirmières, les médecins autoritaires… La seule raison d’acheter cette série est de l’offrir à un ou une amie infirmier(e) qui appréciera que vous vous souveniez de son métier.
Aie ! Déjà enfant, la série ne m'amusait pas du tout. Mais la relecture à l’âge adulte a été des plus calamiteuses. Les gags sont vraiment lourdingues et répétitifs avec un humour daté et consensuel. Les dessins sont d’une qualité plus que discutable et les couleurs sont moches. Les femmes en blanc est une série commerciale dont le succès m’échappe tant les albums sont bâclés. Il y a beaucoup de séries de grande qualité destinées à la jeunesse, pourquoi encombrer sa bibliothèque avec celle-ci ?
Cauvin produit énormément, ces femmes en blanc faisaient un peu l’effet de remplissage lorsqu’elles sont arrivées dans Spirou, et je ne sais par quel miracle elles ont pris leur indépendance pour former des albums seuls. Comme cela ne suffisait pas, elles ont envahi les étalages de nos supermarchés jusqu’au tome 34 à ce jour. (et même une spin-off étouffante Les Femmes en blanc présentent...) J’avoue une circonspection devant un tel succès. La plupart des gags présentés me paraissent plats, patauds et forcés, le dessin sommaire ne présente pas des gages de plaisir pour l’œil. En fait j’aurais tendance à penser que ce style correspond à l’image que la bande dessinée a auprès d’un public large non averti. Ce n’est pas intelligent, reste au niveau du basique et pas franchement joli, cela confirme pour notre consommateur moyen que la BD c’est un truc sans intérêt pour les enfants fait par des artistes ratés. Et hop conforté dans son idée, notre consommateur achète et place la BD dans son ensemble sur l’étagère de ses idées reçues à la lecture de cet opus qui fait fureur dans son univers de culture à lui qu’est le centre commercial. Forcément avec ce genre d’album, le discours du collectionneur de BD que je suis ne peut pas passer devant un public ayant ce genre de référentiel. A leur décharge, il n’a pas un accès facile à autre chose, de fait ce genre de production dessert la BD d’un point de vue reconnaissance, tandis qu’un éditeur ne manquerait pas de me dire qu’elle finance des publications plus intimistes. Certes, il n’empêche que je déteste…
Oui, en fait je n'ai pas grand chose à ajouter aux autres avis. Personnellement je ne suis pas du tout fan du dessin, je le trouve laid. Simplement laid. La colorisation n'est pas toujours fameuse non plus. En gros, c'est pas transcendant. Après vient le scénario. La, on est typiquement dans du Cauvin. C'est sympathique, parfois amusant, rarement drôle, souvent bof, parfois nul. Comme d'habitude, Cauvin ne sais pas vraiment trouver des chutes, ça tombe souvent à plat. Dans l'ensemble, ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas bon non plus. On peut en lire un ou deux tomes à la rigueur, si on nous en offre ça peut se conserver sans honte, mais sinon c'est une série à côté de laquelle on peut allègrement passer sans avoir saboté sa culture BD. 1/5, achat déconseillé.
Voici typiquement l’un des meilleurs exemples de la boulimie d’un persévérant Raoul Cauvin qui dispose de bonnes idées mais ne sait jamais s’arrêter à temps. Les femmes en blanc constituaient pourtant à mon adolescence l’une de mes lectures préférées dans l’hebdomadaire Spirou, des petites histoires drôles de quelques pages sur le monde médical avec un docteur moustachu doué mais narcissique et une flopée d’infirmières confrontés à tout un tas de patients rarement coopératifs. Le dessin de Bercovici proche d’un Jannin en encore plus brouillon se prête bien à l’exercice, gros nez, courbes féminines avenantes sans être vulgaires, rien de bien folichon mais suffisamment attirant pour passer agréablement les deux minutes que constituent la lecture d’une histoire avec un gag à l’arrivée. Le problème c’est que c’est assez limité et ce qui pouvait faire sourire dans un conteste eighties ne le fait plus forcément avec du recul. Et la compilation de toutes ces histoires en album fleure bon l’overdose car tous les défauts ressurgissent avec plus d’impact. Ce qui était autrefois divertissant sans être hilarant ne fait même plus sourire et le trait de Bercovici, autrefois tendre et brouillon, est devenu encore plus improvisé au fil des années sans s’améliorer pour autant. La situation est toujours identique : un patient se pointe avec une maladie atypique et on se contente de le guérir par diverses méthodes plus débiles que drôles…. Bref un ou deux albums ça va mais il y en a plus d’une trentaine aujourd’hui et je ne connais pas une infirmière, réfractaire ou pas aux bd, qui n’en possède au moins un tome d’où un succès un peu facile auquel je n’adhère plus du tout. Deux étoiles pour quelques bonnes idées perdues au milieu d’une diversité de médiocrité. Cauvin ne sait jamais s’arrêter à temps hélas…
Aprés la lecture d'une dizaine d'albums. Pas franchement une réussite cette série, du moins pour ce que j'en connais. D'abord parlons des dessins qui s'avèrent être d'une qualité plus que moyenne. Ensuite les pseudo gag font trop rarement mouche et relèvent d'un humour assez particulier morbide à souhait. De plus on en arrive vite à une répétition incessante des situations dites comiques. Bref, tout juste un petit 2/5 pour cette série strip gag bien trop médiocre à mon gout ; mais qui doit avoir son public puisqu'une trentaine d'albums sont déjà parus. Quand à savoir pourquoi ces personnes investissent dans cette série ? Cela reste pour moi un mystère.
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