Kenya
Une légende ancienne prétend que dans les contreforts du Kilimandjaro, le plus haut sommet d'Afrique, sont enfouies des choses vieilles comme le monde, des choses terribles qu'il ne faut pas réveiller... Voir d'autres cycles dans le thème Les enquêtes de Kathy Austin.
Afrique Noire Auteurs brésiliens Cryptozoologie Les enquêtes de Kathy Austin Rodolphe
Kenya, 1947. Les membres d'un safari conduit par Remington, un écrivain américain, vont de découverte en surprise. D'abord, un guerrier masai est dévoré par un fauve. Les indigènes incriminent Batoo, l'" homme-démon ". Puis un animal inconnu d'une taille gigantesque fait son apparition. Enfin, quelques jours plus tard, tous les participants au safari disparaissent corps et biens sans laisser la moindre trace. Une jeune femme, miss Austin, va tenter de résoudre cette énigme. Mais elle n'est pas la seule. Dans un monde plongé en pleine guerre froide, plusieurs grandes puissances s'intéressent de près à ces phénomènes surnaturels… Avec " Kenya ", Léo et Rodolphe entament une nouvelle collaboration tout en poursuivant leur série Trent. On retrouve les ingrédients habituels des deux auteurs : chez Rodolphe, un savant cocktail d'aventure, d'action et de mystère. Chez Léo, ce goût prononcé des créatures imaginaires et de l'irruption du fantastique dans la réalité quotidienne. " Cette fois, à la différence de Trent, nous avons tout fait ensemble, raconte le dessinateur. Nous imaginons la trâme tous les deux, puis Rodolphe affine les personnages et fait le découpage et les dialogues. C'est vraiment enthousiasmant ! " Résultat ? " Une histoire fantastique pleine de choses bizarroïdes… ", résume Léo. Et une vision de l'Afrique assez éloignée de ce que l'on peut lire habituellement. La preuve : ce n'est pas tous les jours que l'on découvre, perdu en plein cœur de la savane, un palazzo italien habité par un authentique représentant de la noblesse…
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Date de parution | 06 Octobre 2001 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Leo nous emmène dans un Kenya colonial pour rendre hommage à nombre de ses lectures de jeunesse à en croire la multitude de remerciements en début du tome1. Un scénario assez complexe qui mêle aventure, espionnage et science fiction. L'improbable officier de l'IS britannique Kathy Austin est craquante et possède la délicate mission d'agglomérer ces éléments disparates. Pour pas grand chose au final, mais pouvait il en être autrement quand on mixte le réalisme de la guerre froide naissante et des dinosaures? Je trouve le récit agréable pour ses balades dans la brousse Kenyane joliment décrite avec de belles couleurs. J'aime particulièrement les descriptions des camps de brousse. Les ambiances de Mombasa sont sympathiques aussi. Comme d'habitude des visages un peu figés et des animaux bien dessinés. Au total une lecture distrayante avec ses qualités et ses défauts récurrents aux séries de Leo.
Avec cette série, je suis plus que comblé. Ces cinq albums haletants illuminent mon été pluvieux. Tout est bon. L’histoire est originale et trépidante avec un suspens à couper le souffle qui évolue crescendo vers l’horreur d’album en album. Le graphisme est juste sublime. Je dis haut et fort que le duo Rodolphe et Léo sont à leur paroxysme de leur art. Laissez vous aller et laissez vous transporter sur les contreforts du Kilimandjaro avec la jolie Kathy Austin. Les animaux dessinés sont étonnants mais admirables. L’ambiance énigmatique et mystérieuse font que le lecteur que je suis plonge immédiatement dans cette aventure singulière. Que c’est bon ! Voilà donc un cycle abouti avec de belles surprises qui ne peut que ravir les adeptes de Conan Doyle et son monde perdu. Voilà de la BD 5 étoiles ! PS. Évidemment beaucoup de personnes vont juger cet avis trop dithyrambique. Peu importe. Je salue la qualité et l’esthétisme de tous les albums de Léo. C’est ma came à moi. J’estime que ce dessinateur devrait rentrer au panthéon de la BD. Par vent et marée, je défendrais son travail même si certains vont trouver mes appétences un peu surprenantes. C’est comme ça. Et puis tous les goûts sont dans la nature.
Ici avec son complice Rodolphe (ils avaient déjà collaboré sur le western Trent), Leo s’est lancé dans une nouvelle série, dans laquelle il a glissé un maximum de références (il ne s’en cache pas et les revendique au début du premier album). Cela commence comme le « Mogambo » de Huston (un pilote d’avion a d’ailleurs la figure de Clarke Gable), le côté aventure s’inspirant aussi, de manière plus ou moins lointaine, de Rider Haggard ou de Conan Doyle – dont « Le monde perdu » mêle aventures et Science-Fiction. C’est vers la Science-Fiction d’ailleurs que les auteurs nous amènent peu à peu. Mais, hélas, il aurait sans doute fallu choisir un angle d’attaque clair, au lieu d’empiler les influences et les genres. Et, en particulier, le côté Science-Fiction est le plus faible de la série. D’une part parce que de mystère il n’y en a pas trop assez rapidement (l’enchaînement des événements se laisse deviner trop facilement). D’autre part parce que c’est amené de façon trop maladroite. La fin du cycle est de ce point de vue décevante, j’attendais je ne sais quoi de surprenant, mais hélas, rien n’est venu, si ce n’est une conclusion bâclée. Encore que de conclusion il n’y pas vraiment, puisqu’à l’instar des Mondes d’Aldébaran, la fin ouverte laisse présager des suites. Quant à la guerre froide naissante (l’histoire se déroule en 1947, et Russes, Anglais, voire Américains sont impliqués dans ces « mystères » kényans), elle n’est finalement utilisée que comme décor abstrait – à part la vision manichéenne des espions russes, forcément du mauvais côté. J’ai parlé de maladresse. Par exemple, on retrouve ici quelques tics de Leo, entraperçus dans ses séries des Mondes d’Aldébaran. Là aussi le personnage principal est une femme, Kate Austin : à part la coupe de cheveux, c’est le portrait craché de l’héroïne des Mondes d’Aldébaran, Kim (même visage figé, et même plastique – avantageuse…). Et là aussi Leo n’a pu s’empêcher de broder autour du sex-appeal de la donzelle, des amourettes qu’elle inspire, etc. Au détriment du développement de la personnalité des protagonistes hélas. Le personnage de l’écrivain américain (vaguement inspiré d’Hemingway ?) perd aussi rapidement de sa crédibilité je trouve. Le dessin est classique pour Leo, mais je n’ai pas été convaincu par certains rendus de la savane kenyane ou tanzanienne. Ses jungles extra-terrestres m’avaient davantage plu. Bref, si à l’occasion je lirai peut-être les séries qui suivent, je reste clairement sur ma faim avec celle-ci. Note réelle 2,5/5.
Une série d'aventure mâtinée de fantastique mais qui pêche tout de même par certains côtés. Les auteurs nous ont habitué dans les autres séries qu'ils ont concoctées à nous en mettre plein la vue, notamment en ce qui concerne le bestiaire. Est-ce parce qu'ici nous sommes sur terre ? Toujours est il que les bestioles proposées sont, comment dire, normales. Certes l'histoire oblige à cet état de fait mais cela provoque tout de même une petite déception chez le lecteur. Je ne reviendrai pas sur les reproches déjà soulignés dans les précédents avis mais oui les personnages sont toujours un peu raides, et effectivement le final est un peu court. Même si de prime abord certaines idées semblaient bonnes elles finissent par tomber à l'eau, je pense notamment au personnage de ce baron italien aussi improbable que son château de Versailles en plein désert qu'il a pu construire grâce à l'appui de Winston Churchill !!! Deux, trois éléments de ce genre m'ont fait plus rire qu'autre chose et non pas décroché, mais fortement pénalisé la lecture. Et je ne dis rien de ces flirts entre l’héroïne et les deux bellâtres "instituteurs". De Léo et Rodolphe il faudra préférer d'autres séries. Je pense à Bételgeuse et Aldébaran, celle-ci est sans doute trop ancrée dans un monde qui nous est familier.
Kenya est une sympathique série d'aventure surnaturelle qui devrait vous faire passer un bon moment. L'histoire est bien menée et l'apparition des phénomènes paranormaux bien dosée. Léo utilise un dessin classique et je me suis fait la réflexion, en lisant cette série, qu'il a tout simplement un trait parfait, d'une clarté impeccable, pour les décors et la faune de ce genre de récit. C'est typiquement le genre de dessin qui s'impose comme une telle évidence qu'on ne remarque même plus qu'il est totalement maîtrisé, un peu comme celui de Juillard (Les 7 vies de l'épervier, etc.). J'aime un peu moins ses visages féminins, qui ont un peu trop tendance à être similaires quoique reconnaissables. Et comme d'habitude, les bestioles qu'il dessine sont très jolies. Le principal point négatif est que l'explication finale de tout cela est insuffisamment étoffée à mon goût et manque de cohérence et de crédibilité. C'est ce qui expliquera ma note un peu sévère pour une série somme toute agréable. L'achat n'est peut-être pas indispensable mais c'est une lecture distrayante donc un bon emprunt en bibliothèque.
Kenya nous fait suivre l'histoire d'une agent britannique enquêtant sur une série d’événements étranges survenus pendant un safari, puis après (apparition d'animaux aux allures préhistoriques, lumières dans le ciel, découverte d'étranges artefacs,...). Pour le scénario j'ai apprécié le suspense quasi-omniprésent, et les personnages principaux auxquels on s'attache facilement. On évolue de découvertes en découvertes, mais ce qui m'a gêné dans tout ça c'est l'explication finale : présente certes, mais un peu trop facile à mon goût, j'aurais aimé un dénouement au moins un poil plus complexe. Côté dessin, ce n'est pas mon style préféré : certains visage sont un peu moches ou parfois trop souriants, mais il permet de bien s'immerger dans cet univers.
Ca commence par un safari en Afrique avec tout ce que ça comporte de mystérieux et de périlleux. Le récit évolue ensuite en parallèle entre les membres du safari et ceux chargés de découvrir ce qui leur est arrivé, j'ai bien aimé ces passages. L'histoire emprunte à différentes références, c'est de la pure aventure à laquelle se greffe une partie fantastique, donc un petit côté à la Edgar Rice Burroughs et à la Hemingway pour la partie africaine, couplé à des références à d'autres auteurs d'histoires étranges. D'emblée, l'héroïne est craquante ; cette Katherine Austin est comme les héroïnes des autres séries de Léo, dégageant un mélange de sagesse et de charme mutin. Mais surtout, l'aspect mystérieux et inquiétant est bien développé, surtout dans les 2 premiers albums. Léo aime les bêtes bizarres, on a déjà pu en avoir de beaux exemples avec le bestiaire des cycles d'Aldébaran. Ici, il y a une créature qui passe d'un corps à l'autre et qui m'a rappelé étrangement un excellent film fantastique de 1987, Hidden, dont Rodolphe a peut-être repiqué l'idée. Plus que l'histoire en elle-même, les relations entre personnages et quelques détails déplaisants, c'est l'ambiance générale du récit qui m'a séduit, avec son aspect toujours mystérieux, en dépit d'une fin un peu plate, qui pourrait très bien redémarrer.
Tout a déjà été dit de cette série. Tout ça pour ça. Quelle déception une fois le dernier tome bouclé. Le premier volume part plutôt pas mal, avec cette double intrigue, partant ici sur de l'aventure Clarkgablienne mâtinée de fantastique et se développant également sur une thématique d'espionnage pré guerre froide. Mais hélas, plutôt que de développer intelligemment ces pistes en nous proposant une intrigue soutenue et en complexifiant au possible les personnages, Rodolphe part complètement en sucette trop rapidement. Les agents secrets sont des midinettes en puissances et semblent agir sans réel but, ils sont d'ailleurs soumis à une hiérarchie (pour notre jeune héroïne en tout cas) complètement irréaliste tant elle est ridicule dans ses choix et décisions. Que dire de notre ami russe ici grand ennemi et quelques cases plus loin alliés d'une circonstance par trop improbable. Et au final, l'explication est évasive et ridicule et vient dénaturer complètement ce qui aurait pu être grandiose. D'ailleurs, en refermant ces volumes, je me demande si c'est Rodolphe qui a scénarisé tant on retrouve ici les points faibles des séries de Léo (ou peut-être est-ce l'inverse, Rodolphe scénariste d'Aldebaran ?) avec ses histoires sexo romantiques qui alourdissent inutilement le rythme pour faire gagner quelques planches avec des plans nichon, cette incapacité chronique à terminer une série par une explication qui soit crédible ET prenante, ces raccourcis scénaristiques en tour de passe-passe dès que l'auteur ne semble plus en mesure d'avancer et enfin certains personnages secondaires qui apparaissent (ou réapparaissent) sans jamais apporter à l'intrigue (merci pour ce baron de pacotille). Si on ajoute les défauts majeurs de Léo au dessin (défaut qui ne passent malheureusement pas le filtre du monde réel à dessiner) à savoir des fonds de case vides, des décors réduits à leur plus simple expression et des visages figés, ça n'équilibre pas la qualité du dessin des seins de notre jeune anglaise et une (légère) amélioration dans les vêtements des protagonistes (si si, les Tshirts unis d'Aldebaran). Bref, tout cela est dispensable.
Etant amateur d'OVNI, la série "Kenya" est tout simplement parfaite. Le scénario est sans prise de tête et d'une fluidité remarquable. C'est un plaisir de lire ce genre de BD. L'héroïne est charmante et sympathique, on n'a rarement envie de la lâcher avant de connaître la fin. Les expressions des visages de Leo sont très bien dessinées sans oublier les couleurs chaudes qui correspondent très bien à l'univers de la série. A ne pas manquer.
La série de Léo que je préfère jusqu'à maintenant et c'est probablement parce qu'il est aidé par un co-scénariste. De plus, l'histoire contient plusieurs défauts. La force du récit est son découpage que j'ai trouvé très fluide. Les personnages sont un peu quelconques. Seul l'italien excentrique m'a semblé charismatique. Le récit est bon tant que je ne savais pas la clé du mystère et après que je l'ai su, j'ai trouvé le récit moins passionnant. Je ne me suis pas vraiment ennuyé, mais on aurait pu facilement enlever un tome car certains passages ne sont pas très utiles. La fin est assez décevante. L'histoire se termine sans se terminer réellement. Apparemment, il va y avoir un second cycle si je me fie à la fiche technique, mais je ne sais pas trop si j'ai vraiment envie de savoir la suite. Sinon, j'ai trouvé les visages de Léo moins moches que d'habitude. Cela doit être à cause des couleurs qui sont moins 'froides' que dans les autres séries de Léo selon moi.
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