Otto et Watson (Les extravagantes enquêtes d')

Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)

Un detective privé Polonais, Otto, accompagné de son fidèle rat, Watson, enquete sur la mort d'un artiste de cabaret dans Varsovie.


Détectives privés Europe centrale et orientale

Revenant de l'enterrement d'un de ses amis scientifique (qui a inventé une magique pour transformer les livres en boisson), Otto se fait contacter pour enqueter sur le meurtre d'un artiste de cabaret (par le frere jumeau de la victime) Otto et Watson remonte la piste du tueur et decouvre l'arme du crime. Un simple billet dont la signification tue rien qu'a sa lecture. Otto utilise la machine de son ami scientique defunt pour transformer le billet en boisson. Watson renverse la boisson qui va accidentellement se deverser dans les egouts de Varsovie. Toute la ville est en danger....

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2005
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Otto et Watson (Les extravagantes enquêtes d') © Glénat 2005
Les notes
Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)
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25/07/2005 | carlito
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Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Assez originale cette série comportant deux enquêtes en un tome. Elles se déroulent à Varsovie et mettent en scène un détective privé qui se retrouve dans des histoires assez fantasques mêlant littérature et culture avec une grosse dose de fantastique. Et comme partenaire, ce détective n'a personne d'autre qu'un rat intelligent nommé Watson. Le ton de ces enquêtes est surprenant. C'est un mélange entre polar noirs à l'ancienne et récit onirique. Les dialogues y sont souvent dits comme des pièces de théâtre et on sent que cela ne se prend pas au sérieux. Le graphisme est sympathique. Le trait de Gawronkiewicz rappelle un peu celui de Tardi par moment. Lecture amusante mais un peu trop bizarre et parfois trop bavarde à mon goût. Disons que cela vaut le coup d'oeil par curiosité, mais je ne suis pas sûr d'en conseiller l'achat.

09/07/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà une série assez bizarre, qui insuffle beaucoup d’étrange dans un univers d’enquête policière d’habitude plutôt balisé. J’ai vraiment été captivé par le premier tome – au format très court (34 pages !), et comprends qu’il ait pu séduire le jury Glénat/Arte : c’est en effet très original. Otto, le détective, évolue dans un univers décrépi (les auteurs sont polonais et la chute du communisme a, au début des années 1990, rendu à la friche des tas d’immeubles, de quartiers à l’architecture stalinienne sclérosée). Il est lui-même à l’image de cette décrépitude, et utilise souvent les égouts pour se déplacer et y mener ses enquêtes. Le Watson qui le seconde est loin du second de Sherlock Holmes, puisque c’est un rat ! Bref, un « décor » qui poisse, mais qui s’éloigne de celui des romans noirs américains, puisque c’est en fait dans un univers fantastique qu’évolue Otto, qui enquête sur la mort d’un homme ayant réussi à transformer la littérature en liqueur ! On est là proche de l’univers d’Italo Calvino parfois, ou d’une rêverie surréaliste… Je vous laisse découvrir le cheminement de l’intrigue, mais ces 34 pages se lisent vraiment très bien, et j’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome. Le second est un léger cran en dessous – sans être mauvais, ce qui m’amène à ne mettre les quatre étoiles pour l’ensemble que de manière peut-être un peu moins évidente. On y retrouve le même décor, Otto (son acolyte Watson n’apparaissant qu’en fin d’album), pour une enquête liée de loin à la précédente avec, encore plus marqué, un arrière-plan artistique, littéraire. C’est un format plus classique au niveau du nombre de pages, mais si l’album est lui aussi intéressant, je l’ai trouvé un peu moins bon. Peut-être trop de textes, parfois trop verbeux, certains passages m’ont paru moins fluides. Ceci étant, c’est vraiment une série que je vous encourage vivement à découvrir ! Note réelle 3,5/5.

22/09/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Une série policière étrange que j'ai trouvée pas mal. Je peux dire que l'auteur a de l'imagination car ses deux tomes sont remplis d'idées que je n'avais pas vues avant ! Quoique le scénariste a encore du travail à faire pour faire des histoires captivantes. C'est du niveau 'sympa à lire', mais il manque quelque chose pour que j'ai vraiment envie de finir l'album. Le dessin est lui aussi pas mal. J'ai bien aimé ce style peut particulier qui donne une ambiance bizarre qui va à merveille avec ce style de récits.

09/01/2013 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
L'avatar du posteur herve

Un début très prometteur cet album. J'ai tout de suite été emballé par l'histoire : songez... un savant dit l'Apothicaire, invente un procédé transformant les livres en boisson. "Il suffit de boire un litre de littérature pour en connaître le contenu" annonce le 4ème de couverture ; ce qui donne comme réflexion, par exemple, au personnage principal : "je boirais bien un polar". Début prometteur car on pourrait s'attendre, basiquement, à une enquête du Mike Hammeur du pauvre (le détective Otto) sur la mort de son ami, le fameux Savant. Et bien non, le scénariste prend à contre-pied une histoire quasi convenue en nous entraînant dans une aventure invraisemblable dans une Pologne actuelle, loin des stéréotypes (elle est loin la grisaille... place au ciel bleu, voir page 14,et 21) mais non encore délivrée de l'architecture communiste (voir la bibliothèque, les immeubles etc.). Le tour de force de ce premier album(récompensé par le premier concours Européen de la BD organisé par Glénat et Arte) est de se faire rejoindre dans un format inhabituel (34 pages) deux histoires, voire trois avec la référence aux égouts et au livre déversé (page 1 et 34) avec l'impression d'avoir lu une BD de 62 pages! Bref, une première BD certes sur 34 pages mais très dense au niveau scénario et surtout servie par un dessin qui a de la gueule.

31/07/2005 (modifier)
Par carlito
Note: 3/5

Tout est tres bizarre dans cette BD polonaise qui a gagné le concours Glenat-Arte de BD européenne en 2003. Cette idee de transformer les livres en boisson pour commencer, cette maniere de voyager dans Varsovie (par les egouts), et ce curieux animal de compagnie: le fidele rat Watson. Les dessins sont bien maitrisés pour une premiere BD. Ca ressemble de temps en temps a du Tardi. Le scenario malgré sa loufoquerie se tient. Je n'aime pas trop comment les victimes de "la phrase qui tue" gardent ce regard bleu un peu bizarre apres avoir lu le billet. La rat Watson est genial, utilisé pour nettoyer un pistolet ou envoyé faire des courses. Vous allez l'adorez.

25/07/2005 (modifier)