Ring Circus
Jerold et Anthonin sont amis. Le jour où Jerold rattrape un chameau échappé d'un cirque et gagne des places pour aller voir le spectacle du soir, leur vie bascule.
Cirque & Saltimbanques David Chauvel
Pour avoir arrêté un chameau en fuite, Jerold, ex-vendeur de redinguotes, gagne deux places pour le Ring Circus... Pour les deux passagers clandestins, un long et passionnant voyage commence... et tombe fou amoureux de Mademoiselle Blanche, l'écuyère vedette du spectacle ! Apprenant que le cirque va bientôt partir pour la Ruskovie, l'amoureux transi se glisse de nuit, avec son ami Anthonin, dans une roulotte. Pour les deux passagers clandestins, un long et passionnant voyage commence...
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Date de parution | Septembre 1998 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Un beau gâchis que cette série... L'ambiance y est vraiment sympathique. En plus d'être vraiment original, le cadre du cirque est bien valorisé au fur et à mesure du récit, et on prend plus ou moins de plaisir à s'y glisser. En ce qui concerne le dessin, force m'est de reconnaître que c'est plutôt bon. Ce n'est clairement pas mon style, et j'ai trouvé le trait souvent trop anguleux pour les personnages, mais ça se laisse regarder, on peut s'y habituer assez facilement, et les décors sont jolis, rehaussés par de belles couleurs. Donc quoique déconcertant de prime abord, l'ensemble est visuellement assez convaincant. C'est-à-dire qu'il l'aurait été s'il y avait eu du fond. Le problème, c'est que j'aurais davantage apprécié l'aspect visuel de la BD s'il avait accompagné quelque chose de consistant. Là, c'est le néant total. Déjà, je n'ai jamais réussi à m'attacher aux personnages et à leurs motivations. Je veux bien les suivre, mais à condition qu'il leur arrive quelque chose d'intéressant. Et finalement, les péripéties n'ont que rarement de réel intérêt, on attend le moment où ça va décoller, et ça ne vient jamais. Pire, ça s'aggrave de tome en tome... L'humour est parfois agréable, mais il n'y a rien qui donne spécialement envie de se rouler par terre non plus, dommage. Mais surtout, il n'y a aucun suspense, donc ç'a été difficile pour moi d'avoir envie de continuer la saga. Le scénario erre beaucoup trop, on ne sait jamais où il veut nous emmener, et le pire, c'est qu'à la fin du 4e tome, on ne sait toujours pas où il a voulu nous emmener... C'est bien d'introduire du mystère et d'ouvrir des pistes, mais c'est mieux d'y répondre et de fermer les pistes, ou au moins quelques-unes. Là, on dirait presque qu'on a changé de scénariste en cours de route, ou que le scénariste s'est désintéressé de ses personnages et de son intrigue en plein milieu. C'est dommage quand même, le climax aurait pu faire basculer mon avis. En ce qui me concerne, pas grand-chose à sauver de cette série décevante, donc. Je comprends qu'on puisse adhérer au style visuel et s'intéresser à l'intrigue, mais avec moi, la sauce n'a pas pris. Essayez toujours histoire de faire votre avis, mais je ne conseille pas spécialement cette saga.
Je suis d'accord avec Erik lorsqu'il écrit que cette série aurait pu être une grande série, mais qu'au final ce ne fût pas le cas. Ça commençait pourtant pas mal. J'ai eu un peu de difficulté avec le dessin un peu spécial, mais vers la fin du premier tome j'étais habitué et je m'attendais donc à mieux accrocher au récit... et ben ce ne fut pas le cas. Je n'ai pas trouvé les personnages intéressants sauf un et j'ai déjà oublié son nom (c'est le type un peu mystérieux avec une moustache et un costume blanc) ! J'ai trouvé l'histoire d'amour sans intérêt et le scénario part dans tous les sens. Le quatrième tome semble même hors-sujet. C'est dommage parce que certaines idées semblaient pas mal, mais elles ne sont pas du tout exploitées.
Comment ne pas se plonger rapidement dans cette histoire ? Les dessins sont originaux : les attitudes, les positions, les mimiques des personnages... les animaux, les décors, les ambiances, les couleurs... tout le visuel est réussi. On s'attache vite aux personnages du coup on rentre vite dans l'histoire qui est joyeuse et romantique. Les pointes d'humour, de suspense et quelques côtés surnaturels finissent de nous accrocher et les pages défilent. Au fil de l'histoire, le scénario prend une tournure moins légère et plus dramatique. Il y a des mésaventures, des désillusions, des morts... Des intrigues s'installent et on a hâte de connaître le dénouement. On trépigne on s'impatiente... Ça va arriver et... Et "Blam !" la frustration ultime. Aucune réponse. On laisse passer 10 minutes. Frustration ? Oui et non. Oui parce que certains aspects restent totalement inexpliqués à tel point qu'on se demande quel était l'intérêt de les introduire dans l'histoire. Et non parce que une fois ce goût amer passé il reste une tranche de vie. Deux jeunes hommes qui plaquent tout et partent à l'aventure et qui vont au fil du récit perdre une part d'insouciance, se découvrir et prendre des chemins radicalement différents. Une page se tourne, début d'un nouveau chapitre. Au final une série esthétique, une histoire qui nous tient, de bons moments passés à lire, une part d'inexpliquée qui reste... Ce n'est pas si mal.
J’adore toutes les scènes qui mettent en valeur les animaux. Le dessin stylisé de Pedrosa les dote de bouilles incroyablement sympathiques et expressives. Que ces scènes occupent le devant de la scène ou l’arrière-plan, elles sont constamment des merveilles de bonne humeur et de poésie. Et le scénario partait sur des bases assez semblables. Les deux premiers tomes donnent la part belle à l’aspect joyeux, insouciant de ce voyage. Bien sûr, il y a une dimension fantastique plus inquiétante dans ce récit mais on a l’impression que rien de fâcheux ne risque d’arriver à nos attachants héros. Et puis, à partir du troisième tome, l’état d’esprit bascule. En même temps qu’un des personnages, la série perd son innocence et sa joie de vivre. Cela peut chagriner le lecteur (et cela me chagrine, d’ailleurs), cela n’empêche pas la pertinence du propos. J’ai tout de même le sentiment que Chauvel précipite la fin de son récit. De plus, il ne répond pas à plusieurs questions posées dans les premiers tomes. C’est frustrant. Mais les deux premiers tomes sont de tels régals que je n’en découragerai certainement pas l’achat.
Après la lecture des 4 tomes. Déçu..... Il m'a fallu quelques efforts sur le premier tome à cause des couleurs immondes. L'histoire se met tranquillement en place et les personnages ont de la personnalité. Le second tome a confirmé le bien que je pensais, j'étais bien dans le récit. Puis virent les tomes 3 et 4 et ce fut la dégringolade. Le scénario est parti dans tous les sens, la fin part sur un autre sujet sans qu'un seul des nombreux sujets abordés ne soient réellement traité !!! Soit Chauvel s'est emmêlé les pinceaux, soit il en a eu marre et il a préféré écourter la série. Je trouve que le lecteur est pris pour un imbécile. Commercialement, les deux premiers tomes aguichent proprement les acheteurs, les deux tomes suivant s'apparentent à du vol et une belle arnaque. J'ai lu les 4 tomes en grand format, je n'imagine pas lire l'intégrale petit format car je trouvais certains textes déjà denses. Le dessin m'a paru bon : j'ai vraiment apprécié le trait sur et dynamique mais je l'ai trouvé gâché par la colorisation. Le tome 1 étant hors norme sur le rendu.... Le dernier tome a une colorisation informatique qui tranche avec les autres tomes mais qui ne corrigent pas tous les défauts. Je ne relirai pas cette série qui avait beaucoup d'arguments pour être reconnue mais qui est malheureusement partie en vrille comme tant d'autres.
Je suis à 100% d'accord avec Erik sur mon ressenti après la lecture de Ring Circus. Il y a tellement de bonnes pistes et au final aucune n'est exploitée, c'est fort dommage. En tournant la dernière page, je me suis dit "Tout ça pour ça ?!". Aucun mystère ou presque n'est éclairci, aucune histoire n'est vraiment aboutie, quelle frustration ! Et pourtant le premier tome était prometteur : que ce soit les petites perles de mise en scène quand on croit voir parler des animaux mais qu'il s'agit en fait d'une dispute en arrière plan entre le (futur) personnage principal et son (futur) ex-patron ou encore la très bonne séquence d'autopsie à l'école de médecine, même le milieu du cirque dans lequel se déroule cette aventure avait tout pour plaire. Au fil des épisodes, alors que les roulottes, elles, filent droit sur cette route vers Saint-Petersbourg (admirablement dessinée et mise en couleur, il faut le reconnaître), le scénario s'éparpille sans jamais recoller les morceaux. Si je rajoute à ça que le dessin ne m'a franchement pas emballée, que reste-t-il au bout de ces 4 tomes pour ma satisfaction ? Pas grand chose : de jolis paysages enneigés et puis je crois bien que c'est tout.
On a l'impression que Ring Circus aurait pu être une grande série mais qu'elle a loupé un coche. C'est vrai qu'on prend plaisir à suivre la vie de cette troupe de cirque. Cependant, l'histoire s'enlise rapidement dans un interminable voyage. On attend une fin digne de ce nom. Puis, on nous balance une conclusion peu satisfaisante et surtout peu d'explication sur les différents mystères. On ressort de ce voyage forcément un peu déçu. Bizarrement, autant j'ai bien aimé la colorisation qui s'accorde à merveille avec le monde du cirque, autant j'ai peu apprécié le graphisme certainement à cause des visages des personnages. C'est trop imprécis comme trait. Le rendu ne fait pas merveille. Par ailleurs, le récit navigue entre histoire d'amour romantique et thriller avec quelquefois une touche humoristique. Le découpage est assez intéressant lors de l'ouverture du premier tome car on croit que les animaux parlent. J'aime bien ces petites trouvailles audacieuses. Il y a également beaucoup de poésie et de mélancolie. Dommage que le dernier tome est venu casser toute cette magie. Oui, cela demeure une déception liée à une fin au goût inachevé.
Encore une fois, je m’attendais à beaucoup plus pour cette série. J’ai été complètement séduit par le graphisme fantaisiste de Pedrosa. J’ai trouvé l’histoire sympa à suivre avec des personnages attachants, une narration sous forme de journal qui nous invite au voyage du Ring Circus. Mais comme beaucoup de gens, je pense, j’ai été terriblement déçu par la fin. On dirait que la série a été abandonnée ; on ne sait pas ce que deviennent certains personnages et surtout, on ne connaîtra jamais les motivations du magicien maléfique. On dirait presque que Chauvel, par le biais de son personnage écrivant le journal, nous dit qu’il n’a plus envie de raconter cette histoire… Bah je veux bien, mais nous, on aurait aimé la continuer…
Je n’ai plus ni la force, ni l’envie d’écrire, aussi est venu pour moi le temps de coucher sur le papier les trois lettres qui mettront un terme à ce récit.... Cette ultime pensée d’Anthonin le narrateur, clôture du quatrième et dernier opus de la série, en sonne également le glas. C’est un dernier sentiment de frustration qui s’ajoute à une somme de petites déconvenues. J’aurais tant voulu adorer Ring Circus et dégainer sans coup férir un « quatre étoiles » tellement j’aime le trait de Cyril Pedrosa. Mais j’ai beau essayer de me convaincre du contraire, il faut se rendre à l’évidence : le traitement du scénario et sa fin en eau de boudin m’ont quelque peu déçu. L’aventure romanesque est un genre doublement compliqué. Tout en essayant d’instaurer un souffle épique, il faut en même temps retranscrire la puissance des émotions et des rapports humains. À mon goût, l’oeuvre pêche un chouia dans les deux domaines avec essentiellement la même cause. J’ai la sensation qu’à chaque germe d’inspiration, Chauvel s’arrête aux trois quarts du chemin sans jamais totalement les cultiver. Malgré toutes les bonnes idées, on se laisse embarquer dans la destinée de ce petit cirque ambulant aussi fréquemment que l’on en décroche, avec ce désagréable petit arrière-goût de « pas assez ». Il n’y a pas vraiment de mauvais, mais plutôt une succession d’excellentes mises en bouche qui ne trouvent pas toujours leur finalité. Les péripéties et les intrigues s’avèrent d’abord surprenantes et captivantes, mais trop vite closes ou pistes inachevées, elles se montrent en définitive plus souvent frustrantes. Les personnages sont attachants et ils piquent véritablement la curiosité, pourtant la relative brièveté, voire l’absence de révélations ou d’explications sur leur vie et leur passé laisse le lecteur sur sa faim. L’approche dans les sentiments est subtile et sonne juste, mais elle mériterait certainement encore plus de profondeur et l’on s’interroge parfois sur les véritables aspirations des protagonistes. Et puis cette composante magie/fantastique. Si elle se révéle stimulante en apportant son lot de mystère elle n’en demeure pas moins irritante par son vide de réponses. Quant aux scènes d’affrontement, de forfaiture ou de bataille (en particulier la révolution), elles n’affichent pas parfaitement toute la force dramatique qu’elles peuvent suggérer. En réalité, je crois que ce qui m’a le plus manqué, c’est la démesure. Plus de transcendance, de poésie, de passion, de violence, d’énergie, de flots de colère, de bruit et de fureur. Il reste l’enchantement du graphisme. La plume originale et délicate de Pedrosa est magnifique. Les visages précis et anguleux laissent habilement transparaître le caractère de chacun des héros. Les lignes élancées apportent aux corps une élégance, voire une certaine noblesse et prodiguent pureté et authenticité aux décors. Peaufiné par une mise en couleurs chatoyante et assisté d’un découpage très cinématographique alternant intelligemment les plans en plongée, contre-plongée ou les panoramiques, ce dessin dégage un charme, un onirisme et une fantaisie qui contrastent à merveille avec la composante grave et invitent à l’immersion dans le récit. Un gros bémol toutefois en ce qui concerne la colorisation du dernier tome. Elle « dégrade » le trait en lui procurant un aspect cartoonesque en totale adéquation avec le propos. À la fermeture du quatrième volume, tout m’amène à penser que je viens de lire le premier cycle d’une série très prometteuse. Malheureusement, c’est sans suite, et beaucoup de mes questionnements resteront sans éclaircissement. Quant à savoir s’il faut en conseiller l’achat, j’avoue que je suis bien embêté pour ne pas dire em…dé. Allez, c’est un « oui, mais ». Car à bien y réfléchir il y a tout de même pas mal de choses appréciables dans cette histoire, et surtout, il serait imbécile de priver ses mirettes du plaisir que nous offre Cyril Pedrosa.
Quelle belle bd ! J'ai d'abord été attiré par la couverture du premier tome que je trouve magnifique. Tout d'abord le thème est original car il n'y a pas beaucoup de séries qui parlent du cirque. Ensuite le dessin est lui aussi très original. Les personnages sont un peu aplatis mais c'est ce qui fait son charme. Les couleurs sont aussi très belles. Les personnages sont très bien trouvés et ont de fortes personnalités. Coté scénario c'est très bon aussi, beaucoup de rebondissements,... avec toujours un petit trait d'humour. Une superbe bd à posséder sans hésitation dans sa bdtheque.
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