Bêtes, sales et mal élevés

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Manuel de riposte à l'indocilité des enfants.


Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Maternité, paternité

Veyron a composé ce petit album rageur Bêtes, sales et mal élevés, ils ne se marieront jamais à propos des enfants chez Futuropolis en 1987. Ce "manuel de riposte à l'indocilité des enfants" réunissait des planches parues dans "L'Ecole des parents". Les enfants y apparaissent comme de gentils barbares rendant invivable la vie quotidienne... si peu quotidienne en leur présence ! Vous affirmer que cet album résoudra tous les problèmes que vous posent vos enfants serait mensongé. Il peut tout au moins vous tirer un sourire au milieu de votre désarroi.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1987
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Bêtes, sales et mal élevés © Futuropolis 1987
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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28/07/2005 | Ro
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Par Superjé
Note: 1/5

Note approximative : 1,5/5. Heureusement que j’ai emprunté cette bd à la bibliothèque, car je n’aurais pas fait une affaire si je l’avais achetée. Quand on la feuillette, comme ça, on met (en tout cas je mets) d’office 1/5 pour : les dessins. En effet ce n’est pas beau du tout, du tout…c’est d’un moche, et j’ai longtemps bloqué (jusqu'à la page 20-21) sur ces dessins pour ne pas apprécier l’humour. J’ai regardé (sur BDThèque) dans les galeries des bds où Veyron fait les dessins et c’est beaucoup plus beau. Ensuite les couleurs, on dirait que quelqu’un a vomi sur les feutres de Veyron : c’est horrible. Et les décors sont carrément inexistants. Donc dessins moches + couleurs horribles = on a mal aux yeux pendant toute la lecture. Ensuite l’humour, pendant les 30 premières pages (il y en a 60), il n’y a pas d’humour, puis quelques gags (souvent assez marrants il faut le reconnaître). Et surtout dans ce livre il y a une situation que j’ai vécue récemment : le déménagement : il en parle, mais je ne l’ai pas du tout vécu comme ça, c’est mal exploité. Et puis encore 2 défauts : la couverture n'est pas belle, et quand en haut de la case, il y a de l'écriture attachée, on ne comprend rien, c'est mal écrit, très dur a déchiffrer. Donc cette bd vaut 1/5, et la petite dose d’humour (qui essaye de rattraper le coup) gagne 0,5/5. Je ne conseille pas. PS : La phrase qui m'a marqué : Les enfants c’est comme les pets, on ne supporte que les siens.

03/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Je n'ai jamais trop aimé les BDs de Veyron mais j'étais curieux de voir ce dont il était capable en matière de recueil de gags en 2 pages sur un sujet tel que les jeunes enfants et surtout dans une publication Futuropolis. Pour commencer, c'est le dessin typique de Veyron, on aime ou on aime pas, et je ne l'aime pas trop personnellement. On reconnait tout à fait sa patte et ses enfants ont d'ailleurs des "bouilles" assez adultes qui rappellent fortement les personnages plus âgés des autres BDs de Veyron. D'une certaine manière, je pense que c'est voulu puisque ces "enfants" ont des discours particulièrement adultes tout au long de la BD, ne manquant pas de rappeler que les enfants d'aujourd'hui seront les adultes de demain. L'album se présente sous la forme d'une suite de double pages portant chacune sur une caractéristique des enfants : ils sont sales, ils sont timides, ils sont râleurs, ils font pipi au lit, ils sucent leur pouce, etc... Mais loin d'une suite de gags façon tarte à la crême ou Guide du bébé qui fait gouzi-gouzi, chacune de ces caractéristiques infantiles sont présentées de manière adulte, psychologique, mettant en scène les enfants ou les bébés comme de mini-adultes discutant et philosophant sur leur sort et leur situation sociale. L'idée de ce décalage entre le thème des innocents bambins et ces mêmes enfants au discours mature et parfois futile parfois prise de tête comme de vrais adultes aurait pu être marrant mais... mais là, ça ne me fait pas rire. Ca ressemble trop à ce que je n'aime pas trop chez Veyron, ces discussions sociales, ces blablas philosophico-bourgeois, ces études freudiennes de l'homme (ici au stade enfantin), ces dénonciations d'une bourgeoisie risible, etc... L'aspect décalé de ce traitement de l'enfance n'est pas traité de manière à me faire rire, pas plus que la dénonciation des tares des enfants, ces futurs adultes, vue comme une "vengeance contre ces sales gosses qui rendent invivables la vie des adultes". Un peu trop de blablas, quelques bonnes idées, mais ces dernières ne sont pas suffisamment drôles pour moi.

28/07/2005 (modifier)