Terres d'Ombre
La guerre fait rage entre le royaume de Zynski et l’Empire. La ville de Suy Tramhal voit affluer à ses portes les individus les plus louches. Miecq Louzi, pilleur, voleur, tueur, et son compagnon Lïda, monstre mangeur d’hommes, en font partie.
Dark Fantasy École européenne supérieure de l'image Terres de Légendes
Ils croiseront au cœur de la cité la sorcière Abishag qui s’apprête à déchaîner ses maléfices sur la ville...
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Date de parution | Janvier 1996 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
On n'était pas loin du 4 et/ou du coup de cœur, mais il manque à Terres d'Ombre un petit quelque chose pour le mériter. L'univers créé par Gibelin est plutôt voire très réussi, et déploie une mythologie assez fascinante, bien servie par le beau dessin de Springer, quoique parfois un peu gâché par une certaine uniformité des visages qui rend difficile certaines identifications. Ce genre de confusion se retrouve d'ailleurs malheureusement à d'autres niveaux, notamment la narration, qui souffre de certains enchaînements de scènes assez confus et nous fait parfois nous interroger sur le sens de ce qu'on vient de lire. Néanmoins, l'histoire globale est très agréable à suivre. C'est de la fantasy extrêmement dark, où la violence et la sensualité sont exacerbées, sans basculer non plus dans le gore ou l'érotisme systématique. Les MacGuffin sont excellents, et donnent une réelle unité de ton aux trois tomes de cette trilogie ainsi qu' aspect haletant très bien entretenu tout au long du récit, notamment par la rapidité de lecteur de chacun des tomes. J'apprécie beaucoup la tonalité très sombre de chaque partie de l'histoire, ça donne une belle identité à la saga et lui permet de se démarquer globalement des autres productions du genre, même si on n'a rien ici de très original. La conclusion me rend un peu schizophrène car je la trouve à la hauteur du reste du scénario, et en même temps, elle est trop rapide pour fonctionner parfaitement. Donc bon, dans l'ensemble, c'est très sympa à lire, il y a un bon récit, porté par de bons personnages, qui peine toutefois à atteindre les cimes de l'excellence que d'autres auteurs auraient su lui faire atteindre.
Récit noir... avec une fin noire aussi (pas pour me déplaire). Pas de réel héros dans ce récit, au début on aurait pu penser que Miecq et Lïda pouvaient sortir grandis de cette histoire, mais ce n'est pas vraiment le cas. De toute façon, ils n’étaient pas présentés de façon positive dès le début : détrousseurs de grands chemin, Miecq abusant d'une femme endormie, on a carrément vu mieux comme "héros". Donc le scénario nous entraîne doucement mais irrémédiablement vers une fin que je trouve plutôt logique. Moi j’adhère, et le dessin sombre va très bien avec l'ensemble. Je conseille.
C’est une histoire qui se laisse lire, mais qui peine à sortir du tout venant du genre Fantasy et même, ce qui est pire, qui peine à entretenir l’intérêt du lecteur que je suis. Le duo de voleurs (Mieck et Lïda), que l’on découvre dès les premières pages, pouvait être intéressant – mal assortis, le géant s’exprimant avec des borborygmes, et je pensais qu’ils allaient être les dynamiteurs d’un univers par ailleurs plutôt classique : deux royaumes/peuples qui s’affrontent, avec l’un des rois qui a fait un pacte avec une sorcière pour l’emporter. Mais hélas, Lïda est écarté, et Mieck n’est finalement pas très utilisé, en tout cas pas dans le sens que j’attendais. Quant à la sorcière, son personnage n’est pas assez creusé (et je ne trouve pas très clairs les dessins lorsqu’elle « agit » en tant que magicienne). Je n’ai pas non plus trouvé convaincant le scénario. Qui passe sur les deux premiers tomes, mais qui m’a paru expédié et bâclé dans le troisième (pourtant le plus long des trois albums). Le dessin de Springer est globalement bon – peut-être meilleur sur le dernier tome, il est vrai se déroulant dans une ambiance paradoxalement plus claire : c’est d’ailleurs bizarre, dans ce genre de Dark Fantasy, ces tons plus clairs en fin d’histoire. Bref, à emprunter, éventuellement, mais l’achat n’est pas indispensable. Note réelle 2,5/5.
Une série de fantasy avec une prémisse intéressante, mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Le début commence bien et j'ai lu les premières pages avec plaisir. J'aime bien le voleur et son animal qui me font penser à Han Solo et Chewbecca. Malheureusement, l'histoire devient vie un peu compliqué et si le premier tome est compréhensible la plupart du temps, les deux albums suivants sont inutilement compliqué et mon intérêt a vite baissé. C'est dommage parce que pour ce que j'ai réussi à comprend cela aurait pu être une histoire sympathique. Le dessin est correct sans plus. J'ai eu de la difficulté à comprendre ce qui arrivait dans certaines cases.
Cette sorte de fantasy ethnique m'a semblé être une vague histoire de magie et de sorcellerie à l'imaginaire intéressant mais un peu trop difficile à suivre par sa trop grande confusion, certaines pirouettes scénaristiques et quelques incohérences. Elle ne m'a donc pas passionné et même pas du tout je dois dire, malgré des éléments intéressants comme ce voleur Mieck et son grand batracien bouffeur d'êtres humains qui traversent tout ce cloaque et cet univers un peu trop sombre en fuyant une sorcière très puissante. Ce concept de base n'est pas mal, mais c'est le développement qui coince ; j'ai relevé quand même quelques détails imaginatifs, mais c'est trop peu pour me séduire vraiment. J'étais à 2 doigts de mettre 1/5, mais je reste à 2/5 pour le dessin de Springer qui se révèle très agréable, bien que parfois assez brouillon, et avec des couleurs trop sombres par endroits. Mais en règle générale, il y a un soin dans les décors d'architecture orientale plutôt extraordinaires. Sinon, j'avoue que je n'aime pas trop ce genre de fantasy.
Une bonne série de dark fantasy mais très ardue à la compréhension. C'est simple, j'avais tout le temps du mal à comprendre ce qui se passait, en raison des cadrages tarabiscotés et des encrages sombres. Des textes aussi. Et du récit. Bref de tout ! Il fallait que j'y aille len-te-ment (surtout dans le tome 2 - le combat dans la tour de la sorcière-monstre : on ne comprend que dalle ! Qui sont les 3 femmes (succubes ?) ? Qu'arrive t-il à la fille kidnappée (qui ressemble d’ailleurs aux femmes succubes et à la sorcière-monstre) ?) Et puis le tome 3 : ouh là là. Déjà qu'on a l'impression d'avoir changé d'époque. Le mobilier très 1900, les journaux... Et puis Lida, comment a t-il ressuscité ? Est-il le même ? Il a l'air plus sage. Et Mieck ? Comment a t-il survécu ? A un moment on le voit servant de corps à la sorcière- monstre, puis après on l'aperçoit dans la maison de ses parents ??? Ou alors les personnages se ressemblent. Et puis ce nouveau personnage présent sur la couverture. Que vient-il faire là ? Il semble être du côté de la sorcière et d'une nouvelle entité noire qui vient d'arriver elle aussi. Pffffwww... La fin du tome 3 n'a pas résolu grand chose dans mon esprit. Il faudrait que je relise ces 3 tomes mais je n'en ai plus vraiment envie. Je met 3 quand même car cette série possède un superbe atout : Le dessin de Springer ( surtout le tome 1 et 2 ). C'est sombre certes, mais de toute beauté. Proche de Wendling mais en mode " dark fantasy ".
Tout d'abord j'ai vraiment bien aimé le dessin même si pour pinailler on pourrait dire que par moments le trait aurait gagné à quelques finesses mais vraiment c'est pour faire mon chieur! Non nous sommes dans de la fantasy et du fantastique comme j'aime bien avec les codes respectés comme il faut. L'histoire est suffisamment prenante pour qu'on ait envie de lire la suite. Pas immanquable mais pas loin.
Elle est plutôt agréable cette série, même si elle ne restera pas dans les annales de la Fantasy. En fait cette trilogie se retrouve dans le sous genre de celle-ci appelé Dark Fantasy. Il est vrai que tout est sombre dans cette histoire que ce soit l'univers, l'ambiance , les paysages, les personnages et même le dessin. L'histoire m'a beaucoup plu car elle sort de l'ordinaire. On se retrouve dans un univers étrange où même les deux personnages principaux ne sont pas recommandables , en fait ce sont des assassins de la pire espèce. Ils se retrouvent malgré eux impliqués dans un complot organisé par une nécromancienne qui est bien plus dangereuse que nos deux lascars. C'est sûr que le scénario de Christophe Gibelin n'est pas fait pour les jeunes enfants qui ont adoré Bilbo le Hobbit par exemple car cet univers n'a rien d'attirant bien au contraire car tout est sale , hideux, malsain. Le mal est présent partout et c'est sans doute ce qui m'a plu car on est loin de l'univers de Tolkien . Cette histoire est plutôt réservée aux adultes qui veulent connaître autre chose que la Fantasy classique. Même si j'ai passé un bon moment j'avoue que le récit est parfois un peu dur à suivre et c'est sans pour cela que je ne pense pas m'y replonger un jour. Par contre j'ai adoré le compagnon du personnage principal, un grand batracien mangeur d'hommes, je le trouve intéressant et original et j'ai trouvé très sympathique son langage, mais chut je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher l'effet de surprise des éventuels futurs lecteurs. Le dessin de Benoît Springer est très réussi. J'avais déjà apprécié le style de ce dessinateur dans Volunteer . Effectivement ce dessin n'est pas sans défauts, car il est parfois un peu brouillon mais il reste tout de même de bonne qualité. Si vous voulez passer un bon moment , lancez-vous dans cette trilogie qui sort de l'ordinaire mais ne vous attendez quand même pas à un chef- d'œuvre .
Après Les Lumières de l'Amalou c’est ma deuxième série du scénariste Christophe Gibelin et, même si l’histoire est intéressante j’ai retrouvé les mêmes défauts scénaristiques avec ce manque de contexte et un récit trop long à mettre en place et quand bien même lorsqu’il se décante, de nombreuses questions restent en suspens. D’ailleurs s’il fallait acheter la série je conseille fortement l’intégrale des trois tomes car il n’y a pas de chute à la fin des tomes un et deux. On nous laisse en plan comme une fin de chapitre et du coup ça ne donne pas forcément envie de lire la suite. Pour les influences on peut dire que c’est de la dark fantasy pur sauce. Gibelin se place en héritier d’un Glen Cook ou d’un Joe Abercrombie avec ses personnages principaux placés du côté des raclures et corrompus jusqu’à la moelle. Malheureusement si l’histoire est des plus originales un peu à l’image de Le Serment de l'Ambre, la structure narrative est des plus confuses et au final j’ai passé un bon moment mais sans plus. Il n’y a pas le côté épique que j’ai retrouvé dans d’autres sagas de fantasy culte. En parlant du « Serment », le dessin de Benoît Springer est dans la même lignée de ce que pouvait faire un Mathieu Lauffray à ses débuts. L’encrage profond m’a plu mais ça manque encore d’expérience et de punch. Et puis les couleurs m’ont paru trop pâlottes et vieillottes, dans le ton de ce qui ce faisait dans les années 90. Au final Terres d’Ombre a la note qu’elle mérite. C’est pas mal mais dommage, on se dit que ça aurait put être cent fois mieux.
(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Dans un univers d’heroïc-fantasy, un brigand, et son acolyte non humain (espèce de grand batracien), se trouve mêlé malgré lui à une lutte de souverains. Une vilaine sorcière "possessive" constitue un élément perturbateur. L’histoire n’est pas d’une grande originalité. Ni d’une grande limpidité avec des bulles pas toujours idéalement placées et des visages prêtant parfois à confusion. Pas fan de ce dessin souvent trop sombre à mon goût. 8/20
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