Rainbow
On les surnomme Anchan, Joe, Mario, Suppon, Baremoto, Biceps et Chou-Fleur. Ce sont sept adolescents, qui, en cette année 1955, vont devoir apprendre à cohabiter ensemble dans la même cellule de la maison de correction de Shio.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide BDs controversées Les petits éditeurs indépendants Prisons Seinen Shogakukan
On les surnomme Anchan, Joe, Mario, Suppon, Baremoto, Biceps et Chou-Fleur. Ce sont sept adolescents, qui, en cette année 1955, vont devoir apprendre à cohabiter ensemble dans la même cellule de la maison de correction de Shio. Prisonniers d'un enfer dont les barreaux sont constitués d'acier mais aussi de souffrance et d'humiliation, ils attendent qu'une lueur d'espoir apparaisse dans ce monde carcéral ténébreux, comme un arc-en-ciel qui surgirait après la pluie.
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Date de parution | Mars 2005 |
Statut histoire | Série terminée 22 tomes parus |
Les avis
Salut !! Je te propose mon avis sur "Rainbow" les tomes 1-2-3-4 car au-delà j'ai abandonné... --TOME 1 -- (Désolé d'avance pour les passages "ambiance"). Après que celles et ceux qui en avaient « marre des mangas » eurent déserté-e-s le Synode, ne restaient que les gens qui aiment bien ou sont sympathisants. La Phoenix @OverTheMoonWithBooks suggéra un Titre « Les yeux fermés ! » c'était « Rainbow ». Cela attisa la curiosité du Phoenix Charlyy. « Cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé manga et j'avais du retard à rattraper » Déclara L'animateur. La pluie, le sombre… L'Aventure se passe au Japon. Un pays dévasté par la guerre. Des personnes seront là pour en tirer profit … Ensuite c'est Prison Break mais en … différent. En maison de correction. Avec des gardiens inhumains. Des gamins avec des peines légères et compréhensibles, qui seront traités comme de la m* ... Mais aussi de la fraternité entre prisonniers. Les dessins des visages sont très bien faits, très bien expressifs. Vous validez ?! … --TOME 2 -- Bonjour bande de Phoenix chenapans !; Des personnages qui font preuve d'une grande volonté de vivre. Moi qui aurait peut-être tendance à me résigner… Enfin… On ne sait pas tant qu'on a pas vécu. Beaucoup d'affection et de solidarité s'est créé entre les 7 héros. Rappel : la série se passe en prison pour mineurs. Qui est en feu. Anchan se précipité pour sauver ses camarades des flammes même s'il aurait dû savoir qu'il n'y pourrait rien. Il se met lui-même très en danger. Chacun rivalise d'encouragements vains. C'est Baremoto qui les sauvera tous en apportant les clés dérobés à un gardien. Malheureusement après avoir bien gonflé aux maximum, le gâteau retombe plat au lieu de continuer dans sa belle lancée. On nous parle d'événements déjà évoqués et qui pour moi sont clôt et qui vont en faire des tartines Je trouve que la trame narrative atteint son climax & la suite est mal gérée; --TOME 3 -- DURE CORRECTION !! (3) Très Accrocheur comme début ! A vrai dire je ne m'y attendais pas. Une ambiance "grande pluie" qui est au diapason avec le moral des prisonniers. Le mauvais Ishihara maltraite les compagnons de cellule de Anchan pour le pousser à enfreindre le règlement et le frapper, afin de le faire mettre à l'isolement où ils prévoient de le laisser mourir de faim. Ce afin d'empêcher sa sortie de prison. Un vieux docteur "Sasaki" absolument dégelasse à tout points de vues abuse des jeunes gens d'un point de vue sexuel... Hagino se suicide même. Sasaki ne tient pas ses promesses. Je trouve que c'est un peu trop "pathos" pour moi ça ne vaut pas Prison Break. Mais peut-être est-ce la nostalgie qui parle. D'ailleurs ils flirtent tous avec l'infirmière... Ishihara est tellement méchant que c'en est cliché. "Sakuragi ne doit pas sortir vivant" Je ménage le suspens ; - ) ... Cela se termine sur un Cliffhanger. En bref____ Un groupe de jeunes enfermés dans une maison de correction subit des maltraitances. Ishihara et Sasaki sont des sadiques et des pervers. Devant ces situations intolérables, les prisonniers tentent de s'échapper. Positif____ En tout cas ça nous change des lieux d'intrigues habituels pour cette tranche d'âge. Négatif____ Des méchants clichés. ____ --TOME 4 -- LA VIE EST DURE !! (4) Bonsoir ! Comment allez vous?! ... Saku-Ragi tient tête au "Evil" maton en mode "Ouais tu t'es foutu de nous et de nos potes mais Tu m'auras pas" ... Il y a un combat aux ciseaux entre le maton et le prisonnier abusé. Setsuko, L'infirmière courageuse, démissionne car c'est inhumain comme tout leur façon de traiter les prisonniers... Le groupe d'évadés tombe sur Setsuko "On a nulle part où aller" ... C'est Setsuko qui va materner toute la bande... On comprend que pour une fois, cette évasion est définitive. Seulement ils en ont laissés trois derrière eux... Je ne comprend vraiment pas ce choix de titre "Rainbow", pour un manga aussi noir... On vit dans un vrai merdier duquel on s'évade par une cigarette, au mieux. J'ai trouvé ça lourd et impossible de m'attacher aux personnages à part peut-être Anchan, pas de personnages féminins ou presque. Plus noir qu'un Prison Break. Même si on nous montre des Flash Back on arrive pas à les trouver intéressants... Encore de la boxe et de la violence. Je crois que l'auteur s'est levé le matin où il a écrit Rainbow avec dans l'idée d'en faire baver ses héros le plus possible. Il y a bien Lily mais elle arrive un peu tard... Il y a ce gardien qui apparait être maléfique mais on sait pas vraiment qu'est-ce qui l'a rendu comme ça?! ... Pas sûr que je lise la suite! En bref____ Anchan et trois autres prisonniers s'évadent en fâchant à vie certains gardiens, l'un revient sur ses pas par ruse... Les échappés reçoivent le soutien de l'infirmière qui a démissionnée. Certains parviennent à s'en sortir avec le temps. Une histoire d'amitié et de courage? Mais surtout une sombre histoire de souffrance... Positif____ Le personnage de Lily (très peu développé). J'ai... Réussi à le finir?. Négatif____ Pourquoi le gardien est-il fou? Ca me zappe le moral!:/ C'est tout sauf "Rainbow" ni dans l'orientation sexuelle ni dans la joie. Jusque dans les dessins. ____ Phoenix ++
J'ai dû me forcer pour aller jusqu'au bout du premier cycle de ce manga qui se termine au tome 5. Et à lire le résumé de la suite, ça a l'air du même tonneau donc je ne la lirai pas. Je n'aime pas ce type de manga dramatique qui se prend trop au sérieux et en fait des tonnes pour accentuer la misère de ses héros et se complait dans le fait de les voir endurer le pire sans autre étincelle d'espoir que leur camaraderie et leur soutien mutuel, même quand ça tourne la plupart du temps au sacrifice partiellement inutile. C'est l'histoire de 7 jeunes japonais enfermés en partie injustement en prison dans les années 50, alors que le Japon peine encore à se relever de la guerre. La société est toute entière contre eux et la maison de redressement où ils tombent est sous la coupe de deux personnages ignobles : le médecin de la prison qui est un pervers homosexuel qui viole tous les patients, et le gardien chef qui est un sadique monomaniaque qui fait tout pour faire souffrir l'un des héros en particulier, et ses compagnons par extension. J'ai détesté le côté manichéen de ces antagonistes. Tout est fait pour montrer à quel point ils sont ignobles et sans rédemption possible. Même le dessin insiste lourdement dessus en dépeignant le médecin comme un immonde crapaud dégoulinant de sueur et de bave, et le gardien avec des yeux de fou et une bouche torve, là encore proche de celle d'un crapaud. Et forcément, l'auteur leur laisse les mains totalement libres pour exercer leurs pires actes, n'hésitant pas à tuer sans vergogne ceux qui pourraient contrevenir à leur pouvoir et ne craignant presque pas du tout ni la loi ni le directeur de la prison qui est totalement absent. Et ce qui m'agace par dessus tout est de voir les héros rester stoïques face à ce qu'ils endurent, se contenant d'insulter leurs ennemis et de leur montrer leur mépris par une résistance pacifique, avec tout au plus quelques coups de poings vengeurs quand il faudrait les tuer pour de bon sans quoi ils recommencent tranquillement leurs crimes quelques pages plus loin. Même les personnages secondaires, qui ne sont pas prisonniers donc pourraient agir ou dénoncer les méchants à la police ou à la direction de la prison, ne le font pas, par peur d'on ne sait quoi. Les héros au cœur pur qui se sacrifient pour leur idéaux plutôt que d'éliminer le mal à sa source, c'est particulièrement frustrant. Surtout dans un récit aussi noir que celui-ci où l'auteur prend un malin plaisir à surenchérir dans la tragédie et dans l'injustice. Je n'aime pas non plus vraiment le graphisme de ce manga. J'ai déjà dit combien je détestais la représentation exagérée des antagonistes, mais pour les autres personnages je ne suis pas fan non plus. Déjà, il y en a 2 parmi les héros que je confonds trop facilement, mais de manière générale je trouve le trait assez vieillot, comme s'il datait des années 70-80. Et dans l'ensemble, le dessin est trop sombre à mon goût. Hormis un aperçu relativement instructif de l'état d'esprit du Japon des années 50 et de la difficulté de la vie à l'époque, rien ne m'a intéressé dans cette lecture qui m'a été un peu pénible.
J'ai bien aimé ce manga qui a pour cadre la prison pour mineurs. L'histoire est assez poignante d'autant que cet univers est très difficile à vivre. On notera que la violence n'est pas gratuite contrairement à d'autres mangas de bastonades. Le graphisme est vraiment travaillé jusque dans les moindres détails. J'ai beaucoup apprécié cette finesse du trait. Un peu moins le côté un peu vieillot de l'édition qui ne met pas en valeur cette oeuvre. Il y a un côté assez sentimental mais que j'ai plutôt bien pris en compte car on entre véritablement dans ce récit entre les différents protagonistes. On voudrait vraiment que ce groupe des sept s'en sorte au milieu de toute cette noirceur. A noter que chaque personnage fait l'objet d'un chapitre. Bref, on n'oubliera personne. Une série forte et intense que cela soit en milieu carcéral ou à l'extérieur.
En fait, j'ai trouvé cela bien au début, moyen au troisième tome et carrément mauvais sur la fin du quatrième... Outre une invraisemblance manifeste, c'est dans le pseudo sentimentalisme que cette série à fini par me gonfler. Pourtant, j'aime bien le dessin mais là, trop, c'est trop: - "Mon Dieu, c'est affreux, mon meilleur ami pour toute la vie, que nous connaissons depuis deux jours, se fait torturer! Non, je ne peux pas supporter cela, pas lui, pas mon meilleur ami pour toute la vie! Je vais laisser le très méchant médecin pervers me violer, pour sauver mon ami!" L'amitié qui les unit est plus forte que toute la haine du monde entier... - "Ouais c'est vrai d'abord, si on est tous dans une maison de correction, c'est par erreur...". J'exagère un peu, certes, mais l'idée y est... Vous l'aurez compris, c'est pas ma came. Dommage cet aspect larmoyant, cela aurait pu être chouette.
Rainbow est une série ultra noire qui se déroule dans le Japon des années 50 et 60. On y suit des jeunes japonais en maison de correction et qui vont tout faire pour s'en sortir (notamment suite aux sévices vécus pendant leur emprisonnement). La série se déroule en 3 arcs principaux, avec les mêmes personnages au centre de chacune des histoires. Un dessin admirable pour une histoire très dure mettant en avant l'amitié. À ne pas mettre entre toutes les mains toutefois, certaines scènes étant particulièrement marquantes.
J'ai aimé ce manga par son scénario qui nous fait rentrer dans l'univers des personnages qui deviennent de plus en plus attachants au fil du texte. De plus le dessin correspond totalement à l'atmosphère du manga (l'enfer, la prison). Cependant je trouve que c'est un peu "too much". Je trouve intéressante l'idée que les personnages restent solidaires les uns envers les autres mais il ne faut pas trop en rajouter. La solidarité des personnages est l'élément qui structure le texte qui nous attache au personnage. J'attends les suivants !
Rainbow est un super manga pour deux raisons, principalement : - il est très intéressant pour comprendre humainement et historiquement le Japon après la seconde guerre mondiale. On ne se rend pas compte à quel point le Japon a été bouleversé par cette guerre, ne serait-ce que parce qu'il a reçu deux bombes atomiques sur son sol... (l'auteur explique qu'il a vécu dans "ce" Japon...) - la force qu'il dégage, la croyance en des convictions fortes, belles et nobles, tout cela servi par le dessin (traits puissants, et pourtant précis) les personnages (bien étudiés dans leurs différences, leurs complémentarités...) et le scénario qui alterne assez bien entre légèreté et gravité... Notons que c'est un manga difficile dans le sens où il met en scène des situations parfois assez horribles (viol, pédophilie, sadisme) et parfois assez violentes... Mais, d'une certaine manière, c'est ainsi que la noblesse des sentiments contrastent fortement avec l'ambiance générale et permet de montrer la profondeur de l'amitié qui noue les personnages entre eux.
La série commence comme un Coq de combat. Quelques adolescents arrivent par le bus en maison de correction, masqués d’un humiliant sac de papier. Et d’humiliation ce ne sera pas la dernière. Quelques planches plus tard, les jeunes garçons se font abuser sexuellement les uns après les autres par le médecin de la prison : coups et fouille corporelle poussée (je vous passe les détails), le glauque atteint son paroxysme quand le docteur se lèche les doigts de plaisir : « slurp ». Suite à cette introduction pleine de poésie, les adolescents se retrouvent tous en cellule et sont confrontés à un prisonnier plus âgé qui semble connaître les lieux sur le bout des doigts. L’histoire commence alors, enfin si on peut dire : combats pour démontrer leur supériorité, violence des gardiens, flash-back clichés d’un manichéisme effarant, tous les ingrédients du manga choc vide de sens sont réunis dans cet album (encore une fois ça rappelle la série de Tanaka et Hashimoto). L’un est un orphelin qui s’est nourri de fonds de poubelles pour survivre, l’autre est un enfant adopté par une vieille femme qui abusait de lui et qui a vendu sa petite sœur à un vieux pervers, j’en passe et des meilleures. Le dessin absolument magnifique de Kakizaki ne sera pas suffisant pour élever l’intérêt de ce manga qui fait décidément honte à l’excellent catalogue des éditions Kabuto. Consternant.
J'ai retrouvé dans cette série l'ambiance que j'avais tant aimée dans le premier tome de Coq de combat : l'oppression et la violence de la prison est omniprésente, chaque instant est un combat. Ces jeunes compagnons de cellule sont tous très attachants et les auteurs ont réussi à leur donner à chacun une personnalité propre sans tomber dans les travers de la caricature. C'est finement joué. :) Seul réel reproche, il y a certains passages inutilement héroïques où les héros passent plus pour des pantins qu'autre chose. Le larmoyant, c'est pas franchement mon truc. "Oh je vais donner ma vie pour untel parce que c'est mon ami !" faut arrêter un peu... Heureusement, ce n'est pas que ça cette série, et je lirai la suite avec grand plaisir.
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