Panorama (Atrabile)

Situé dans le Japon des années 20, Panorama décrit les relations ambigües qui lient deux jeunes gens, Yukio, un photographe provocant, et Hariyoshi, un étudiant solitaire.
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Atrabile BDs adaptées en film La BD au féminin Le Japon historique Les petits éditeurs indépendants Photographie
Dans une maison de famille tenue par M. Mizumi, nous faisons la connaissance de Hariyoshi, étudiant qui prépare sa thèse de littérature, et de Yukio, photographe issu d'une famille aisée. Une histoire de rapports trouble va nous conduire sur des sentiers émotionnels divers dont le passage à l'âge adulte pour Hariyoshi sera parsemé d'évènements forts. La conduite de cette histoire sera menée de main de maître pour nous faire traverser une palette de sentiments profonds et complexes.
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Genre
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Date de parution | Août 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Je n'ai rien ressenti à la lecture de Panorama. J'ai passé une grande partie de ma lecture à me demander de quoi cela parlait réellement. D'amour ? D'abandon ? D'amitié ? A la fin je n'ai pas su trancher. Globalement je n'ai pas apprécié ma lecture. Les personnages sonnent faux, ils ont des comportements un peu étranges... Il y a des non-dits dans cet ouvrage, mais rien ne vient éclairer leur sens. Je ne demande pas à ce qu'on m'explique tout, mais il y a un minimum. Lequel n'est pas présent. Le dessin de Loo Hui Phang n'est pas spécialement désagréable, mais je n'en suis pas vraiment fan. Ce côté impavide des personnages m'a franchement gêné dans la lecture d'un roman graphique. Par moments j'avais l'impression de voir une histoire "animée" par des Playmobil. Je suis sans doute passé à côté.


Quand j'ai entamé Panorama, j'ai tout de suite ressenti le côté BD underground ou plutôt BD d'auteur, BD d'artiste, comme certains films passant tard le soir sur Arte. Le dessin tout d'abord est on ne peut plus spécial. Sincèrement, je ne le trouve pas beau. Décors vides, personnages sans expression et dessinés en trois-quatre, traits qui paraissent assez peu maîtrisés. Je n'aime pas même si je dois admettre que son efficacité narrative n'est pas mauvaise dans la première moitié de l'album. Le scénario commence tout en douceur. Deux locataires et amis discutent, l'un, Yukio, photographe semble cacher une vie peu vertueuse, l'autre, Hariyoshi, thésard et associal, s'interroge en secret sur la vie de son ami. Au milieu de cela, le vieux propriétaire aigri de leur immeuble, des femmes troubles qui semblent fréquenter le photographe, la famille de ce dernier, un ancien camarade du thésard... Et des discussions, des dialogues assez cyniques montrant la dureté d'esprit d'Hariyoshi, étonnamment sec et méprisant, contrastant avec les personnages d'habitude socialement intégrés des mangas typiques. Jusqu'à la moitié de l'album, l'histoire n'avançait pas vite mais je restais relativement intéressé et accroché. Jusqu'à cet épisode où Yukio enlève la petite boule de l'oreille d'Hariyoshi... Et après cela, j'ai complètement décroché. Le récit vire au glauque, la narration se fait décousue, avec un peu de symbolisme et d'onirisme. Non seulement, je pense n'avoir compris qu'à peine la moitié de cette fin du récit, mais en plus je n'ai pas apprécié du tout ce que j'en comprenais. "La perdition, la perversion, l’abandon, le travestissement, jusqu’à l’humiliation même", comme le dit Coacho ci-dessous, ne sont absolument pas des thèmes qui me ravissent et me donnent envie de lire. Du manga d'auteur, une BD qui se veut différente dans son histoire et son dessin, un album qui semble vouloir faire passer quelque chose... mais ce quelque chose m'est passé complètement à côté, personnellement.
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