Kronos
Virgil Speed est un intrépide astronaute, auquel on confie la difficile tâche de sauver les humains. Va-t-il y parvenir ?
Space Opera
Année 2220. Terra est une station orbitale où subsistent les seuls survivants de la race humaine. Mais la station est en train de se désagréger, et il faut trouver un nouveau refuge. Et si ce refuge était la Terre, abandonnée deux siècles auparavant ? On demande à Virgil Speed, un intrépide aventurier, d'aller voir sur place si la planète est viable. Il s'embarque avec trois coéquipiers, dont un horripilant et intrépide adolescent. Mais arrivés sur place, nos amis sont accueillis par un étrange peuple de vieillards, qui disent venir d'une autre planète, et être séparés de leur astronef par une horde de mutants. De plus, une superbe jeune femme a été prise par les mutants, et est sur le point d'être sacrifiée. Le sang de Speed ne fait qu'un tour...
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Date de parution | Avril 1980 |
Statut histoire | Série abandonnée 2 tomes parus |
Les avis
Quand j'ai lu il y a peu L'Aventure olympique, je me demandais où j'avais vu ce dessin de Pierre Dupuis, c'est ici dans cette bande (dans un style pas désagréable, très typé années 80), étrangement scénarisée par l'historien de la BD Henri Filippini, alors que ce n'est guère son domaine de prédilection. Il imagine une SF assez folklorique qui à priori présente des particularités intéressantes, mais son traitement n'est pas maîtrisé, il n'y a pas de profondeur comme dans Storm ou certaines Bd de Moebius ou Gimenez. Il prend des mutants, des extraterrestres, des vaisseaux spatiaux, des belles filles et des chevaliers intersidéraux et il balance tout ça dans la lessiveuse en brassant bien pour livrer un ensemble à peu près complet de poncifs et de clichés vus cent fois dans ce type de bande, en mélangeant un peu tout, le post-apocalyptique et le space opera... La formule pouvait plaire dans les années 80, et d'ailleurs je trouve que l'ensemble a un certain charme désuet, c'était la mode à cette époque, et la bande ressemble à d'autres de son temps comme Cristal, Krane, Clarke et Kubrick ou Dani Futuro... rien n'était vraiment sérieux ou crédible, c'était pour le fun. Mais aujourd'hui ce genre de SF aventureuse sera datée pour les lecteurs habitués aux bandes du genre Universal War One, et n'a plus aucune chance de trouver un public, ce n'est pas mieux j'en conviens et moi la SF d'aujourd'hui me saoule plus vite par ses côtés parfois prétentieux que cette SF des années 80 qui misait sur un côté moins poussé, détendu et folklorique. Parue dans le mensuel Albator en 1980, "Kronos" accuse donc son époque de parution, j'avais lu les 2 albums Dargaud chez un de mes cousins il y a une dizaine d'années, je les ai relus pour m'imprégner à nouveau de cet univers, et j'avoue que c'est assez sympa même si je sais que c'est pas de la grande Bd.
Kronos aurait pu être une bonne série (du moins au début des années 80): c'est post-apocalyptique, il y a des belles machines, des combats, des mutants, des survivants, des extra-terrestres et des héros sans peur ni reproches. Mais après un premier tome sympathique malgré ses faiblesses dans la simplicité de scénario, la série s'écroule dans le deuxième tome. Où lors d'un voyage à travers la galaxie on rencontre (et extermine) les race extra-terrestres les unes après les autres autrement dit le deuxième tome est une suite de combat spatiaux sans intérêt ou on commence à éprouver du dégoût pour les héros qui étaient pourtant sympathiques dans le premier tome. Le deuxième tome se termine sur la promesse de nouvelle aventure mais bizarrement il n'y aura jamais de tome 3. Le dessin est quant à lui plutôt plaisant surtout les vaisseaux et les postes de commande avec des fils électriques qui pendent un peu partout.
Hum bon. Voici typiquement ce que certains de mes camarades appellent une BD moisie. Et je vais encore être la risée du village, les gens vont me lancer des pierres, mais bon, je m'en fiche, j'aime ça. :) Là on a un exemple parfait : un héros intrépide, une jolie femme mystérieuse et seule au monde, des vilains pas beaux qui font que des trucs pas gentils, etc. Dans un décor et une technologie très typés des années 1970- début 1980. Un peu de space-opera, une race de méchants envahisseurs, des costumes qui ressemblent à des pyjamas... Attention aux rebondissements, qui sont téléphonés. Les humains font d'emblée confiance à cette race d'extraterrestres, les Kronosiks (venus de la planète Kronos du titre), alors que ceux-ci pourraient leur piquer leur vaisseau et aller voir plus loin si l'on y est... Tout y est, et l'on pourrait détester cette BD tant elle rassemble de clichés. Mais non, finalement, elle n'est pas si mauvaise. La présence du gamin insupportable est intéressante, le héros n'est pas invincible, la fille est trop bête pour être dangereuse... En y regardant à deux fois, le dessin n'est pas franchement mauvais, il est surtout gâché par des couleurs fadasses à pleurer. Bon, ok, la fille est ratée à chaque fois qu'on la voit, mais ce n'est pas bien grave... Disons que c'est du moisi moyen. :)
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