Hyper l'hippo
L’animal de compagnie d’Arthur est un peu particulier : c’est un hippopotame, Hyper l’hippo ! La vie des deux compères est une véritable partie de cache-cache. Car si les parents s’apercevaient de son existence, ils l’expédieraient aussitôt dans la jungle, c’est sûr ! Et si les parents n’étaient pas tout à fait dupes ? Et si Arthur avait imaginé tout ça ?
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Jean-David Morvan One-shots, le best-of
L’animal de compagnie d’Arthur est un peu particulier : c’est un hippopotame, Hyper l’hippo ! La vie des deux compères est une véritable partie de cache-cache. Car si les parents s’apercevaient de son existence, ils l’expédieraient aussitôt dans la jungle, c’est sûr ! Et si les parents n’étaient pas tout à fait dupes ? Et si Arthur avait imaginé tout ça ?
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Date de parution | Août 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Doux, tendre, poétique, une vrai réussite que ce voyage dans l'imaginaire de cet enfant. J'ai été très touché par cette histoire tant le petit garçon me fait penser à mon ainé et sa relation fusionnelle avec son nin-nin me parle. La mise en dessin est absolument superbe, chaque planche est un véritable plaisir pour les yeux, les couleurs à la fois tranchées et douces soulignent admirablement le propos. Un petit bijou de la BD enfantine, assez loin dans son traitement de la production habituelle.
C'est gai, c'est frais, un brin naïf, onirique, complètement en dehors des sentiers battus de la BD jeunesse actuelle, bref : une très bonne surprise ! Le seul reproche que je ferais à cet album, c'est d'avoir une couverture aussi peu attractive, finalement très loin du reste de ce petit bijou à destination des enfants... Après, peut-être faut-il être un enfant pour apprécier l'attrait d'une telle couv' ? Va savoir... En tout cas, ce n'est pas ce point négatif qui remettra en cause la qualité du reste. C'est bourré d'élan, de dynamisme et d'idées qui nous font pleinement rentrer dans la tête de ce môme. Graphiquement, c'est tout aussi enjoué et coloré, les cadrages sont du même tenant et ajoutent à cette impression de vitalité : du tout bon aussi ! Alors ne faites pas comme moi, et n'attendez pas de tomber par hasard sur les critiques élogieuses (et méritées) de cet album pour vous dire que, peut-être, il faudrait prendre le temps de le lire...
Un récit qui se lit vite et qui est sympathique même si on est adulte. C'est une énième histoire d'un gamin qui a un ami imaginaire, mais il y a beaucoup de poésie qui se dégage du scénario. Certains passages m'ont même fait sourire comme lorsque le gamin parle des dents de son hippopotame. Le dessin est un peu spécial au point que je ne sais pas si j'aime ou non. À acheter si on est parent de jeunes enfants.
Très chouette BD jeunesse ! Avec un graphisme très particulier et qui n'appartient qu'à lui, Nicolas Nemiri parvient à retranscrire de façon extrêmement lisible le scénario de JD Morvan. Style lisible donc, mais pas simpliste, le dessinateur gardant son goût pour les cadrages diversifiés et des belles couleurs. L'histoire quant à elle est bien sympa, proposant une belle variation sur le thème du compagnon de jeux d'un enfant. Son imagination est débordante, tout à fait dans le ton de ce que pourrait raconter un enfant. Bref, une bien belle BD. :)
C’est tout mignon, cette histoire ! J-D Morvan est vraiment un auteur très éclectique, et talentueux. Il nous livre ici une histoire d’amitié tendre et drôle entre un petit garçon, Arthur, et son « animal de compagnie ». En procédant par petites séquences (le bain, la classe, la récré, la piscine,…) il nous montre comment un enfant met en scène son imaginaire, et ainsi, affronte et domine ses peurs. C’est mignon, plein de tendresse et d’humour, mais en plus, c’est merveilleusement bien dessiné et mis en couleur. Les expressions d’Arthur et de son hippo sont finement rendues. Les cadrages restituent bien la perception de son espace par un enfant par l’usage de la contre-plongée (la baignoire a des allures de piscine !) et du grand-angle. J’aime également beaucoup la façon dont Nicolas Nemiri a choisi de vêtir les personnages (même si ça risque de dater la série dans 10 ans). L’autre gros point fort de cet album sur le plan graphique est sa mise en couleurs, tout en tons chauds et doux à l’aquarelle. Il se dégage de chaque planche une douce luminosité qui n’est pas sans évoquer les veilleuses des chambres d’enfants. C’est un régal pour les yeux et cela renforce l’impression de tendresse et de douceur qui émane de ce one-shot tout au long des pages.
Voilà comment l'album commence (sans rien dévoiler je vous rassure tout de suite) : "Adrien, il a un chien qui s'appelle Zoreilles. Le chat d'Adeline, son nom c'est Ressort. Et Antoine, il a nommé son hamster Galipette ! Moi, mon prénom, c'est Arthur. Et mon animal à moi, il s'appelle Hyper !! Si vous n'avez pas remarqué, je vous le dis : Hyper, c'est un hippo !" Et nous voilà embarqué dans le quotidien de ce petit garçon et de son étrange animal. Quotidien plus que farfelue lorsqu'on a un hippopotame pour animal de compagnie... Et le moins que l'on puisse dire, c'est que "Hyper l'hippo" est une réussite. Graphiquement et au niveau du scénario. Si de prime abord l'album s'adresse aux enfants, les adultes sont bien vite conquis par l'humour cocasse et les situations ravageuses qui rythment l'histoire. Pour revenir 2s au dessin, Nemiri a un style graphique très particulier mais qui, je trouve, donne une atmosphère propre à cette bande dessinée. Le découpage et les choix de cadrage sont judicieux et efficaces. Fantaisie, humour, poésie et bonne humeur, tout est concocté de telle façon qu'on passe un agréable moment à cette lecture et qu'on a même envie de le relire ! A découvrir et surtout à lire !
Après Je suis morte, le tandem Nemiri et Morvan nous a concocté un petit bijou de poésie et d’imagination. L’histoire met en scène le quotidien d’un enfant accompagné de « Hyper ». Ce dernier est un hippopotame bleu. Le récit est en mode narratif comme si le personnage principal raconte son histoire. Je vous rassure, cette « voix off » ne m’a pas paru envahissante. J’admire beaucoup le style de Nemiri que j’avais découvert dans Je suis morte. Pour cette bédé, il a employé des couleurs vives, parfois pastelles qui siéent parfaitement à l’histoire et qui sauront, je l’espère de tout cœur, séduire de nombreux lecteurs. L’album a été spécialement conçu pour des enfants mais personnellement, j’en ai été séduit malgré la naïveté et la lecture rapide de ce récit.
Une jolie surprise, que ce petit album. Si le public visé me semble être principalement les plus jeunes, je pense que les plus grands peuvent facilement apprécier aussi, tant cet album est rempli d'humour et de poésie, et qu'on le lit avec un grand sourire aux lèvres. Si en terme d'évènements, il ne se passe rien, on n'en a pas besoin pour apprécier, car l'histoire de ce petit garçon et de son ami est très touchante. Seul regret : ça se lit bien vite. Le trait si original de Nemiri se prête à merveille à cette jolie histoire. Il est assez différent de Je suis morte, et encore plus joli, pour moi. Bref, c'est une réussite.
Un graphisme intéressant que je trouve à mi-chemin entre le trait de De Crécy et le style manga : amusant. Les couleurs aussi sont originales, parfois un peu "pizza étalée par terre" mais globalement sympathiques. Et l'histoire est toute simple mais mignonne et aussi souvent rigolote. En lisant cet album, je m'imaginais très bien le lire à ma fille quand elle aurait 4-5 ans. Car oui, le public cible me semble quand même assez jeune même si un adulte lit cette BD avec le sourire et sans déplaisir. C'est joli, c'est mignon, c'est amusant, c'est vite lu mais c'est sympa à lire.
Comme beaucoup j’attends avec une certaine impatience le deuxième tome de Je suis morte. Cet « Hyper l’hippo » ne m’aidera pas spécialement à patienter, le registre est tellement différent, le public visé aussi. Il n’empêche que cette bd est elle aussi, à sa manière, une petite merveille. C’est mignon tout plein, plein d’humour et de fantaisie, très coloré et lu rapidement. L’idéal pour les plus jeunes lecteurs dès 7-8 ans. L’absurdité de l’intrigue repose sur l’idée qu’un enfant cache son copain hippopotame à ses parents. Pas facile, me direz-vous... Ben non... pas facile... pourtant, c’est plein d’imagination, un gosse, pour lui, rien n’est impossible. Et ça, Morvan l’a très bien compris.
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