Narvalo
Narvalo, premier héros masculin du scénariste Yann depuis 10 ans, est à la tête d'un commando de mercenaires chargés de protéger le prince auto-déclaré d'un micro-état virtuel : le Zeeland.
Thrillers financiers Yann
Cette plate-forme montée sur pilotis de béton en pleine mer du Nord est une forteresse informatique pour sociétés en mal de paradis fiscal. Narvalo, son commando et la garde rapprochée du prince seront amenés, parce que la Hollande recule jusqu'à douze milles nautiques la limite de ses eaux territoriales, à fuir et à trouver refuge dans l'île d'Orlando, autre paradis fiscal peuplé exclusivement de femmes. L'une d'entre elles, Pimp, bodyguard du prince, haïra Narvalo dès la première seconde. Elle enquêtera sur son passé dans le but de le coincer. Des flashs-back compléteront ces infos et le lecteur découvrira que Narvalo fut, pendant des années, un homme tout à fait ordinaire. Un jour, sa vie a pourtant basculé. Comment ? Pourquoi ? C'est ce mélange d'aventure et d'exploration plus intime ainsi que le contexte dans lequel celles-ci prennent place - l'univers des états informatiques - qui font tout l'intérêt de cette nouvelle série. Texte : Editeur
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Date de parution | Août 2005 |
Statut histoire | Série terminée (1 cycle terminé, pas d'autres cycles prévus) 2 tomes parus |
Les avis
Dans le style très convenu du baroudeurzz mercenaire dont l'équipe s'amenuise au fil de la mission, j'avais bien aimé le T1 de Narvalo. C'est très prévisible mais c'est le type de scénario assez puéril qui ne prend pas trop la tête après une journée grise. Les filles sont sexy, les lumières sont belles et l'action est au rendez-vous. Comme souvent avec Yann, il y a quelques réflexions border line comme cet humour déplacé sur Abou Ghraib ou la Tchétchénie. Cinq ans pour un diptyque ce n'est pas bon signe. Cela se confirme par une fin où Yann surfe sur la mode du moment avec les casques de réalité virtuelle. Le graphisme de Juszezak est de bonne facture pour mon goût. Les extérieurs (jungle, plateforme ou îles) sont bien travaillés avec de jolies couleurs. Cela fait un peu carte postale pour Club d'ultra riches au service d'ordre très musclé. Une série qui utilise des éléments très utilisés pour se diluer dans du bof bof.
Cette série est dans un genre purement Wayne Shelton. Pour moi, ce n'est pas forcément synonyme de mauvaise qualité car il y a des bd pseudo-intellectuelles qui donnent de violentes migraines. Le divertissement doit être bien dosé. Avec Yann au scénario, c'est quand même un bon signe. Cette série va comprendre trois niveaux bien distincts : - l'un dans le passé où notre héros a été un otage d'une bande de guérillero. Il y a toute une histoire sur le sort des otages qui accompagnait Narvalo. - l'autre dans le présent avec la protection d'un prince d'un micro-état (à savoir une plateforme en pleine mer c'est à dire hors des eaux territoriales des Etats souverains. Cela s'inspire directement de l'histoire de la principauté du Sealand qui a failli être envahit. C'est très intéressant de voir les coulisses du fonctionnement de ces princes d'opérettes qui battent pavillon, fabrique monnaie et timbres etc... - et enfin un récit qui nous plonge dans un jeu vidéo semi-réaliste où tout serait permis mais où le danger est bien présent sous les formes les plus anodines. Certes, on trouvera plein d'invraisemblances et les réactions de notre héros pourront faire bondir mais il faut quelque fois se prêter au jeu. Dans l'ensemble, cette série se débrouille pas trop mal.
Là, on est en pleine série B. Et c’est trop gros pour moi, d’autant plus que les auteurs n’ont pas recours à l’humour pour faire passer la sauce. Yann justifie certaines de ses idées par le fait qu’elles existent réellement mais bon, c’est pas parce que les nuages de sauterelles, les cyclones, les sécheresses, le trou dans la couche d’ozone et les politiciens belges existent qu’il faut les faire exister au même moment au même endroit (c’est une image, hein, vous trouverez pas de politiciens belges dans cette série. Elle est grotesque mais pas à ce point là ! Quoique ... ) De plus, les personnages sont aussi peu charismatiques que crédibles. Non, vraiment, la série n’offre rien à quoi je puisse me raccrocher. Reste l’action, qui ne manque pas, pour vaguement maintenir mon attention ... et le réflexe de Pavlov pour me faire tourner les pages ... Donc, chez moi, ça passe pas. Et ce malgré l’agréable dessin réaliste de Juszezak. Entre l’insipide et le pitoyable. Et encore, je vous parle pas de la fin ...
Clairement si je n'avais pas profité d'une offre avec les 2 tomes pour le prix d'un, et encore j'ai hésité, cette série ne m'aurait pas attiré. Dessin banal, couleurs sans vie photoshopées et un scénario de départ qui ne donne pas très envie. Narvalo est un mercenaire beau gosse qui doit protéger le "souverain" d'un micro-état, le Zeeland, librement inspiré j'imagine de Sealand, cette barge au large de l'Angleterre qui se trouve dans les eaux internationales. Cela se laisse lire, mais on n'est pas submergé par le charisme inexistant du héros. De plus dans le tome 2 il y a un pseudo mélange de réalité et de jeu vidéo qui n'est pas du meilleur effet. Bref, Yann n'est pas Van Hamme sur ce coup là et cette série est très dispensable.
Une petite mention introductive : cet avis est rédigé après la lecture des deux premiers albums (et les seuls, espérons-le) de cette série. Je vous en prie, point d'émerveillement, pas de congratulations pour cet énorme dévouement : il se trouve que j'ai acheté les deux albums dans un pack promotionnel "les deux pour le prix d'un", et que du coup, je me suis senti obligé de les lire. Je n'aurais pas dû : j'ai perdu de l'argent et du temps et comme ce second, c'est le premier, je suis doublement perdant. Bon, alors, que dire sur cette série ? Commençons par les éléments les moins négatifs, histoire de ne pas paraître trop partial. Le dessin tape dans un style mi-réaliste que j'apprécie (c'est d'ailleurs pour ça que je me suis laissé tenter par le fameux pack promotionnel) et c'est plutôt bien réalisé. Pas de fioriture, pas de prise de risque inutile, quelques éléments de détails, un trait un peu figé caractéristique de cette façon de dessiner. A l'œil, en feuilletant, rien ne rebute, rien de choque. Certains pourraient trouver cela trop fade, mais moi, j'aime cette sobriété. Quoi d'autre ?! Ben, euh, rien... La grande originalité de cette série, c'est le scénario : il n'y en a pas. Je suis fier d'avoir réussi à dégotter une série qui arrive, sur deux tomes, à ne pas présenter grand'chose. Plus sérieusement, en deux mots : l'action se situe dans un futur proche, un jeune gars qui a vécu une histoire de kidnapping qui a laissé des traces, est à la tête d'une équipe de mercenaires chargée de veiller sur la sécurité des puissants. Ces derniers semblent avoir pris l'habitude d'habiter des micro-états, sortes d'îlots ou de plateforme pétrolière perdus dans les eaux internationales. Mais voilà, ils sont engagés par un de ces princes et bim, bam, boum, la CIA et d'autres méchants débarquent pour occire ce prince et son mystérieux invité qui a un immense trou à la place des yeux (non, non, vous avez bien lu !!), les obligeant à se réfugier dans un autre micro état, habité uniquement par des femmes. Là, il ne se passe rien (ou quasiment), alors ils doivent trouver un autre havre de paix. Ils débarquent sur une autre île aux accents de désolation. On découvre pleins de trucs inutiles, la CIA débarque encore, Narvalo est pas content, il se réfugie dans un jeu vidéo, et là, ça part encore en sucette. Vous n'avez rien compris, c'est normal, moi non plus. Rassurez-vous en vous disant que vous avez dû lire 5-6 lignes alors que moi, je me suis farci près de 90 planches. Le scénario part dans tous les sens, il se disperse, et ce qui aurait pu être une bonne idée au départ devient un amas de n'importe quoi, un véritable fatras, où l'on passe d'une idée à l'autre sans enchaînement logique, où les idées sont plus empilées que véritablement organisées. En même temps, j'aurais dû me méfier : dans la dédicace du premier tome, les auteurs nous informent qu'ils se sont inspirés à la fois de Georges Pernoud (oui, oui de Thalassa) et des agissements en Tchétchénie sous Vladimir Poutine. Cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille sur la cohérence de l'ensemble. On passe de la CIA à des réflexions sur l'esclavagisme, de l'amour entre femmes à la découverte d'un gisement d'un métal précieux, d'avancées technologiques à des kidnappings politiques, d'une équipe de mercenaires aux scores de Narvalo à son jeu vidéo... Il ya beaucoup d'idées, toutes ne sont pas à mettre dans la même poubelle, surtout à l'heure du tri sélectif... Les personnages ne sont pas attachants pour deux sous, ils sont même repoussants de bêtise et d'immaturité.... Narvalo se conduit comme un adolescent attardé à la tête d'une équipe de mercenaires. Ces derniers tombent comme des mouches et ceux qui restent n'ont pas l'air de les regretter plus que cela. Le tout est enrobé d'une grossièreté gratuite de l'ensemble de ce petit monde, qui rend l'ensemble encore plus navrant. Vraiment, je vous assure, je cherche les éléments positifs, je n'en trouve pas. Il est vraiment difficile de tout dire. En deux tomes, les auteurs ont réussi à faire ce qu'il ne faut surtout pas faire en BD (de mon humble point de vue en tout cas), et on trouve des maladresses à chaque page. Que ce soit le coup de l'oreille qui se décroche ou la fin de l'histoire dans un monde virtuel, tout peut prêter à rire ou à pleurer ... J'ai un peu l'impression que les auteurs ont pondu un deuxième tome, juste pour faire des packs promotionnels avec les stocks d'invendus du premier. Voilà donc une série largement dispensable, sauf si vous aimez vous faire du mal.
Sans aucun doute l'une des plus mauvaises séries de Yann. L'histoire est sans grand intérêt. Que Yann fasse des séries grands publics ne me dérange pas, mais il faut au moins que le scénario soit captivant ce qui n'est pas le cas ici. J'ai eu l'impression de regarder un mauvais film d'action. Il n'y a aucune idée qui m'a semblé intéressante. Les personnages sont creux et leur personnalité tient sur deux phrases. Peut-être que le tome 2 va être mieux, mais comme cela fait 4 ans que le premier tome est sorti, je me demande si on va le voir un jour.
J'ai bien apprécié... Le postulat ?... : des mercenaires chargés de protéger une plate-forme installée en mer du nord, au-delà des eaux hollandaises. Mais cette plate-forme n'est pas n'importe quoi ! Une véritable forteresse, bourrée d'informatique; en réalité un "état" tout-à-fait indépendant du cyberspace. De l'action ?... pour ça, il y en a. Ca rebondit de page en page avec, ci et là, des notes d'humour qui "allègent" un peu la tension dramatique constante. Yann utilise aussi les dernières découvertes (connues... ou non) pour étoffer son histoire : un faisceau laser qui capte des conversations à distance, une résine paralysante et autres "joyeusetés". Anticipation que tout ça ?... voici une bonne quinzaine d'années, on vous aurait ri au nez -ou placé chez les fous- si vous aviez parlé de TV à écran plat, de téléphones portables qui font appareil-photos ou caméra, de films enregistrés sur un petit disque plat... Pas vrai ?... J'ai lu ici une histoire d'aventure avec un grand "A". Le concept du scénariste est totalement novateur. Tous les grands poncifs scénaristiques sont bien utilisés, dosés, contribuant à une intensité dramatique qui augmente au fil des pages. Le dessin ?... Ah oui... minutieux comme -personnellement- j'aime. La mise en page bénéficie aussi d'excellents découpages. Le héros ?... Là, je me pose des questions. Narvalo est un peu un personnage "tout le monde", et n'a rien d'un baroudeur comme on pourrait se l'imaginer. Je le dirais même un peu "fade". Mais justement, il semble dissimuler des problèmes personnels, des failles dans lesquelles personne encore n'a pu s'immiscer. Ce qui le rend d'ailleurs bien humain. Et c'est ce qui m'a -aussi- accroché. Un album "découverte" de bonne facture. A confirmer, bien sûr !... Ma cote : un 3,5/5 bien tassé !...
Tome1 (2,5/5): Bon effectivement, la troupe d'honnêtes mercenaires partant en mission cela sent un peu le réchauffé, toutefois, les dessins sont très réussis à mon goût et les couleurs les mettent encore mieux en valeur. Côté scénario espérons que ce tome 1 ne serve qu'à dresser le décors et qu'il nous réserve pour la suite une bonne surprise (en espérant qu'elle soit bonne...). Cette BD se lit quand même très bien, je ne regrette pas mon achat et achèterai le tome 2 mais celui-ci aura la pression... (non rectificatif, je l'achèterai après avoir lu quelques pages chez fnac si elles sont à mon goût...).
Je ne connais pas bien la production de Yann, mais c'est vrai que cette nouvelle série lorgne du côté "politiquement correct/ tous publics" des productions récentes. Le scénariste a vraiment succombé aux effets de mode en écrivant ce truc plein de technologie et d'humour foireux. Les personnages sont particulièrement creux. Je n'en ai retenu aucun qui sorte du lot, ni le héros, ni son complice à l'humour tout pourri de salle de garde. Le tout est servi un dessin qui se situe entre du Francq et du Juillard, sans avoir le niveau d'aucun de ces deux. Ca se laisse néanmoins lire sans déplaisir, mais il est clair que si ça ne sort pas des sentiers battus, la note baissera...
Décidément, Yann ne risque pas de faire taire ceux qui déplorent le caractère « commercial » de ses dernières créations. Les Innommables, Les exploits de Yoyo et Le Prince des Ecureuils sont décidément bien loin... Aujourd’hui, il donne plutôt dans les séries plus standard telles que Les Eternels ou Yoni... C’est dans cette veine que se situe clairement « Narvalo ». Soit une intrigue carrée et grossièrement ficelée, un dessin réaliste très correct susceptible de ne déplaire à personne... Alors oui, ça se laisse lire, mais c’est relativement froid et bidon... Presque sans âme tant les personnages semblent creusés dans le roc, comme des espèces de conglomérats de clichés ambulants… Alors oui, ça peut plaire à ceux qui ont aimés Imago Mundi ou Wayne Shelton... C’est aussi fade...
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