Cours, Bong-Gu!
Sauver un pigeon blessé et le voir s'envoler d'un toit, des personnages qui se croisent et se recroisent, des relations humaines qui aspirent à plus de profondeur, voilà quelques ingrédients de cette histoire. Perdus dans l'immensité de Seoul, un petit garçon et sa maman partent à la recherche de leur père et époux disparu des années plus tôt.
Consensus sur une BD Corée Manhwa
Un véritable ravissement graphique, c'est ce que l'on se dit en feuilletant cette BD corééenne toute en couleurs pastel. Sauver un pigeon blessé et le voir s'envoler d'un toit, des personnages qui se croisent et se recroisent, des relations humaines qui aspirent à plus de profondeur, voilà quelques ingrédients de cette histoire. Perdus dans l'immensité de Seoul, un petit garçon et sa maman partent à la recherche de leur père et époux disparu des années plus tôt. Texte : Kana
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Date de parution | Août 2005 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Cet album fourmille de bonnes intentions et présente quelques idées intéressantes… mais qu’est-ce que cette histoire est fade… Je pense que le thème même du récit mérite l’intérêt du lecteur. L’auteur nous présente en effet l’un des possibles dégâts causés par la migration des campagnes vers les villes en Asie (la ville étant Séoul dans le cas présent), avec toute la précarité qui en résulte. On suivra donc les pas d’une maman et de son fils à la recherche de leur mari ou père, selon le point de vue sous lequel on se place. Pas besoin de trop forcer pour deviner l’évolution du récit, d’autant plus que le hasard mettra directement en contact cette jeune mère avec la personne de la situation. C’est vraiment trop fade, trop gentil, trop prévisible pour vraiment me convaincre. Côté dessin, l’auteur à un joli coup de plume et utilise la couleur avec intelligence. En effet, cette colorisation vient accentuer la chaleur des contacts humains. Et si le récit débute en noir et blanc, il finit en couleur. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus subtil mais je pense qu’un jeune lecteur appréciera grandement le procédé. Je me demande d’ailleurs dans quelle mesure cet album n’est pas mieux taillé pour un jeune lecteur (10-12 ans) que pour un adulte. La simplicité de l’histoire, la vitesse à laquelle l’album se lit, la douceur du trait, tout cela m’inclinerait en tous les cas à conseiller l’album à de jeunes adolescents ou à de grands enfants plutôt qu’à des adultes. Je vais me joindre aux autres lecteurs en disant finalement « bof » mais je m’en voudrais de passer sous silence l’évidente bonne volonté de l’auteur et son agréable coup de plume. Un récit plus dense, plus nuancé, plus riche aurait été nécessaire, cependant, pour que je m’enthousiasme réellement. Mais qui sait, peut-être qu’un jeune lecteur y trouvera son compte.
Si l'histoire est touchante, elle s'avère peu intéressante. Quid des personnages ? On ne va pas assez loin pour trouver le temps de s'y attacher. Les dialogues sont parfois d'un niais absolu, de plus je déteste les bulles avec ... pour seules paroles. Ca manque vraiment de corps. Je me suis dit en cours de lecture que la différence culturelle se faisait peut-être fortement sentir sur ce bouquin. Graphiquement, on frôle parfois le sublime, notamment ces paysages urbains déshumanisés, certains personnages comme Maman.... Mais le grand écart avec le traitement des enfants notamment est bien trop fort. Pas top. Premier Manwa, décevant.
Bon, je crois qu'il y a un consensus sur cette BD. Pour ma part, j'ai trouvé le scénario très faible. Oui, en gros, une maman et son gamin viennent chercher leur père à Séoul pour le ramener à la maison en province. Voilà. Et il ne se passe absolument rien d'autre... Ah si, à un moment, le gamin libère un pigeon enfermé dans une poubelle. Grosse tension pour le pigeon : s'en sortira ? S’en sortira pas ? Par contre le dessin est vraiment beau. Aérien et coloré. Dommage que les 2 enfants de l'histoire soient des caricatures. Un trait pour les yeux et une silhouette de nain. Peut mieux faire. Donc BD à survoler...
Byun Byung Jun oppose à la pression urbaine moderne son dessin élégant, sa poésie champêtre et sa candeur intemporelle. Mais la mièvrerie est au détour du building... On a très vite envie de le baffer, ce Bong-gu. Personne ne peut le moucher, ce sale gosse morveux et teigneux ? Et difficile de ne pas détester ces personnages sans réelle expression, qui passent énormément de temps à se regarder de part et d'autre d'une rue, d'une impasse... C'est dommage, car la couverture laissait présager de quelque chose de sympathique. Le dessin du Coréen est agréable, intéressant, mais mal utilisé, je trouve... Pourquoi abuser de ces vues en plongée ? En définitive, ne restent que la couverture et quelques jolis plans sur la mère de Bong-gu...
Totalement intrigué par la présence d'un manwha - qui plus est aux si jolies couleurs pastels ! - dans la collection Made In Japan, j'y ai forcément jeté un oeil, et ai fini par le lire. Alors voilà, comme ne le dit pas ArzaK, cet album fait très tranche de vie, et comme il le dit, c'est plein de bons sentiments, très gentil à la limite (supérieure) du mièvre. Dommage car le dessin fait preuve d'une personnalité intéressante, et quelques planches sont vraiment superbes. Mais bon, niveau récit il fait concurrence aux pires Sakka, c'est pas forcément la peine de débourser 12,50€. :o/
J’avais envie de l’aimer ce manhwa avec ses jolies couleurs pastelles... Une mère et un fils débarquent en ville à la recherche du père. Ils tombent sur un vieil homme et sa petite fille. Ils font état de leur misère affective commune. Leçon de vie... Amitié... et tout et tout... A la fin, ils vont tous vivre ensemble pour mieux supporter la vie... C’est d’un mielleux! A ce titre, le dos de couverture est explicite : « Sans sombrer dans le réalisme ou la noirceur, cette histoire a le pouvoir de toucher notre coeur. Elle nous démontre que l’espoir et l’amour de l’humanité peuvent faire fondre la froideur et l’indifférence de nos sociétés urbaines. »... Tout un programme... on croirait entendre la bande annonce d’une nunucherie américaine... Et bien la nunucherie coréenne, ça existe aussi, « Cours Bong-Gu » en est un beau spécimen... Et le dessin, pourtant attirant au premier abord, devient vite insupportable par son incapacité à exprimer des sentiments sur le visage de ses personnages... Les deux gosses, par exemple, n’ont que deux expressions possibles, la bouche grande ouverte comme s’ils gueulaient et la bouche fermée... On est loin de la finesse d’un Tanigushi. Le découpage n’est pas toujours évident à suivre... on ne comprend pas toujours ce qui se passe... J’avais envie de l’aimer ce manhwa avec ses jolies couleurs pastelles...
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