Le Parfum de l'Invisible

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Note: 2.32/5
(2.32/5 pour 19 avis)

Un professeur de physique honnête et naïf, a mis au point une pommade qui lui permet de se rendre invisible. Il veut ainsi épier Béatrice, une jeune danseuse qu'il aime secrètement depuis son enfance.


Auteurs italiens BDs adaptées en film Echo des Savanes Les petits éditeurs indépendants Manara

Un professeur de physique honnête et naïf, a mis au point une pommade qui lui permet de se rendre invisible. Il veut ainsi épier Béatrice, une jeune danseuse qu'il aime secrètement depuis son enfance. Miel (toujours aussi belle ), le découvre à moitié invisible dans sa chambre d'hôtel. Elle essaiera donc de le convaincre que Béatrice n'est pas celle qu'il croit, mais plutôt une diablesse prétentieuse.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1986
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Le Parfum de l'Invisible © Drugstore 1986
Les notes
Note: 2.32/5
(2.32/5 pour 19 avis)
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05/11/2001 | Kael
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L'avatar du posteur bamiléké

C'est fou comme cela a vieilli. Seul le dessin de Manara, la plastique de Miel et de ses copines traversent les décennies sans une ride. On connait la recette, jeunes femmes de la haute, environnements luxueux et fantasmes. Ici c'est le fantasme du voyeurisme (voire plus) dans l'impunité totale pour les hommes et le cauchemar féminin de se retrouver nue en pleine ville sous les moqueries de la foule. À partir de ces éléments Manara ébauche un scénario souvent très répétitif qui permet d'aligner des scènes de porno soft où le viol n'est pas exclu. Le tome 1 passe encore mais le tome 2 est d'un ennui mortel. Un point amusant quand même : Miel est obligée de se raser les aisselles (et pas que) dans le tome 2, elle passerait pour une négligée aujourd'hui. 2.5

02/10/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà une série qui met en avant les qualités et les défauts de Manara. Les qualités d’abord, puisque ce sont elles qui sautent aux yeux lorsqu’on ouvre les albums, sont essentiellement graphiques. Quel coup de crayon ! Du coup, comme souvent (comme toujours ?), Manara nous montre une belle anatomie féminine. Rien à dire là-dessus (si ce n’est que les nanas de Manara sont un peu toutes sur le même modèle, mais bon). Oui mais voilà, ce n’est pas un portfolio, et nous sommes dans une Bande Dessinée. Et donc le scénario compte. Et c’est là que le bât blesse, et que les défauts de Manara dans ce domaine éclatent. En effet, il n’y a pas grand-chose à retenir de ce scénario, qui n’est finalement qu’un prétexte pour nous montrer une femme dans des positions suggestives, dans des situations troublantes. Comme si Manara s’était dit qu’il pouvait récidiver après Le Déclic (dont l’idée ne tenait déjà que sur le premier des quatre tomes), en changeant juste « l’élément déclencheur ».

22/08/2018 (modifier)
Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

C'est l'âge ou quoi? C'est vrai qu'à une époque il est possible que la forme l'ait emporté sur le fond, mais avec un brin de recul hormis la beauté indéniable du trait de Manara c'est vrai qu'il n'y à pas grand chose à se mettre sous la dent. Du porno soft qui a tout de même un peu vieilli. Juste à emprunter pour le plaisir des yeux!

21/08/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Depuis 3 décennies, Manara s'est installé dans un créneau aujourd'hui bien encombré : l'érotisme. Mais avec lui, c'est l'érotisme clean, raffiné, peuplé de jeunes femmes grâcieuses et peu vêtues, bref, la fesse chic. Dans ce récit, plus humoristique que certaines autres de ses oeuvres, son héroïne, Miel, est une jolie blonde, le plus souvent nue, qui tente de faire croire à son amie Béatrice à l'existence d'un homme invisible, tout en essayant de se débarrasser de ce gêneur. C'est une fausse love story qui explore un vieux fantasme, où le trait toujours élégant de Manara fait merveille sur l'anatomie féminine qu'il dessine à la perfection, et cela même si ses femmes ont presque toutes des visages identiques. Il n'en rate pas une pour dénuder son héroïne et la placer dans des situations incongrues. C'est du sexe facile, offert ouvertement, très racoleur et peu original, heureusement sauvé par de l'humour, mais ça ne suffit pas pour faire une grande Bd érotique au scénario costaud. A lire, mais pas à acheter.

03/10/2013 (modifier)
Par Jetjet
Note: 1/5
L'avatar du posteur Jetjet

Sacré Manara, il reprend l’idée du Déclic et la décline sous la variante suivante : on remplace le machin qui excite les nanas par un mec invisible qui les honore !!!!! Du coup la mise en scène est presque strictement la même puisqu’il s’agit d’une succession de scènes émoustillantes où le désir des femmes en plein onanisme (ou tout comme) est représenté de la même façon : les yeux fermés, sourcils en demi-lune et poses suggestives ! Ok les nanas sont super bien dessinées mais se ressemblent toutes et les situations ou esquives de scénario complètement à côté de la plaque… Manara est l’équivalent de David Hamilton en un peu plus explicite mais on a toujours autant envie de bailler et au final il n’y a rien à retenir d’une histoire qui aurait du s’insérer dans le déclic. Manara n’aura jamais le déclic en matière de scénariste et il faudra attendre l’extrême inspiration de Jodorowski avec Borgia pour lire quelque chose qui ne plaira pas au plus grand nombre mais sera vraiment différent. Cet auteur aurait dû se contenter d’illustrations polissonnes au lieu de s’acharner sur des scénarios insipides…. Bref on s’emmerde grave et la perfection physique des demoiselles laisse finalement de marbre par faute d’excès et de répétitivité…. Un bien beau livre d’images fades, ça vous branche ?

14/11/2012 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
L'avatar du posteur Alix

Du bon Manara, pas de doute, presque aussi bon que Le Déclic. Le bon vieux fantasme de l’homme invisible est bien utilisé, et les différentes situations sont bien excitantes. Le dessin est absolument superbe, comment fait-il pour représenter une femme de cette façon, en quelques coups de plume ? A lire si vous êtes fan du genre !

05/11/2001 (MAJ le 27/09/2010) (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Le dessin de Manara est toujours agréable, mais l’histoire est vraiment insipide. Sa variation sur le thème de l’homme invisible ne fournit que peu de bonnes idées érotiques, je n’ai donc été qu’exceptionnellement troublé (ce qui est pourtant le but recherché lorsque l’on se lance dans la lecture de ce genre d’album). Un grand bof d’ennui …

16/04/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

C'est quand même une lecture un peu fade. Non pas qu'il ne se passe pas grand chose, mais surtout qu'on ne retient rien de vraiment intéressant. Manara joue en l'espèce avec le fantasme de l'homme invisible. Que feriez-vous si vous aviez la possibilité d'être totalement invisible ? Braquer une banque ni vu ni connu ? Non, bien sûr. On préfère mâter une danseuse ringarde dans un grand hôtel : c'est plus passionnant ! J'ai lu l'intégrale. Le second tome n'a pratiquement plus rien à voir avec le premier. On ne reconnaît même pas les traits de ce professeur de physique ayant mis au point la pommade de l'invisibilité. A mettre au crédit de l'auteur : on ne tombe jamais dans la vulgarité et la pornographie. Cela reste de l'art avec toujours un excellent crayonné surtout pour dessiner les femmes. Cependant, je dois bien avouer que c'est un bien piètre scénariste.

23/07/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
L'avatar du posteur iannick

Suite de mon exploration de l’univers rose de Milo Manara ! Après Le Déclic et malgré mon mauvais ressenti lors de cette lecture, je me suis mis à feuilleter « Le parfum de l’invisible » en espérant que cette fois-ci j’apprécierais le scénario. Et bien, c’est de nouveau… raté ! En fait, je ne vois pas ce qu’il y a de fantasmant à regarder une scène où un couple est censé faire l’amour sachant que l’homme est invisible ! Bon, après, il y a bien des séquences assez « olé-olé » quoique ça ne tombe jamais dans la pornographie, mais le lecteur a plus l’impression de se mettre en position navrante du voyeur pur et dur que de réellement ressentir des émotions à la vue de ces scènes ! Dans ces tomes, j’ai eu l’impression d’assister à une succession de courtes scènes érotiques pour appâter les pervers ou les petits curieux que de lire une vraie histoire. Bref, j’ai éprouvé énormément d’ennui à feuilleter cette série ! (Comme sur toutes les bds de Manara jusqu’à maintenant…) Il faut dire aussi que le dessin de Milo Manara n’est pas vraiment ce que j’apprécie le plus dans la bd. Ok, il représente bien les femmes, j’ai senti de sa part une bonne maîtrise de l’anatomie féminine mais c’est tout ce que je retiens de cet auteur. Ah si, autre chose ! Le découpage, la mise en page me sont apparus corrects. Bon, je l’avoue maintenant, je n’ai lu « que » trois séries de Milo Manara car à chaque fois j’y ai éprouvé de la lassitude. Malgré une bonne idée de départ, les scénarii de cet auteur me sont tous apparus navrants. Vous l’avez compris, mon prochain avis qui reposera sur le one-shot Gulliveriana ne sera pas enthousiaste… ce sera aussi ma dernière lecture d’une bd de Milo Manara.

14/02/2008 (modifier)
Par bab
Note: 3/5
L'avatar du posteur bab

Je m’intéresse à Manara depuis peu de temps (peut être une hausse hormonale à l’approche de la trentaine ?) et j’ai commencé par Le Parfum de L’Invisible (et El Gaucho, mais ce n’est pas le sujet ici). La première chose qui frappe chez Manara, c’est la beauté des femmes qu’il dessine. Elles sont superbes et ont ne s’en lasse pas de les contempler. D’autant plus que Manara nous les livre sous toutes les coutures, leurs anatomies tout en rondeur et courbes des plus harmonieuses nous devient aussi familière qu’un anus artificiel pour un proctologue. Si je devais les qualifier d’un adjectif, je dirais que les femmes de Manara sont gourmandes. En voyant leurs visages, on y lit la gourmandise. Ce qui est étonnant, c’est que ses personnages masculins quant à eux sont, d’une manière générale, assez laids (au sens physique du terme, pas graphiquement). Là où ça pêche un peu, c’est dans le scénario. Ce n’est pas d’une finesse et d’une originalité débordante. Mais ç’est assez habile pour mener l’histoire de bout en bout sans anicroches. De toute façon, je crois qu’un Manara, quand il scénarise lui-même, se lit d’abord pour ses femmes…

03/02/2005 (modifier)