Ex Machina
Will Eisner Award 2005 : Best New Series Deus ex machina, littéralement le dieu qui sort de la machine. Une personne ou une force qui fournit une solution improbable à une situation impossible.
DC Comics New York Super-héros Vertigo Wildstorm Will Eisner Awards
C'est le nom d'un dispositif mécanique qui servait aux dramaturges de la Grèce antique pour déposer sur scène les acteurs qui interprétaient des divinités. Appliqué ici littéralement à Mitchell Hundred, qui après un accident étrange se retrouve doué du pouvoir de parler et commander à toute machine... Un super-héros, certes, mais pas vraiment doué, et qui a parfois tendance à compliquer un peu les choses malgré ses bonnes intentions.
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Date de parution | Août 2005 |
Statut histoire | Série abandonnée (VF reprise et abandonnée par plusieurs éditeurs. Terminée en 10 tomes VO) 5 tomes parus |
Les avis
(MAJ 2023 : Avis après lecture des 10 tomes parus en VO – la série est terminée, mais la VF semble toujours abandonnée, malgré la reprise chez Urban Comics… dommage) Je me retrouve face au même dilemme que lorsque j’ai écrit mon avis sur Y Le Dernier Homme, autre série du même auteur : les défauts sautent aux yeux, et pourtant je n’ai pas pu m’empêcher d’apprécier la série dans son ensemble. L’histoire frise souvent le ridicule. Je pense notamment à la façon dont notre héros se débarrasse de son ennemi juré, ou encore aux nombreuses dernières pages de chapitre versant dans le cliffhanger ridicule. L’histoire tire en longueur, et sa qualité varie énormément d’un tome à un autre. J’ai littéralement englouti les 6 premiers tomes. Le scenario est très moderne, très « post-9/11 ». Il est composé d’une trame générale (le phénomène mystérieux qui a donné ce pouvoir étrange à Mitchell Hundred) et la gestion quotidienne de la ville de New-York. La trame générale avance assez peu dans les 5 premiers tomes, mais décolle littéralement dans le 6eme, et m’a vraiment enchanté. Les amateurs de SF complexe (uchronie, dimensions parallèles…) vont être ravis, avec l’apparition d’un personnage complètement inattendu qui va éclaircir de nombreux points. Les 5 premiers tomes se concentrent donc sur le passé du héros, et sur le présent, cad la gestion politique et sociale de New-York. L’action pure se fait rare, et des sujets tels que les droits des homosexuels, la peine de mort, la classification des drogues douces, la communication avec la presse, etc… sont traités avec intelligence. Ca fait plaisir de voir une BD mélanger une histoire typée SF avec des concepts aussi intéressants. Par contre j’imagine que le manque d’action et le coté assez pointu de certaines discussions (révisez votre politique américaines, le nom des deux partis politiques principaux etc…) risque de barber les lecteurs avides d’action. Et puis les tomes 7 et 8 viennent tout gâcher, et sont d’une médiocrité inconcevable. Que s’est-il passé ?! Heureusement l’histoire se reprend dans les tomes 9 et 10, qui nous offrent un final plaisant. Ouf. Une série inégale, mais remplie de qualités, que je recommande malgré les défauts ci-dessus.
Cet avis porte sur l’album « Ex Machina » - les cent premiers jours - qui est une ancienne édition parue chez les éditions USA qui comprend la série mère du numéro 1 à 5. Je ne savais pas trop d’en quoi j’allais m’embarquer. Mais je n’ai pas froid aux yeux donc j’ai plongé sans trop savoir à quoi m’attendre. Une chose est sûre, je suis ravi de cette découverte. Nous sommes dans le monde des supers héros sans être dans celui de Marvel. Rien n’est outrancier et excessif. C’est brillant. Les auteurs ont été entreprenants en sortant des sentiers battus. Nous sommes entre le thriller et la science-fiction. C’est efficace et terriblement adroit ce mélange des genres. Mitchell Hundred découvre une étrange machine sous l’eau sous le pont de Brooklyn. L’engin lui explose à la figure. Depuis celle-ci, il a un pouvoir incroyable, il peut parler avec les machines ! Et les machines lui obéissent ! Il peut ainsi ordonner à sa télévision de s’allumer rien qu’avec sa voix ! Hey hey pas mal ça quand on ne trouve pas la télécommande. Avec l’aide d’un pote – Kremelin – il se fabrique un costar sur mesure de super héros … Ex Machina. Très vite il raccroche – à priori après les attentats du 11 septembre 2001 - pour devenir le maire de la ville de New York. Cela me plait bien. J’accroche. Je ne veux / peux pas lâcher l’album. C’est prenant. Il y a du rythme, cadencé par de nombreux flash-back et par un découpage tout sauf figé. Visuellement c'est parfait. Entre les meurtres à élucider et la jeunesse de notre ex super héros on se laisser aisément transporter. Ambiance bien noire relayée par une colorisation sombre du meilleur goût avec une kyrielle de personnes très intéressants. Le dessin est soigné et détaillé. Un plaisir pour les yeux. Belle surprise. Franchement c’est du tout bon cette série. Les auteurs vous agrippent littéralement dans leur monde ! Je crois bien que je vais aller farfouiller du côté des bouquinistes pour trouver les albums manquants. Je recommande vivement.
Bd assez cool. Je lis peu de Comics et celui-ci m'a accroché. En revanche la narration est parfois lourde, et le découpage des pages / positions des personnages pas très simples à lire. Ajouter à ça une traduction qui semble reprendre littéralement le texte d'origine, fait que j'ai souvent été ralenti dans ma lecture en relisant des bulles, ou l'attitude/réflexion d'un personnage que je ne comprenais pas. En dehors de ça c'est plutôt sympa. Ca aurait pu être "franchement bien" mais c'est "pas mal".
Quand on a l'occasion de chopper des BD pour des prix dérisoires, on ne va pas se priver. D'autant plus que pour le coup, il s'agit d'une belle version pour une série vraisemblablement arrêtée en France. Mais qu'importe, les dessins semblent sympathiques et la trame générale assez intelligente, alors je me laisse tenter. Au niveau des super héros, on a tous les plus grands comme Spidey, Batman ou encore Superman, mais je ne connaissais pas Ex Machina, personnage qui parle aux machines suite à un accident avec un drôle d'appareil. Ce héros fera-t-il longue date? Le scénario se révèle plutôt intéressant, dans le sens où l'on ne va pas avoir un héros surpuissant, arrêtant les méchants et niquant les plus belles filles. Au contraire, on a ici un héros un peu maladroit (qui me fait un peu, je dis bien un peu, penser à Hancock) qui veut faire le bien mais qui, par maladresse fait aussi le mal. De ce fait, il décide de retirer son costume et de devenir le maire de New York. Et il y arrive. il va alors trouver d'autres difficultés que ne peut remplir un super héros. L'idée est originale, mais ce qui est assez "puissant" c'est que cela se passe juste après les attentats du 11 septembre et que le héros n'a pu sauver qu'une seule tour. De ce fait, certains le voit comme un héros et d'autres comme un naze. Cette vision est assez intéressante, d'autant plus qu'avec son rôle de maire et il est encore plus vu par les médias et par les gens. Le scénario mêle aussi une enquête sur un mystérieux meurtrier mais aussi des dilemmes politiques, notamment avec une peinture qui fait polémique dans un musée conventionné par l'état. On a donc une vision changeante d'un super héros et ça fait du bien! La narration est assez particulière mais reste assez lisible. En effet, le comics est fait d'aller et retour dans le temps avec des dates qui oscillent entre 1999 et 2004. La facilité de lecture se fait surtout parce que nous avons la prise de fonction en tant que maire mais aussi les débuts pour embaucher des personnes compétentes pour son mandat. Tout en associant aussi ses débuts en tant qu'Ex Machina. L'avantage de ce genre de procédé c'est une meilleure compréhension de l'histoire et de la psychologie du personnage. Le désavantage, c'est que parfois il faut revenir en arrière pour bien comprendre ou encore se rappeler la date à laquelle on se trouve. Les dessins restent assez bons. Le trait de Harris est assez énergique, les personnages restent assez charismatiques sauf peut être Bradbury qui demeure trop impersonnel et trop banal. Au niveau des décors, c'est surement ce qu'il y a de moins travaillé et on ressent une volonté de faire plus dans les personnages et leur relation que dans les plans larges de la ville de New York. Quoiqu'il en soit, certaines planches sont sublimes, notamment lors que l'explosion du chasse-neige, avec des effets pyrotechniques sublimes. Au final, Ex Machina est une série intéressante. Pas forcément inoubliable, pas forcément géniallissime mais qui possède des atouts indéniables et surtout un scénario qui s'éloigne volontairement des clichés des super héros en collant poursuivant les méchants ou encore du coté sombre des super héros. Un comics assez atypique avec un héros qui l'est tout autant. Intéressant.
L'idée est franchement bonne, de faire d'un super-héros (ou d'un apprenti super-héros plutôt) le maire de New York. En plus, Vaughan mêle habilement passé et présent du héros, du coup on découvre au fur et à mesure le personnage et son incroyable faculté (il peut commander aux objets mécaniques !). Ce qui est réussi à mon sens reste la défaite de Mitchell en tant que super-héros. Il n'arrive pas à concrétiser ses actes, souvent mal compris des autorités et de la population, il a l'impression d'agir en hors-la-loi. Un pendant de spider-man en somme (il applique sa maxime à la lettre : "Un grand pouvoir implique...". Et donc il décide de raccrocher le masque (tout le costume en fait) et de défendre ses opinions par une voie officielle. Mais un je-ne-sais-quoi m'empêche d'être aussi enthousiaste que j'aurais pu le devenir. L'intrigue avance lentement, certaines situations me paraissent un peu floues ou pas assez exploitées. Sur le personnage proprement dit, le maire Mitchell Hundred est vraiment un petit rigolo dans son genre, mais il reste attractif et intéressant, l'intrigue tournant essentiellement sur lui et son pouvoir. De même pour ses deux acolytes (Ivan Tereshkov dit Kremlin et Rick Bradbury, les noms reflètent l'ambiance de la série) franchement réussis l'un et l'autre. Je salue quand même l'histoire atypique que nous présente Vaughan. Pour ma part, je n'ai pas le sentiment de "déjà lu". Et il ne manque pas grand-chose pour m'enthousiasmer réellement. Affaire à suivre.
L'idée d'avoir un super-héros pour maire de New-York me paraissait intéressante (d'autant plus qu'ayant lu de travers le résumé, je croyais que c'était un super-méchant qui était ainsi arrivé à la tête de la ville) et je m'imaginais une intrigue palpitante et complexe à partir de ce postulat. Mais le résultat m'a franchement laissé sur ma faim. Le dessin de cette série est bon, même si j'apprécie assez peu les effets informatiques d'une part et les "traits d'ombre" sur les visages d'autre part car ces derniers donnent une impression plastifiée aux personnages. Pour le reste, le trait est maîtrisé, détaillé et très plaisant, rien à redire. Le récit pour sa part aborde le sujet avec un certain réalisme. Le personnage principal y est le seul super-héros sur Terre à première vue, et il n'a pas de pouvoirs vraiment incroyables, il peut juste "discuter" avec les machines. Donc pas de suprématie des super-pouvoirs et pas de gros combats entre super-bonshommes. L'intrigue s'attache donc essentiellement à la gestion de la mairie d'une ville comme New-York, et la question des super-pouvoirs du héros ne devient plus qu'une trame de fond supplémentaire pour agrémenter les intrigues et ajouter du piment. Et finalement, malgré le réalisme, je ne trouve pas cela franchement passionnant. C'est assez plat, raconté comme des petites péripéties politiques ou sociales avec quelques petites trames policières en parallèle, à la manière d'une série TV comme Spin City par exemple. Pas d'intrigue plus complexe, rien qui soulève vraiment le coeur et l'envie du lecteur en quête de quelque chose de plus grandiose. Bref, la lecture de ce comics n'est pas désagréable mais je ne suis pas sûr que mon achat était vraiment indispensable.
Un concept plutôt original. Une trame qui verse dans la politique et une relecture de plus sur la position du Super-héros dans une société ressemblant à la notre. En l'occurence ici c'est en plus une prise de position, Hundred, ancien héros masqué devenu maire est obligé d'affronter les problèmes de façon plus conventionelle. C'est peut-être moins évident que de jouer les "monte en l'air", en tout cas le point de vue est différent ainsi que les responsabilités et les conséquences. Si quelques points intéressant sont soulevés ici, hélas quelques longueurs plombent souvent le déroulement de l'histoire, c'est bien dommage, de plus les préoccupations d'Hundred, ses angoisses, prennent un peu trop le pas sur le récit, difficile de ne pas perdre le fil. Graphiquement le style est élégant, de plus le design de Hundred est assez original, son costume au look inattendu est des plus réussis (on se demande juste comment il évite de se brûler le cul avec son Jet-pack). Conclusion: Une histoire originale mais bancale+ de jolies images+ Un personnage principal presque réussi = Un album horriblement cher au format inadapté.
Brian K Vaughn, scénariste par ailleurs de Y, Le Dernier Homme et des Fugitifs, nous mitonne une nouvelle série fort appétissante dont il a le secret. Une trame très attractive (un super-héros en devenir préfère essayer de changer les choses en devenant un élu du peuple, maire de New York, excusez du peu, plutot qu'un protecteur masqué), des dialogues finement ciselés, un dessin plutot agréable : tout pour passer un bon moment de lecture. Laissez-vous entrainer dans ces histoires politico-héroïques, vous ne le regrettez pas. Vous y découvrirez même une subtile uchronie très habilement mise en place et traitée (le 9/11 à eu lieu, mais ne s'est pas exactement passé comme dans la réalité). Le seul regret pourrait porter sur le grand format choisi par l'éditeur français, qui n'apporte franchement rien, mais pour le reste Ex-Machina est une BD palpitante et très plaisante
Derrière un graphisme qui ne m'attirait vraiment pas, j'espérais une histoire originale et intéressante, ce qui au vu du pitch de l'album était assez possible. Le début pourrait être également prometteur, puisque notre super-héros a pris sa retraite (de super-héros) pour devenir maire de New York, ses pouvoirs ne lui ayant pas rendu que des services (ni aux habitants de la ville, d'ailleurs). Seulement voilà, ce qui paraît être un peu longuet dès le début se révèle être du bavardage : l'abondance de texte (et le nombre de pages de l'album) rend tout cela très long, bavard, sans susciter un quelconque intérêt. L'action est très loin au second plan et lorsqu'elle apparaît elle déçoit par son manque de punch. Le reste de l'album mélange l'origine des pouvoirs de Hundred, son (court) passé de super-héros avec les problèmes rencontrés, et une mystérieuse affaire de crimes de déneigeurs dans le présent... sans compter un petit souci lié à une oeuvre d'art hyper provocante (idée inspirée plus que directement de "The L-Word" ou alors c'est une sacrée coïncidence). C'est long, ça mélange un peu tout, tout en restant plat, bref : déception, mieux vaut relire Batman - Dark Knight une énième fois !
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