Ex Machina

Note: 3.22/5
(3.22/5 pour 9 avis)

Will Eisner Award 2005 : Best New Series Deus ex machina, littéralement le dieu qui sort de la machine. Une personne ou une force qui fournit une solution improbable à une situation impossible.


DC Comics New York Super-héros Vertigo Wildstorm Will Eisner Awards

C'est le nom d'un dispositif mécanique qui servait aux dramaturges de la Grèce antique pour déposer sur scène les acteurs qui interprétaient des divinités. Appliqué ici littéralement à Mitchell Hundred, qui après un accident étrange se retrouve doué du pouvoir de parler et commander à toute machine... Un super-héros, certes, mais pas vraiment doué, et qui a parfois tendance à compliquer un peu les choses malgré ses bonnes intentions.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2005
Statut histoire Série abandonnée (VF reprise et abandonnée par plusieurs éditeurs. Terminée en 10 tomes VO) 5 tomes parus

Couverture de la série Ex Machina © Urban Comics 2005
Les notes
Note: 3.22/5
(3.22/5 pour 9 avis)
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06/09/2005 | ThePatrick
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Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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(MAJ 2023 : Avis après lecture des 10 tomes parus en VO – la série est terminée, mais la VF semble toujours abandonnée, malgré la reprise chez Urban Comics… dommage) Je me retrouve face au même dilemme que lorsque j’ai écrit mon avis sur Y Le Dernier Homme, autre série du même auteur : les défauts sautent aux yeux, et pourtant je n’ai pas pu m’empêcher d’apprécier la série dans son ensemble. L’histoire frise souvent le ridicule. Je pense notamment à la façon dont notre héros se débarrasse de son ennemi juré, ou encore aux nombreuses dernières pages de chapitre versant dans le cliffhanger ridicule. L’histoire tire en longueur, et sa qualité varie énormément d’un tome à un autre. J’ai littéralement englouti les 6 premiers tomes. Le scenario est très moderne, très « post-9/11 ». Il est composé d’une trame générale (le phénomène mystérieux qui a donné ce pouvoir étrange à Mitchell Hundred) et la gestion quotidienne de la ville de New-York. La trame générale avance assez peu dans les 5 premiers tomes, mais décolle littéralement dans le 6eme, et m’a vraiment enchanté. Les amateurs de SF complexe (uchronie, dimensions parallèles…) vont être ravis, avec l’apparition d’un personnage complètement inattendu qui va éclaircir de nombreux points. Les 5 premiers tomes se concentrent donc sur le passé du héros, et sur le présent, cad la gestion politique et sociale de New-York. L’action pure se fait rare, et des sujets tels que les droits des homosexuels, la peine de mort, la classification des drogues douces, la communication avec la presse, etc… sont traités avec intelligence. Ca fait plaisir de voir une BD mélanger une histoire typée SF avec des concepts aussi intéressants. Par contre j’imagine que le manque d’action et le coté assez pointu de certaines discussions (révisez votre politique américaines, le nom des deux partis politiques principaux etc…) risque de barber les lecteurs avides d’action. Et puis les tomes 7 et 8 viennent tout gâcher, et sont d’une médiocrité inconcevable. Que s’est-il passé ?! Heureusement l’histoire se reprend dans les tomes 9 et 10, qui nous offrent un final plaisant. Ouf. Une série inégale, mais remplie de qualités, que je recommande malgré les défauts ci-dessus.

12/05/2008 (MAJ le 02/03/2023) (modifier)