Kador
Kador lit Kant, ses maîtres le programme télé… Dans ces conditions, la vie de chien est très dure ! A mourir de rire ..........
Chiens Magazine Fluide Glacial
Kador lit Kant, ses maîtres le programme télé… Dans ces conditions, la vie de chien est très dure ! Kador est un chien au quotient intellectuel particulièrement élevé, dont BINET retrace d'un trait éloquent la morne existence en compagnie d'un couple de français très moyens. Les amis des bêtes ne resteront pas insensibles devant l'abnégation avec laquelle KADOR obéit à la loi de son maître. Un humour corrosif à déguster à la petite cuillère.
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Date de parution | Janvier 1978 |
Statut histoire | Strips - gags 4 tomes parus |
Les avis
C’est une série plutôt sympathique, dans laquelle on découvre le chien intello Kador, qui a beaucoup de mal à supporter le niveau intellectuel de ses maîtres, Robert et Raymonde Bidochon – ainsi que la bouffe que cette dernière lui concocte pourtant avec amour ! Mais c’est globalement moins bon que la série mère, et certaines tirades du chien à QI élevé sont un peu lassantes. En fait, la plupart des gags ou historiettes que je préfère sont parmi celles où les Bidochon interviennent. L’achat est clairement moins nécessaire que pour la série phare de Binet, Les Bidochon, un emprunt pouvant suffire. Mais quelques gags valent quand même vraiment le détour, ce qui justifie mon conseil d'achat.
Une série sympathique quoique j'aime moins que Les Bidochon. Le problème, c'est que le chien Kador lui-même ne me fait pas rire et je préfère mille fois les Bidochons qui ont droit aux meilleures répliques. L'humour n'est pas mauvais, mais cela ne dépasse jamais le stade du sourire. Les textes sont savoureux sans toutefois atteindre le niveau d'un Achille Talon qui reste pour moi la référence pour l'humour bavard. Le dessin est du pur Binet comme je l'aime (quoique les Bidochon sont un peu moins bien dessinés, mais Kador a été créé avant Les Bidochon donc c'est un peu normal).
Moi je trouve ca pas mal, du meme niveau que Les Bidochon. C'est sympa, ca passe bien dans Fluide. De la acheter les albums, non. Comme souvent avec Fluide, ca me fait sourire mais pas rire au eclat. Bref à lire chez un pote ou a la FNAC, ou a acheter pour lire aux toilettes!
Après Les Bidochon et Poupon la peste, voici donc Kador, un chien qui aime philosopher. Pourquoi pas après tout ?... Ce brave toutou fait ses débuts personnels dans le "Fluide Glacial" n° 11 d' Avril 1977. Comme à son habitude, Binet parvient à décrire avec talent un univers quotidien fait d'une affligeante banalité. Et c'est plutôt réussi. En quelques traits, l'auteur des "Bidochon" parvient à décortiquer les états d'âme de Kador. J'ai apprécié sa "vie de chien", lui qui doit subir régulièrement le caractère infernal de "Poupon". De bonnes saillies verbales et graphiques forment un tout bien agréable à lire. C'est à vous requinquer moralement tout être normalement constitué après la réception d'un pli recommandé des contributions !... J'avoue qu'il n'y a pas de quoi réellement s'extasier ; mais c'est vraiment déridant, et même parfois "poilant" (dans le sens positif du terme !). Du travail bien fait, bien "vu" et même souvent corrosif. On ne se refait pas !...
Dans Kador, on retrouve le même humour ou presque que dans Les Bidochon (d'ailleurs, on retrouve les Bidochon). Le dessin y est le même également (quoique dans le tome 1 de Kador, la tête de Raymonde Bidochon fait un peu peur). Donc quand on aime Les Bidochon, on aime Kador. Et moi, j'aime les Bidochon. Et pourtant je rigole moins avec un Kador qu'avec les Bidochon. En effet, l'humour y est moins une satire de la société moderne, et le personnage même du chien Kador est moins fendard à mes yeux que le couple Robert et Raymonde. Disons que l'humour est moins percutant car plus détaché : Kador voit le monde des hommes avec une certaine distance, tandis que les Bidochon nous plonge en plein dedans. En outre, les gags sont plus bavards, moins épurés et du coup un peu plus pénibles à lire.
Binet, auteur entre autre de la grande série humoristique qu'est "Les Bidochon", possède un pouvoir comique vraiment très particulier. Un poil malsain dans le fond (mais pas dans la forme, ou très rarement), il se moque de la France profonde, tournant en dérision ce couple décidemment bien à plaindre. Mais voici que les Bidochons adoptent un chien. Pourquoi ? Parceque ca se fait,d'avoir un chien, c'est dans la norme. Et comme moyen de défense, c'est très efficace ! Mais voila : Kador est loin d'être un chien c**. Un chien de c**, certes ! mais pas c**. Et c'est a partir de là qu'éclatent des relations vraiment très particulières entre le maître et son chien, obligatoirement... Apologie du complexe de toute sorte, Kador est une série qui ne laisse pas indifferent. Assez inégale suivant les tomes, elle permet à Binet de mettre le doigts sur certains sujets qu'il n'a pas abordé dans sa série phare, en teintant le tout d'une phylosophie simple mais claire, différente suivant les thèmes abordés. Tout n'est pas drole, et l'ensemble est hélas assez irrégulier, en terme de qualité. c'est bien dommage ! Le dessin de Binet, vous le découvrirez, va beaucoup evoluer durant les différents albums de Kador. Très simpliste dès le premier tome, il va etre de plus en plus sûr tout en restant relativement brouillon (et c'est bien sûr ce qui fait le charme de cette série !). Le trait est plutot gras et maladroit, comme pour mettre l'accent sur cette famille crasseuse dont Kador fait parti. La mise en couleur ? mais c'est du noir et blanc, tout simplement. Du noir et blanc, oui, mais fort bien utilisé, par contre. Une manière de donner un peu de relief à l'ensemble... Jetez donc un oeil à Kador, certains tomes vallent vraiment la peine d'être parcourus. Maintenant, de là à les acquérir... c'est une autre histoire...
Binet nous offre ici... du Binet. Kador me fait rire (pas toujours, certes) et c'est le plus important. Cependant, il est vrai que, l'auteur a, dans cette série, sortit des albums assez inégaux, ce qui nuit à ma note finale. Une Bd à lire tout de même si vous ne comptez pas l'acheter.
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