Les Colocataires
Les (més)aventures d'un groupe de colocataires...
Dans mon immeuble... Expresso
Julien, Jean-Michel et Antoine : ces trois copains âgés d'une vingtaine d'années sont à la recherche d'un quatrième larron pour payer le loyer. Mais trouver le colocataire idéal est loin d'être une promenade de santé ! Max, le quatrième passager va amener avec lui un lot d'embrouilles pas piquées des vers. Tandis que Jean-Mi doit se muer en jeune fauve pour survivre dans l'impitoyable jungle du marketing, le nouvel arrivant cumule les bévues avec un brio qui n'a d'égal que son je-m'en-foutisme. Et entre la révolte étudiante qui gronde, les plans drague qui foirent (ah la magnifique voisine scandinave...) et certains parents qui rodent, la catastrophe finale se jouera sur fond de crémaillère orgiaque aux relents de rock technoïde et de substances en tous genres.
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Date de parution | Septembre 2005 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
J'ai lu ces BD sans grand plaisir, relu avec déplaisir et revendu dans la foulée lorsque j'ai éclairci les étagères de ma bibliothèque. Cette BD est très oubliable et dans un style qui ne correspond vraiment pas à mon goût. Si le dessin est pas mal, avec une certaine représentation des personnages très ligne clair, identifiant facilement les protagonistes de l'histoire dans des décors qui ne sont pas omniprésents mais ancrent bien les personnages lorsqu'ils sont présent. D'autre part, j'aime bien la façon dont l'auteur joue sur les émotions dans les visages avec très peu de choses. Le dessin est indéniablement une réussite de cette BD. Par contre, le scénario ... Ouille maman ! C'est pauvre, il ne se passe pas grand chose dans les deux premiers volumes et malgré des idées qui pourraient être bonnes, l'exploitation laisse clairement à désirer. Je me suis retrouvé très énervé par Max, qui, par son côté m'en foutiste, est juste horripilant et tête à claque. J'ai des souvenirs de colocation qui se sont mal passées à cause de colocataires dans ce genre, ce qui me l'a rendu très nettement antipathique. Les autres colocataires sont sympathiques avec cette vieille amitié qui les lie, mais leurs histoires m'indiffère au plus haut point. Encore une fois, je sais que je ne suis pas un jeune typique, mais là c'est vraiment le genre qui me semble cliché au possible et à mille lieux de ma vie, de mes aspirations ou mes idées. Bref, je suis complètement fermé à ce genre de personnes et d'histoires, d'autant que celle-ci n'a pas de réels propos au-delà de son histoire. Ni critique sous-jacente, ni réflexion apportée à la condition des jeunes dans notre société, ni présentation qui dépasse la simple exposition potache. Bref, pour ma part j'ai trouvé le dessin très sympathique, sauvant le scénario qui m'a laissé complètement sur ma faim et que j'ai pratiquement oublié sitôt la BD refermée. C'est pas du tout pour moi !
C'est le genre d'histoire que j'aime bien lire sur un mode purement urbain dans le genre chronique sociale. Trois jeunes colocataires doivent trouver un quatrième et pour le coup, je dois dire qu'ils ont tiré le gros lot ! On ne va pas s'ennuyer une seconde. Cela se lit assez agréablement. On se croirait dans l'auberge espagnole. Je découvre pour ma part un Sylvain Runberg dans un genre auquel on ne l'attendait pas. C'était à ses débuts avant la fameuse série Orbital qui l'a fait connaître du grand public. Le talent explose avec des dialogues plutôt intéressants sur des thématiques très actuelles. Au final, c'est une trilogie fraîche et sympa.
Dans la lignée des « Monsieur Jean » et autres « Lucie », j’ai lu les colocataires avec un réel plaisir. La série, dédiée à des jeunes en fin d’étude, m’a rappelé certaines anecdotes vécues mais, surtout, la complémentarité entre les principaux acteurs favorise une interaction et une émulation, qui profitent grandement au scénario. On n’est pas dans l’humour pur jus, mais plutôt dans la critique douce amère, par moment cynique et qui, par moment aussi, tombe dans la facilité. Par exemple, je n’ai pas compris pourquoi un des personnages devait être homosexuel. Cet aspect me semble vraiment très forcé, comme si les auteurs s’étaient dit, à un moment « Merde ! On a oublié l’homo ! Bon, on dira que c’est celui-là … hop ! Une petite historiette autour du sujet et c’est bon, on a rempli le cahier des charges … ouf … » Autre reproche : le rapport à la drogue. Certes, j’ai conscience que beaucoup de jeunes actuels y touchent, et que la période universitaire est un moment critique à ce niveau, mais pas (encore) une majorité, et, dans le cas présent, c’est celui qui ne consomme pas qui fait office d’exception (même dans le monde des adultes). Cette banalisation de la consommation de drogue m’est apparue exagérée et inopportune, mais je sais être très sensible sur le sujet (j’en ai marre de croiser des jeunes d’aujourd’hui qui me disent que tout le monde en prend, ce qui est faux ! Mais ce genre de série, au même titre que d’autres médias (TV, presse people, musique) donne effectivement cette idée). Malgré cet aspect, comme je le disais, j’ai vraiment eu du plaisir à lire ces trois tomes. Les personnages sont attachants et vivants et le scénario suit une évolution logique qui se clôt au terme du troisième tome avec la fin de la cohabitation. Pas mal, franchement pas mal, mais pas plus à cause des deux petites gênes évoquées ci-dessus. Un mot sur le dessin : il est typique du genre (voir les séries précitées). Agréable à l’œil, expressif et suffisamment précis, il sert bien le récit, sans le magnifier.
Le troisième et dernier tome qui vient de paraitre apporte une conclusion aux Colocataires. Cette série BD est basée sur un thème assez classique dans le domaine scénaristique de nos jours, celui d'un groupe de colocataires dont les vies privées sont variées et s'entrechoquent parfois. Voilà un schéma qui a fait le bonheur de pas mal de séries télé par exemple mais aussi de quelques BDs. Encore fallait-il y apporter du neuf ou beaucoup d'humour pour faire sortir celle-ci du lot ? Hélas, ce n'est pas vraiment le cas... Le graphisme fera très vite penser à Monsieur Jean et au style simple et efficace du tandem Dupuy/Berberian. L'esthétique y est cependant moins réussie et la technique semble un peu oubliée par moment. Cela se voit surtout dans les planches du dernier tome dont les décors sont visiblement moins fouillés que ceux du premier et dont le dessin semble parfois avoir été fait sans trop de soucis du détail. Les traits des visages, notamment, manquent de vie et d'expressivité à mes yeux. De même, l'encrage n'est pas à mon goût car je le trouve approximatif alors même que, d'ordinaire, j'aime ce type d'encrage assez épais. Quant au scénario, eh bien, c'est celui d'une bande de jeunes adultes qui démarrent dans la vie professionnelle ou achèvent leurs études. Une thématique un peu trop usée pour s'en contenter sans rien de neuf à y ajouter. Leurs vies intimes et professionnelles sont assez variées mais sans grand intérêt outre mesure. Les personnages ne sont pas tellement attachants non plus. Et même à la fin, quand les auteurs nous offrent la planche nostalgie typique qui se doit de faire remonter les émotions du lecteur, ce que j'ai ressenti était quasiment inexistant par rapport à l'émotion que j'avais ressentie à la fin d'un album comme De mal en pis portant sur le même thème de la colocation. Bref, je crains que les Colocataires surfent un peu trop sur une vague qui s'épuise sans avoir su lui donner un nouveau souffle. Cela reste une lecture divertissante mais sans plus.
Allez, je vais aller jusqu'à 3/5, parce qu'il y a quand même des passages qui m'ont fait franchement sourire (comme la scène du premier matin de Max dans l'appart, avec la visite de la Suédoise). Certes, ça ressemble fortement à du Monsieur Jean -bien plus réussi, comme l'ont souligné mes camarades-, et L'immeuble d'en face est aussi passé par là. Les chassés-croisés des personnages sont quand même autant (ou presque) de coïncidences téléphonées, trop grosses pour passer inaperçues. Mais si l'on ne s'arrête pas à ces grosses ficelles scénaristiques, "Les Colocataires" se lit quand même sans déplaisir, grâce au trait de Christopher, assez sympa au demeurant, bien que trop commun à l'heure actuelle. Ca ne laisse pas un grand souvenir, mais ça fait passer le temps dans le jardin, sous un soleil de plomb...
Désolé, mais cela fera encore un "bof" de plus. Pourtant, ces "colocataires" est une forme de série dans l'air du temps, dans le style "Friends" à la télévision. Les auteurs ciblent ici un style de vie que choisissent de plus en plus de célibataires, par goût ou -aussi (surtout ?)- par nécessité. Vous aimez rire (plutôt sourire) des quiproquos, des incidents, des petits riens qui font qu'une simple journée se transforme parfois en désastre ?.. Ben, tant mieux alors : cet album est fait pour vous. Le style, la forme, le ton évoquent -un peu- Monsieur Jean de Dupuy et Berbérian dont la série a débuté depuis plus de dix ans. Bien que "marrant" (là, je suis gentil) par moments, cet album ne m'a vraiment pas laissé grand souvenir.
Les bds racontant la vie quotidienne de monsieur tout-le-monde semblent avoir la cote. Cette fois ci, c'est dans la vie trépidante de colocataires que Runberg nous propose de plonger. Ainsi, on suit leurs amours, leurs études, leurs premiers pas dans le monde sans pitié du travail, bref, tous les ingrédients sont réunis pour que le lecteur se sente davantage concerné par les propos. Mais voilà, à l'image de mes prédécesseurs, j’ai trouvé l’album trop arrangé avec des coïncidences nombreuses et un final complètement irréaliste. Le style graphique est dans la veine des Dupuy & Berberian sans en atteindre le même niveau. Bref, une bd au sujet facile et opportuniste, sans réelle saveur.
Ca ressemble à du Dupuy et Berbérian, ça en a la couleur et l’odeur, mais pas la saveur. Rien à faire, pour ma part, j’ai la sensation de ne plus avoir assez de mémoire pour compter les suiveurs et les « copieurs » du style Dupuy et Berberian. « Copieurs », je devrais dire « pâles copieurs », parce que Monsieur Jean n’a, à mon sens, jamais été dépassé et reste loin au-dessus de la mêlée, à la fois l’initiateur et le modèle du genre. On me dira qu’ici les protagonistes sont moins âgés que Monsieur Jean et que Dupuy et Berberian n’ont jamais abordé la question de la colocation, soit… Mais il suffit de regarder le dessin dans cette bd pour constater à quel point Monsieur Jean a servi de modèle. La différence ici, c’est que le dessin est presque moche, sans grande expression, alors que chez Dupuy et Berberian, les expressions sont infiniment plus justes et le dessin mille fois plus élégant. D’un point de vue narratif, la différence est du même ordre, là où chez Dupuy et Berbérian l’accumulation d’anecdotes forme au final un véritable tableau de vie, révélateur de la psychologie de personnages, ici, c’est juste une série de faits pas très passionnants dont la plupart pourraient être purement et simplement retirés de l’album sans en atténuer la substance. Et puis… de manière générale, je trouve qu’il y a un vrai manque d’authenticité dans cette bd. Traiter du quotidien, ça oblige à chercher dans la réalité les détails véridiques qui vont faire exister ce qu’on invente. Une fois que ces détails sont bidons, ça marche moins bien. Un exemple ? Une scène nous fait entrer dans un magasin de bd, dans cette scène, on voit non seulement que trois personnes travaillent dans cette petite boutique (complètement irréaliste) mais aussi qu’un des vendeurs se montre complètement odieux envers un client : un jeune gamin demande quel Dragon Ball est le meilleur et le vendeur répond : « Le meilleur, ça sera le dernier, parce que ça voudra dire que cette merde s’arrêtera ! » phrase lapidaire et inexacte, (la publication de la série est terminée depuis 5 ans) à laquelle est ajouté un très délicat « Morveux… »… Ce libraire-là, il peut fermer sa boutique demain… On peut sérieusement se demander quel intérêt avait Dupuis à publier du sous-Monsieur Jean alors qu’il le publie déjà… Bon, là, je suis assez méchant, car il faut reconnaître qu’il y a tout de même du rythme dans cette bd, on la lit du début à la fin sans vraiment décrocher… On passe d’un personnage à l’autre avec une certaine efficacité narrative (d’un cliché à l’autre avec une certaine complaisance, devrais-je dire…), mais ça ne suffit pas à faire une bonne bd, juste un produit assez moyen. Je suis assez d’accord avec Yannick sur les coïncidences un peu trop forcées de la fin de l’album. C’est un peu n’importe quoi…
Tiens, encore une bd sur les tribulations quotidiennes d’un groupe d’individus : pourquoi pas d’autant plus que le graphisme et les personnages ont l’air sympa… Trois jeunes hommes cherchent une quatrième personne pour « colouer » leur appartement. C’est à partir de cette trame que l’on suit les (més)aventures amoureuses, professionnelles, familiales, humoristiques, etc… de ces quatre « héros ». Comme dans ce genre d’histoire, chacun d’entre nous pourra faire un parallèle avec sa propre vie et se rappeler des souvenirs. Pour ma part, je n’ai pas vraiment accroché à ce premier tome à cause du dénouement que je trouve irréaliste. J’ai eu l’impression que ces « gros coups » ont été mis pour faire avancer le scénario. Je n’ai pas vraiment été convaincu par l’adoption par les trois colocataires de ce quatrième personnage. Pareil pour les apparitions du père d’un des héros et de la mère de max’, tout cela m’a semblé téléphoner afin de faire rebondir cette histoire, il y a trop de paradoxes qui se rejoignent ! Je suis sûr que, sans ce dénouement, cette bd aurait été très sympathique et aurait gagné à être un « faux » one-shot comme la série Lincoln de chez paquet. Les excès des jeunes dans la scène finale m’ont également rendu sceptique...
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