Blues...
Araignée du matin chagrin, araignée du soir, espoir... La solitude et ses affres, au bord de la folie pour ce livre en noir et blanc.
Auteurs suisses Folie Paquet
Un homme est seul, seul dans une maison au milieu du désert. Il rumine sa solitude. Il rumine sa culpabilité. Il rumine sa folie.
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Date de parution | Novembre 1997 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
L'homme solitaire de cette petit bd m'a rappelé celui de Matière fantôme, mais la ressemblance s'arrête là. Le dessin est assez joli, jouant avec le sépia mêlé de noir, blanc et divers gris ; ça donne tout de suite une ambiance particulière à l'histoire, qui est pour le moins déroutante. La représentation de la solitude est très bien pensée, une maison dans le désert… Le scénario ? J'aurais aimé savoir à quoi pensait précisément l'auteur. Un homme face à sa solitude extrême… mais n'est-il pas un peu déprimé ou fou peut-être ? Je n'ai pas bien saisi ce qu'il s'est passé dans sa vie, de la maltraitance dans son enfance ? Un récit trop intimiste qui contient beaucoup trop de zones d'ombre… Il n'y a pas la moindre introduction qui nous mettrait sur la voie et la chute est encore plus nébuleuse. Bref, à lire si vous tombez dessus, histoire de nous faire savoir si ça vous parle.
Plusieurs lectures m’ont été nécessaires pour approcher ce récit plutôt du genre décousu de prime abord. Un homme seul soliloque dans sa demeure au milieu de nulle part (un désert ?). Le poids de la solitude lui fait perdre la raison. Les délires se succèdent à des bribes de souvenirs incohérents. L’atmosphère hermétique de cette bd donne l’impression de naviguer entre deux mondes. Mais plus on le lit, plus on s’approprie cet univers de folie qui berce le récit et on finit par l’apprécier. Le point fort de cette bd est incontestablement le traitement au lavis des dessins. Du beau travail ! Bref, cet album représente un délire vu de l’intérieur. Je vous conseille de ne pas s’arrêter à une première lecture . . .
Visuellement et par son début, cette BD m'a pas mal fait penser à Mémoires d'un incapable. Le dessin est à base de lavis, de graphite et de crayon gras sur gouache. C'est assez esthétique, bien lisible et sympathique même si parfois un peu vide, trop épuré et simple. Enfin, ceci dit, j'aime bien et j'aurais sans doute encore plus aimé si la BD avait été nettement plus longue. Car effectivement, elle est très courte. L'histoire elle-même tient sur 27 pages, 27 pages qui se lisent assez vite. Ca ne serait pas grave si le scénario était vraiment bien. Mais là, je l'ai trouvé totalement hermétique : c'est bien simple, en fin d'album, je n'avais quasiment rien compris. J'ai compris que le héros souffrait de solitude, qu'il se sentait coupable de quelque chose d'énorme, mais quoi, où, comment ? Rien compris. Et la thématique même de la solitude et de la folie n'est pas à mon avis suffisamment exploitée pour se suffire à elle-même. Relativement esthétique donc, mais trop vite lu et trop incompréhensible.
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