Leonora
Le parcours d'une jeune fille fascinée par la quête du Graal...
David B. Ecole Duperré Mythes arthuriens
Comme Don Quichotte, que l'abus de romans de chevalerie, poussa à courir le monde et à défier les moulins, Leonora, jeune comtesse italienne exaltée par les exploits des héros de la Table Ronde, part rechercher le Saint Graal en compagnie de son cheval et de son chat. Cette quête de la coupe mystique ayant recueilli le sang du Christ, est-ce une aventure bien convenable pour une demoiselle du XVIème siècle ? Magie blanche et noire, ermites érotomanes, féroces géants, sorcières sensuelles, démons démontés, spectres désabusés, animaux magiques, paladins à musique jalonnent un périple semé de mille embûches, de mille tentations charnelles et spirituelles auxquelles il serait si doux de céder. L'apprentissage de la condition de femme sur un chemin réservé aux hommes.
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Date de parution | Octobre 2004 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je découvre le travail graphique de Pauline Martin avec cet album. Simple, presque enfantin, je lui ai trouvé du charme, et une très bonne complémentarité avec le récit de David B. (et plus généralement avec le ton et le sujet : l’univers arthurien et la quête du Graal). David B. réussit très bien à plonger le lecteur dans un univers à la fois onirique et mystique, une vision fabuleuse d’un horizon médiéval et presque intemporel. C’est ici une dame, Leonora, qui remplace les habituels chevaliers dans une quête qui la voit affronter moult épreuves (il y a un peu de l’Odyssée dans ce récit et certaines de ces épreuves), des personnages merveilleux et dangereux, un bestiaire où tout semble possible. David B. a évacué certains aspects des romans arthuriens : tout ce qui relève de l’héraldique, des valeurs chevaleresques. Mais aussi une partie du côté édifiant chrétien. Il n’en a gardé que l’exaltation de l’impossible possible, d’un merveilleux qui va de soi, et je trouve cette lecture très agréable, rafraichissante, car jamais cela ne devient naïf. Note réelle 3,5/5.
Pour commencer cela reste subjectif mais j'aime beaucoup le dessin en bichromie de Pauline Martin. On peut le trouver assez proche du trait habituel de David B. qui scénarise cet album. Certes on sent des influences manifestes, ce n'est pas un mal d'avoir de telles références. Leonora l'héroïne part en quête du Graal et rencontre différents personnages fantasmagoriques. C'est pas mal, il n'y a pas grand chose à reprocher à ce récit mais il ne restera pas dans les mémoires. De plus à 20 euros il est assez cher pour qu'on en recommande l'achat alors que ce n'est pas le genre d'ouvrage qui se relit si souvent.
J'ai eu ce que j'attendais avec cette BD : un bon moment de divertissement. Au scénario, David B. nous a concocté une aventure sous forme de quête du graal. Le récit est découpé en de nombreux chapitres composés de petites histoires complètes. Il ne s'est pas occupé du dessin, mais l'a laissé à Pauline Martin qui s'en sort bien. Son trait est simple voir naïf, le choix de la bichromie est excellent. Il y a une vraie correspondance entre l'histoire et le dessin. L'ensemble me fait penser à du Sfar, tant sur le dessin que sur le scénario. Les morales disséminées dans les chapitres sont intelligentes malgré le contexte onirique. Les fans des productions " Poisson Pilote " devraient s'y retrouver avec ce one shot.
J’ai été moyennement emballée par cette histoire, je ne suis pas vraiment entrée dans cette quête du Graal au féminin, malgré son illustre scénariste. On passe d’une saynète à une autre, c’est assez divertissant, il y a une atmosphère particulière assez séduisante, mais sans plus. Par ailleurs, je suis très circonspecte quant au dessin. En fait, je pense sincèrement que j’aurais pu en faire autant ; il y a une certaine naïveté dans le trait, une raideur dans les postures, qui ne m’ont vraiment pas plu. Le problème vient peut-être de là : pourquoi David B. n’a-t’il pas dessiné lui-même cette histoire ? Pourquoooiii ?? :((
Autant je peux adorer David B. quand il dessine ses propres histoires, autant je reste dubitatif vis-à-vis de ses collaborations avec d'autres. "Leonora", dessiné par Pauline Martin (dont j'avais apprécié "La meilleure du monde") ne fait pas exception à cette règle. On retrouve l'univers ésotérique de David B. sur fond de quête du Graal et de quête de soi, avec moult géants, nains, fantômes, lettres animées, sorcières, chevaliers et symboles; on retrouve même certaines cases à la David B. dessinées comme des enluminures. Mais ça ne colle pas. Malgré quelques passages plus ou moins réussis, le tout reste assez superficiel et n'est pas convainquant. Je ne crois d'ailleurs pas que cela aurait été mieux si David B. avait tenu le pinceau (les 4 savants et les incidents de la nuit ne m'enthousiasment pas beaucoup plus). Ca ne vaut pas ses 20 euros.
J'ai acheté cette BD sur la foi du nom de David B., dont je viens de découvrir le travail et... franchement, je ne suis pas déçu. Je ne connaissais pas la dessinatrice, Pauline Martin, et j'ai trouvé plaisant ce que j'ai découvert. Il s'agit de l'histoire d'une jeune femme, noble, choisissant de quitter son foyer pour partir en quête du Graal. L'histoire se déroulant à la fin du moyen-âge, ce point de départ ne manque pas de piquant. Imaginez, une femme qui choisit de se lancer dans une "affaire" d'hommes... Mais si elle part à l'aventure, c'est bel et bien à cause de la démission des mâles, de leur penchant pour la traîtrise et le lucre plutôt que la droiture, l'honneur et la cause de la veuve et de l'orphelin... En utilisant cette symbolique, David B. nous entraîne dans ses abîmes de réflexions, dans lesquels il nous promène, pour peu que nous le laissions faire... Le graphisme de Pauline Martin, lui, colle parfaitement tant à l'ambiance du scénario qu'à son essence. En effet tout au long des pages, il n'a jamais cessé de m'évoquer les enluminures et autres livres d'heures du moyen-âge, me ramenant sans cesse aux côtés fabuleux des superstitions et légendes de cette époque qui nous sont parvenus. En conclusion, nous avons chacun nos goûts d'accord, mais... franchement vous auriez tort de passer à côté de cette oeuvre ! Même si cela reste à vous de voir !
David B., amateur assidu des contes et légendes, offre ici sa variation sur le thème du Graal. Il laisse le pinceau à une jeune dessinatrice, Pauline Martin, au style proche du sien, quoiqu'un peu plus enfantin. C'est le mariage de l'univers profond de David B. avec une certaine grâce graphique. L'album est plaisant, se laisse lire sans temps mort (il se passe toujours quelque chose), même si, au final, ce n'est pas ce que B. aura fait de mieux. Cela apporte de nouvelles idées aux spécialistes d'épopées chevaleresques, car le scénariste a bien respecté le style. A réserver aux fans de l'auteur et aux amateurs du genre arthurien.
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